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pesticides - Page 8

  • Pesticides : L’EFSA dénonce leurs effets sur les abeilles

    Communiqué de la FNE

    L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié, mercredi 16 janvier, des avis sur trois substances actives de la famille des néonicotinoïdes, qui identifient plusieurs risques pour les abeilles. Ces conclusions confirment les alertes données par FNE depuis plusieurs années sur les dangers de ces substances. FNE appelle une nouvelle fois à l’interdiction des néonicotinoïdes.

    Une reconnaissance des risques

    L’évaluation de l’EFSA conclut à des risques élevés pour les trois substances actives évaluéespesticides_credit_LV.JPG (thiametoxam, clothianidine et imidaclopride) utilisées en traitement de semences ou en granulés. Par exemple, les rapports pointent du doigt les impacts des poussières issues des semences et des granulés sur les populations d’abeilles. De la même manière, un risque a été identifié pour les abeilles exposées au thiamethoxam (substance active du Cruiser) par la voie de la guttation1 pour le maïs.

    Qu’en est-il du pollen ?

    Pour Claudine Joly, en charge de ce dossier à FNE : « le rôle du pollen dans l’alimentation des abeilles est fondamental, car il est utilisé pour nourrir les larves. Comme FNE le répète depuis longtemps, les plantes non nectarifères traitées aux néonicotinoïdes, comme le maïs, présentent donc aussi un danger pour les abeilles. FNE s’était félicitée de l’interdiction du Cruiser sur colza en France, mais il faut maintenant aller plus loin. Devant la généralisation de leur emploi en Europe sur de nombreuses cultures, il faut élargir l’interdiction à tous les néonicotinoïdes, ainsi qu’au fipronil qui a le même mode d’action ».

    Des lacunes inacceptables dans les évaluations des risques

    abeille-2-ok.jpg?w=400&h=266L’EFSA n’a pas pu conclure l’évaluation des risques sur les trois substances actives dans certains cas d’exposition, par manque de données disponibles, ce qui confirme les faiblesses des protocoles d’évaluation, dénoncées par FNE depuis des années. Déjà en mai 2012, un avis scientifique2 de l’EFSA pointait les insuffisances des tests réglementaires menés dans le cadre de l’autorisation des substances actives.

    Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles : « nous sommes satisfaits de voir enfin écrit ce que FNE dénonce depuis des années. En attendant l’évolution des évaluations des risques au niveau européen, nous devons appliquer le principe de précaution et suspendre l’utilisation de tous les néonicotinoïdes. »



    1
    La guttation est le processus par lequel certaines plantes exsudent de la sève sous forme de gouttelettes ressemblant à de la rosée.
    2Scientific Opinion on the science behind the development of a guidance document on the risk assessment of plant protection products on bees, EFSA, mai 2012.

  • Pesticides et agriculture biologique : Le gouvernement doit s’engager

    Le 9 octobre se réunit le comité d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2018, qui vise à réduire de moitié l’usage des pesticides en France. Le lendemain se tiendront les Assises de l’agriculture biologique. FNE demande au Ministre de l’agriculture, qui présidera ces deux assemblées, un élan vers une nouvelle agriculture moins dépendante des pesticides.


    Réduction des pesticides : passer la vitesse supérieure

    Durant les 3 premières années du plan Ecophyto, l’usage des pesticides, loin de diminuer, a au contraire augmenté de 2,6% pour les traitements foliaires et 7% pour les traitements de semences.

    FNE demande au Ministre de l’agriculture de réaffirmer avec force l’objectif, issu du Grenelle, de réduirelogo-ecophyto.jpg de moitié l’usage des pesticides d’ici 2018, et de se donner les moyens de l’atteindre.

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à FNE : « De nombreux agriculteurs font la preuve, chaque jour sur leur exploitation, qu’une production alimentaire satisfaisante en quantité et en qualité est possible en utilisant moins de pesticides. Il faut maintenant diffuser le plus largement possible ces bonnes pratiques. »

    Pour FNE, le conseil dispensé aux agriculteurs par les coopératives et le négoce agricoles doit être rendu obligatoire et, à terme, indépendant de la vente de pesticides. Les cahiers des charges de l’agroalimentaire et de la grande distribution doivent également évoluer pour supprimer tous les traitements « esthétiques » sur les fruits et légumes. La restauration de la qualité des captages d’eau potable doit devenir une priorité et l’interdiction des épandages aériens de pesticides doit être réaffirmée.

    Donner un nouveau souffle à l’agriculture biologique

    Le lendemain, les Assises de la bio seront pour le nouveau gouvernement l’occasion de débattre de l’avenir de l’agriculture biologique en France. FNE s’inquiète du contenu de la feuille de route du gouvernement, issue de la conférence environnementale, qui se contente de doubler les surfaces en bio d’ici 2017, pour atteindre 7% de la surface agricole au lieu des 20% en 2020 prévus dans le Grenelle.

    Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge de l’agriculture : « L’agriculture biologique a fait la preuve de son intérêt économique, social et environnemental. Son développement est également nécessaire pour atteindre les objectifs du plan Ecophyto. D’abord car elle se passe de pesticides chimiques, mais aussi parce que certaines pratiques des agriculteurs biologiques peuvent être très utiles aux agriculteurs conventionnels. »

    Ces deux rendez-vous, sur les pesticides et l’agriculture biologique, sont cruciaux et indissociables. FNE demande de la part du Ministre de l’agriculture de la cohérence, des objectifs ambitieux et des mesures concrètes pour les atteindre.

    Pour en savoir plus, télécharger :
    Les propositions de FNE sur les pesticides
    Les propositions de FNE sur l’agriculture biologique

    ecophyto2018.jpg


  • Il faut diminuer radicalement les pesticides

    FNE se félicite des résultats de l'étude Ecophyto R&D, présentés par l'INRA le jeudi 28 janvier 2010. Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE, l'a rappelé dans son intervention en table ronde.

    pesticides_620x465.jpgCe rapport vient confirmer ce que soutient FNE depuis de longues années : l'objectif de réduction de 50 % de l'usage des pesticides est plus que jamais d'actualité, à condition de faire évoluer en profondeur les systèmes agricoles. Dès à présent, une baisse de 30 % est possible sans bouleversement majeur des systèmes de production.

    Le temps n'est plus à la réflexion mais à l'action, afin de mettre en oeuvre au plus vite cet engagement majeur du Grenelle, désormais inscrit dans la loi Grenelle I et dans le plan Ecophyto 2018.

    Le rapport de l'étude coordonnée par l'INRA est disponible ici.
    Pour en savoir plus sur la position de FNE sur les pesticides, cliquer ici.

     

     

    Signez la pétition
    pour l'interdiction du Cruiser
    et l'application immédiate du plan Ecophyto 2018 !
  • stop aux pesticides

    FNE demande l’interdiction du Cruiser et une réduction de 50% de l’usage des pesticides



    Le Ministre de l’agriculture s’apprête à renouveler l’autorisation de mise en vente du pesticide "Cruiser". Opposée à une telle mesure, France abeille_20butinant.jpgNature Environnement lance une pétition en ligne, demandant l’interdiction immédiate du Cruiser et l’application sans retard du plan Ecophyto 2018.

    Utilisé en France depuis janvier 2008 en enrobage de semences de maïs, le Cruiser (produit proche du Gaucho et du Régent), est un insecticide classé dangereux pour l’environnement, dangereux pour les abeilles, les oiseaux et les mammifères sauvages, et très toxique pour les organismes aquatiques.

    On compte en France plus de 1000 espèces de pollinisateurs. Ces dernières années, leur surmortalité a été constatée partout dans le monde. Les abeilles sont particulièrement touchées, avec une mortalité annuelle de 30 à 40 %. Il faut savoir que 35 % du tonnage mondial d’aliments végétaux (fruits, légumes, oléagineux, café, cacao...) * et la survie de plus de 80% des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes !

    .ManifestationCruiserFev2008_m.jpgFace à de tels enjeux agricoles, alimentaires, sanitaires et environnementaux, au nom du principe de précaution, France Nature Environnement demande :
    - d’interdire immédiatement le Cruiser
    - de mettre en œuvre, sans retard et avec la plus grande vigilance, le plan Ecophyto 2018 issu du Grenelle de l’environnement, qui prévoit la réduction de 50% de l’usage des pesticides

    Cette pétition sera envoyée au Ministre de l’agriculture, au moment de l’Assemblée générale de France Nature Environnement, le 14 mars 2009. Elle peut être signée directement sur le site de FNE. FNE étudiera les possibilités d’action en justice si l’autorisation de mise sur le marché du Cruiser devait malheureusement être délivrée.

     

    !§!§!§!§!§ DERNIERE MINUTE §!§!§!§!

     

    Cruiser, autorisation renouvelée

    [ 17/12/2008 17:41 ] Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la pêche a renouvelé l’autorisation pour 2009 de la préparation Cruiser(1), insecticide utilisé en traitement des semences de maïs pour lutter contre le taupin, indique un communiqué du ministère.


    Cette autorisation ne permet qu’un semis avant le 15 mai 2009.

    Elle a été accordée à des conditions restrictives et sous réserve d’un renforcement du suivi de son utilisation, après un avis favorable de l’Agence française de Sécurité Sanitaire des Aliments en date du 14 novembre 2008.

     

     

    LE SITE DE FNE EST EN LIEN SUR LE BLOG DE L'AN VERT (cliquer ici)

    Une pétition en ligne est à signer .