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Le Parlement européen fait preuve d’une réelle ambition pour la nature

Les députés européens ont invité la Commission européenne et les États membres à ne pas réviser les directives « Oiseaux » et « Habitats-Faune-flore », socle de la législation de protection de la nature de l'Union européenne.

Les directives « Oiseaux » et « Habitats-Faune-flore » mettent en place un réseau européen pour préserver la nature

Pour arrêter la perte de la biodiversité, l’Europe a mis en place les Directives Oiseaux (1979) et Habitats (1992). Piliers fondateurs de la politique européenne de préservation des espèces et des milieux naturels, ces directives ont abouti à la création de Natura 2000, le plus grand réseau de sites protégés au monde qui couvre aujourd’hui environ 1/5ème des terres européennes et 4% de ses aires marines. La nouvelle Commission européenne effectue actuellement une évaluation approfondie de ces deux textes, qui pourrait conduire à leur révision ou leur réécriture. Cette évaluation passe notamment par une consultation publique à laquelle plus de 90 ONG de protection de l’environnement appellent à répondre massivement.

Réunis à Strasbourg ce 2 février, les parlementaires ont adopté à une très large majorité le rapport de M. Demesmaeker sur l'examen à mi-parcours de la stratégie de l'Union européenne en faveur de la biodiversité. Ce rapport insiste notamment sur une meilleure intégration de la biodiversité dans les politiques sectorielles, dont la politique agricole commune qui devrait, selon ce rapport, réorienter ses financements vers les pratiques agricoles durables. Il souligne également que la mise en œuvre intégrale et l'exécution des directives « Oiseaux » et « Habitats-Faune-flore » ainsi qu'un financement adéquat, sont indispensables pour la réussite de l'ensemble de la stratégie. Il s'oppose donc à toute révision de ces directives, qui font actuellement l’objet d’une évaluation de la part de la Commission européen.

Cette évaluation fait l’objet d’une campagne organisée par les associations européennes de protection de la nature et relayée par notre fédération, France Nature Environnement qui avait notamment rédigé un courrier commun avec la LPO et le WWF aux députés européens la semaine dernière.

Le vote d'hier va dans le même sens que les conclusions du Conseil des Ministres de l'Environnement de décembre dernier sur ce même sujet.

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Commentaires

  • Il est dit plus haut ceci : ".......Natura 2000, le plus grand réseau de sites protégés au monde qui couvre aujourd'hui environ 1/5ème des terres européennes....."
    Pas en Argonne car Natura 2000 ne touche qu'une partie de la vallée de l'Aisne, la confluence Aisne/Aire et quelques autres petits secteurs ruraux.
    1/5ème, soit 20% des terres argonnaises ? On en est loin !
    Daniel

  • Natura 2000 : 475 ha en forêt alluviale du Mont-Dieu , canton des Molières ....avec des Habitats d'intérêts prioritaires ...
    Aulnaie à hautes herbes 26 ha.
    Ormaie frênaie à cerisier à grappes. 286ha
    (habitats en danger de disparition sur le territoire européen) !
    Chênaie pédonculée subatlantique à primevère élevée.
    Tout cela est bien beau , mais il faudrait un plan de gestion au niveau forestier qui tienne réellement compte de la fragilité et de la rareté de cette forêt .
    Hélas l'ONF a besoin d'argent et l'intérêt financier passe avant l'intérêt écologique ....l'argent c'est le nerf de la guerre , et tant que l'Europe ne versera pas une compensation financière à l'ONF en échange d'un réel respect de ces milieux forestiers rares et fragiles , le classement en zone Natura 2000, c'est un peu de la "poudre aux yeux "....demain il sera trop tard.

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