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Pesticides : l'urgence de réduire l'usage et de promouvoir l'agro-écologie

Hier, l'émission Cash Investigation sur France 2 s'est intéressée aux pesticides, leurs dangers, leur forte présence dans notre environnement et leurs enjeux politiques. Cette très intéressante émission a vivement fait réagir les téléspectateurs qui ont témoigné de leurs inquiétudes face à ce fléau tant pour les citoyens que pour la biodiversité. Extrait du reportage et précisions de France Nature Environnement

 Pour voir l'émission en replay, cliquez ici

La France reste le premier consommateur européen de pesticides.

FNE agit depuis de nombreuses années pour obtenir l'interdiction des pesticides les plus dangereux pour l'homme et pour l'environnement, en particulier les pesticides cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) et les néonicotinoïdes. Rappelant que tous les pesticides sont, par nature, dangereux, la fédération se bat aussi pour une réduction globale de moitié de leur utilisation en France, calculée en nombre de doses (objectif du plan Ecophyto du Ministère de l'agriculture).

Pour réduire l'usage des pesticides, encourageons l'agroécologie

Chaque jour, dans le cadre d'un réseau appelé DEPHY et ailleurs, des agriculteurs s'engagent sur le terrain pour mettre en place des techniques alternatives à l'utilisation de pesticides comme la rotation de cultures ou la mise en place de haies pour héberger des espèces prédatrices des ravageurs des cultures (coccinelles, carabes, etc.). Ils démontrent qu'il est possible de réduire notre dépendance aux pesticides. Déjà en 2010, l'Institut national pour la recherche agronomiques (INRA) avait démontré qu'il est possible de réduire de 30% l'utilisation des pesticides en grandes cultures sans perte de revenu pour les agriculteurs. Ces pratiques, qui sont le fondement de l'agro-écologie, doivent être généralisées. L'agriculture biologique, qui montre la voie d'une production sans intrants chimiques et en lien étroit avec son milieu naturel, constitue l'une des formes les plus abouties d'agro-écologie. Son développement doit être encouragé.

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Commentaires

  • Cela fait des années que l'on dit qu'il y a urgence , cela fait des années que l'on joue aux apprentis sorciers avec la Nature et notre santé , cela fait des années que l'on parle de "Bio"en agriculture !...et pourtant de plus en plus de pesticides nous empoisonnent tous les jours .
    D'ailleurs est-il encore possible de faire réellement du bio?
    Notre agriculture n'est déjà plus compétitive , au niveau mondial , nos agriculteurs exigent moins de "normes" .
    Ce genre d'émission pose très bien les problèmes ,mais sans apporter de solutions .
    Monsieur le Ministre de l'Agriculture semble bien impuissant et tente de nous rassurer avec des objectifs des chiffres des pourcentages à long terme très optimistes ....
    Les abeilles continuent de mourir de plus en plus , de plus en plus d'enfants cancéreux , tout cela on le sait , on connait les causes, mais on continue, comme si on ne pouvait pas faire autrement !... comment lutter contre des Monsanto et compagnie qui nous empoisonnent depuis des dizaines d'années?
    Il faut être réaliste , je pense que notre génération devra se contenter de vivre avec tous ces pesticides en essayant ... si possible ....d'en mettre le moins possible dans notre assiette .

  • C'est vrai, cela fait des années que l'on parle d'agriculture "bio". J'ai entendu ce mot, il y a 50 ans. Où en est-on aujourd'hui ? A 3 à ou 4 % des surfaces cultivées ?

    L'idée de promouvoir le "bio" est généreuse mais les faits réels sont têtus. On n'avance pas.

    Des tentatives sincères dans plusieurs directions, réunions d'information, accords avec des villes pour leurs restaurants scolaires, des coopératives de producteurs locaux prônant les circuits courts, etc, montrent que les avancées sont rares ou timides ou en tout cas peu convaincantes. A mon sens, trop d'obstacles freinent les enthousiasmes.

    D'autres propositions ont été tentées concrètement : "l'agriculture raisonnée" induisant une limitations sérieuses dans l'usage des pesticides, paraît échouer car les "parasites et autres ennemis" des cultures envahissent à nouveau les cultures.

    L'"Agro-écologie" est une voie à essayer. Elle recommande notamment un frein dans les investissements de grandes machines agricoles. Ce qui implique le retour à des travaux artisanaux. Je m'excuse, mais je vois mal le retour de personnes penchées sur les terres et la gratter manuellement. C'est trop dure.

    Il faut (je sais : les "il faut, il n'y a qu'à", faut que", c'est facile à dire), je pense, chercher rapidement une combinaison de ces formes d'agriculture, "bio", "agriculture raisonnée", "agro-écologie", avec la volonté de voir les choses en grand si l'on veut que l'agriculture nourrisse sainement les populations sans abîmer la nature. Ce rêve doit impérativement devenir réalité.
    Daniel

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