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  • Les voisins de champs traités, victimes collatérales de l'épandage de pesticides

    Bientôt plus de 20 ans que le débat a lieu, 10 ans qu’une directive européenne oblige à prendre des dispositions nationales… et, enfin, on commence à voir poindre des mesures de protection pour tous les riverains des parcelles agricoles traitées. Pourtant, les deux textes censés aller dans ce sens, qui sont soumis à consultation publique depuis le 15 juillet 2019, sont bien loin de garantir une protection optimale aux riverains. Ce véritable enjeu de santé publique doit enfin être pris au sérieux par le gouvernement, c’est pourquoi France Nature Environnement et 34 associations du mouvement lancent une pétition pour une réelle protection de tous les habitants situés à proximité de parcelles agricoles.

    La sortie des pesticides passe en priorité par la protection des riverains

    Voilà bientôt un an que le mouvement des Coquelicots est lancé et que la grogne monte dans les territoires, réclamant au plus vite la sortie des pesticides. Et ça tombe bien. Cet été sont mis en consultation publique deux projets de textes réglementant les mesures minimales de protection des riverains ainsi que les chartes d’engagements d’utilisation des pesticides des agriculteurs. C’est en réalité une obligation légale : la directive européenne 2009/128 impose aux Etats-membres de veiller à ce que l’utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite vis-à-vis des personnes régulièrement exposées.

    Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement : « L’impact des pesticides sur la santé des personnes vivant à proximité des champs agricoles n’est plus à prouver, il y a urgence ! L’Etat a également été enjoint à agir par le Conseil d’Etat dans une récente décision pour prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les riverains fortement exposés aux pesticides sur le long terme. L’Etat doit saisir cette opportunité en appliquant le principe de précaution. Le gouvernement ne peut pas ignorer cet enjeu sanitaire majeur ».

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  • Nous voulons des coquelicots : rassemblement du 5 juillet 2019

    logo-les-coquelicots.svgAvez-vous bien regardé autour de vous? L’été 2019 exauce nos vœux les plus chers : on n’a jamais vu autant de coquelicots dans les champs ou sur le bord des chemins. Et jusque dans le pavé des villes! Le Ciel étant avec nous, occupons-nous comme jamais de nos affaires terrestres. Grâce à votre engagement sans faille, ce pays a commencé de changer. Et la légende d’un pays qui relève la tête face à un empoisonnement présenté comme inéluctable est en train de prendre corps.
    Car légende il y a. Ces milliers de rassemblements (6173 précisément). Ces dizaines de milliers de participants réunis devant les mairies. Ces foires, ces bourses aux plantes, ces salons que vous avez investis par centaines, partout en France pour diffuser l’Appel et glaner des signatures. Ces cocardes, encore, qui ont envahi les vestons et clament notre lutte pour la vie. Ce maire de Langouët qui, comme habité par l’esprit des Coquelicots, écrit à la préfète « je suis responsable de la santé des habitants de ma commune ». Et nous ne sommes pas isolés: près de 9 Français sur 10 ne veulent plus d’un système criminel qui préfère l’empoisonnement à la vie.

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  • Nous voulons des coquelicots rassemblement du 7 juin

    Toujours motivés, les défenseurs de la nature se sont à nouveau réunis ce vendredi à Vouziers et dans de nombreuses villes de France. Pour ce deuxième rendez-vous, les manifestants vouzinois étaient un peu moins nombreux ( environ 25), mais tout aussi déterminés.

    Des points positifs ont été mis en avant, comme la satisfaction de revoir quelques talus fleuris de coquelicots au bord des routes du secteur. Les derniers chiffres connus montrent une augmentation du nombre d'agriculteurs pratiquant le bio, avec une surface cultivée qui atteint 10 % des terres agricoles. Il n'en reste plus que 90% à convertir !

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    Le site national de l'appel nous encourage à poursuivre la mobilisation, voici un extrait de son appel :

    Le temps est chafouin ces jours-ci… Mais bientôt ce sera l’été, et la dispersion. Un été comme les autres ? Non, car quelque chose nous est arrivé depuis 9 mois, qui change tout! Profitons d’avoir un peu plus de temps. Profitons des rencontres avec des gens nouveaux. Profitons de l’été pour faire rayonner autrement encore l’Appel des coquelicots. Et ne désertons pas nos rassemblements mensuels, quitte à organiser des temps informels sur notre lieu de villégiature. Soyons inventifs ! Soyons entêtés !
    La rentrée se prépare déjà activement, où l’on fera entendre une toute nouvelle musique. Amis de partout, nous allons gagner.
    L’association « Nous voulons des coquelicots »

    Le prochain rassemblement est programmé le vendredi 5 juillet, toujours à 18 h 30 devant la Mairie de Vouziers.

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  • Nous voulons des Coquelicots

    Après le premier rassemblement du 3 mai dernier, un nouvel appel à se réunir a été lancé pour ce vendredi 6 juin à Vouziers. Venez nombreux à 18h30 devant l'hôtel de ville de Vouziers pour demander l'arrêt de l'usage des pesticides.

    Un article récent du site nousvoulonsdescoquelicots.org annonce des avancées dans la lutte contre l'agrochimie. En voici l'essentiel :

    Amis des coquelicots, partageons un moment de grâce. Dans trois domaines essentiels pour notre cause, il y a comme une avalanche de bonnes nouvelles.

    1/ D’abord dans la société. Un sondage de l’IFOP commandé par nos amis d’Agir pour l’environnement révèle que 89% des Français sont pour une interdiction totale des pesticides d’ici à cinq ans. Un camouflet spectaculaire pour l’agrochimie et tous les lobbies et désinformateurs qui défendent cette industrie criminelle. Nous sommes évidemment confortés dans notre détermination à avancer. Le peuple et la démocratie sont de notre côté. Et nous n’avons rien à craindre d’un référendum qui marquerait la fin de ce système.

    Par ailleurs, l’agence publique Bio a publié en février son baromètre annuel. Tout change, et dans le bon sens ! En 2018, 57 % des Français estiment avoir changé leurs comportements alimentaires et culinaires. Les jeunes de 18 à 24 ans se tournent vers la bio pour des raisons (relativement) nouvelles : l’éthique sociale, le bien-être animal. Au total, plus de 9 Français sur 10 ont consommé au moins un produit bio en 2018. Et 12% en mangent tous les jours. Soit des millions !

    La société est avec le mouvement des coquelicots.

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  • Nous voulons des coquelicots ! Rassemblement ce vendredi 3 mai à Vouziers

    Appel à l'initiative de Michel Coistia
    Nous voulons des coquelicots. Rassemblons-nous, ce vendredi 3 mai devant l'hôtel de ville de Vouziers à 18h30. Ce sera notre premier rassemblement. Nous nous compterons. Aidez-moi à mobiliser toutes celles et tous ceux qui refusent les pesticides. Participons à ce grand mouvement national largement soutenu par une multitude d'association de défense de la Nature et de la Biodiversité. La Hulotte s'engage dans ce mouvement. Nous sommes du pays de la Hulotte, nous ne pouvons pas rester en marge. Mobilisation générale!

     

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    L'appel national :
    Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

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  • Manifeste : « Zéro pesticide sur toutes les zones non-agricoles ! »

    L’usage des pesticides de synthèse nuit fortement à la biodiversité et à la santé humaine. Pour cette raison, la « loi Labbé » a interdit leur utilisation aux collectivités depuis 2017, et aux particuliers depuis le 1er janvier 2019. Pourtant, 69 herbicides et insecticides de synthèse sont encore autorisés en France sur environ 20 millions d’hectares de zones non-agricoles, dont la plupart accueillent du public (forêts, terrains de sport, parcs et jardin, etc.) Pour la biodiversité et la santé humaine, nous demandons l’arrêt de l’usage des pesticides de synthèse sur toutes les zones non-agricoles.

    Les pesticides de synthèse : un danger pour la biodiversité et l’humanité

    Prudemment appelés produits « phytosanitaires » de synthèse, ils sont généralement utilisés pour éradiquer des espèces animales, végétales ou fongiques. Toutefois, ils ne sont pas utilisés dans des environnements clos et peuvent donc avoir des effets négatifs sur d’autres organismes non-ciblés.

    Aujourd’hui, nous savons que l’usage de pesticides néonicotinoïdes est une des causes principales du déclin dramatique des abeilles. Or, sans elles et sans leur action de pollinisation, ce sont plus d’1/3 de nos ressources alimentaires qui disparaissent. De même, l’usage du glyphosate, désherbant le plus utilisé en France, est corrélé à des troubles de la reproduction chez les mammifères et les oiseaux ainsi qu’à des lésions d’organes vitaux chez les amphibiens et les poissons.

    Les êtres humains subissent des effets similaires. Ainsi, l’expertise collective menée par l’INSERM, montre, chez les riverains de zones d’épandages de pesticides, une plus grande occurrence de leucémies, tumeurs cérébrales, malformations congénitales, troubles neurocomportementaux et du développement.

    Usage interdit aux collectivités et aux particuliers

    Sur la base de ces constats, la « loi Labbé » interdit aux collectivités d’utiliser ou de faire utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades et voiries accessibles ou ouverts au public depuis 2017. Les jardiniers amateurs sont également concernés depuis le 1er janvier 2019, date à laquelle la vente en libre-service de ces produits a été interdite.

    Toutefois, certains lieux publics tels que les cimetières et terrains de sport bénéficient de dérogations, et les jardiniers amateurs peuvent toujours avoir recours aux pesticides de synthèse à condition de les faire appliquer par un professionnel. En outre, de nombreuses zones non-agricoles ne sont pas concernées par cette loi.

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  • Oui à l’autonomie des paysan-ne-s. Non à un Contrat de « subventions » de l’agro-industrie

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Ce lundi soir, le Ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, a signé, au nom du gouvernement, le « Contrat de solutions » porté par la FNSEA*, tête de gondole de l'industrie des phytosanitaires, de l'agro-machinisme et du numérique.

    Ce contrat, qui ne parle jamais de « sortie » des pesticides - objectif que le gouvernement s'est pourtant assigné - est en réalité un contrat de subventions à l'agro-industrie et à ses intrants, au détriment de l'autonomie des paysan-ne-s.

    Qui peut croire que l'UIPP*, l'Union des industries de protection des plantes, pour ne pas dire « vendeur de pesticides », peut fournir les solutions pour accompagner les paysan-ne-s vers une sortie des pesticides ? Autant demander au lobby du tabac de s'occuper de la lutte contre le tabagisme !

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    La Confédération paysanne défend depuis des années un modèle d'agriculture paysanne qui repose sur l'autonomie des paysan-ne-s, dont la sortie des pesticides. Nous dénonçons donc cette signature qui est un aveu d'impuissance et une démission du gouvernement à mettre en place et piloter une véritable politique publique qui accompagne les paysan-ne-s, qui donne réellement des moyens à la recherche, développe la formation et les échanges de pratiques, au-delà d'outils de communication. Des solutions réelles car porteuses d'autonomie pour les paysan-ne-s existent déjà et c'est les nier que de déléguer à l'industrie ce chantier.

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