Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fne - Page 40

  • OGM : Ouvrir le débat n'est pas déplacé

    Communiqué de la FNE

     

     

    A l'ouverture du salon de l'Agriculture, le chef de l'Etat a commenté la campagne de communication de France Nature Environnement, la qualifiant de "particulièrement déplacée ".

    Bruno Genty, président de FNE : " Est-il possible dans ce pays d'ouvrir le débat sur les questions agricoles sans que l'on nous reproche d'opposer les français les uns aux autres ? Il n'est pas déplacé de demander la mise en œuvre complète des engagements " agriculture " du Grenelle. Les OGM, les pesticides et les algues vertes constituent autant de risques sanitaires et environnementaux qui concernent l’ensemble de nos concitoyens."

    mais_ogm-b6ac2.jpg

     

    ogm_cp.jpg?mask=530x300

     

    Provoquer le débat...pas la rupture

    La campagne de France Nature Environnement, quelles que soient les interprétations dont elle peut faire l’objet, ne poursuit pas un objectif de rupture avec le monde agricole Cette campagne s’attaque aux excès de l’agriculture industrielle.
    Au-delà des images choc, les idées affichées ne sont pas nouvelles et sont portées par l’association depuis de nombreuses années. Malgré les crispations que cette campagne peut susciter chez certains agriculteurs, FNE entend poursuivre le dialogue engagé avec les représentants d’une profession qu’elle ne veut pas stigmatiser. La réaction de plusieurs grandes organisations agricoles nous rendent optimistes quant à la poursuite du dialogue.

     

     

     

    De l’oxygène pour le Grenelle de l’agriculture

    S’il y a un fait reconnu, c’est bien notre implication dans la concertation menée à l’occasion du Grenelle de l’environnement. Porteuse de nombreuses propositions, notamment en ce qui concerne l’agriculture, France Nature Environnement n’a jamais renoncé à l’élaboration d’un compromis qui, même en nous obligeant à revoir certaines de nos exigences à la baisse, a permis d’obtenir des avancées pour l’environnement. Mais depuis plus d’un an, la mise en œuvre des engagements " agriculture " est en panne.

     

    algue-verte_332.jpg

     

     

    bonnesvacances_cp.jpg?mask=530x300

     

    Réinventer le modèle agricole

    France Nature Environnement a parfaitement conscience de la détresse économique à laquelle est confronté un grand nombre d’agriculteurs. La compétitivité de notre modèle agricole doit s’appuyer sur les objectifs du Grenelle de l’environnement. La mise en place de nouvelles pratiques donne aux agriculteurs l’occasion unique de mettre fin à un modèle ne profitant qu’à une minorité d’entre eux et laissant la grande majorité sur le bord de la route.

    A titre d’exemple, l’arrêt des importations d’OGM pour l’alimentation du bétail est une demande qui va dans le sens d’une meilleure défense des produits issus des terroirs et donc des intérêts économiques du pays.

    Jean-Claude Bévillard, responsable du dossier Agriculture : " Il faut s’engager de façon volontaire pour la réduction des pesticides et l’interdiction des plus dangereux, arrêter l’importation des ogm pour l’alimentation animale et étiqueter la viande " sans OGM ". Dans l’immédiat, il ne faut plus autoriser la moindre extension du cheptel dans les zones affectées par les algues vertes et réduire de 40%, les effluents à la mer d’ici 2014. Il faut un redéploiement des aides publiques pour que l’argent aille vers les agriculteurs qui s’orientent concrètement vers des pratiques compatibles avec ces objectifs. "

    " La mise en œuvre des avancées " agriculture " du Grenelle passe par la mobilisation et la responsabilisation du monde agricole, de l’agro-alimentaire, de la grande distribution, des élus locaux, régionaux et nationaux, et des consommateurs. " conclut Bruno Genty.

  • Photovoltaïque : énergie renouvelable en danger de disparition

    La position de la FNE sur le photovoltaïque


    FNE réitère son soutien aux énergies renouvelables

    Seule alternative possible pour limiter les émissions de GES et faire face à la pénurie et au renchérissement des énergies fossiles, les énergies renouvelables sont incontournables pour tout développement soutenable de nos sociétés. Les caractéristiques de ces énergies : renouvelables, peu émettrices de CO2, décentralisées et présentant moins de risques technologiques et d'impacts que tout autre mode de production, les rendent plus qu’intéressantes.

    Néanmoins, il convient de signaler que :
    - Les énergies renouvelables doivent se montrer exemplaires d’un point de vue environnemental et, en particulier, en ce qui concerne la prise en compte de la biodiversité ;

    - Le développement des énergies renouvelables doit absolument être accompagné d’un très fort renforcement de la maîtrise de la consommation et de l’efficacité énergétique.

    Une électricité à consommer sur place

    La production aléatoire d'électricité (éolien et photovoltaïque) sollicite directement les réseaux. Si l'impact est aujourd'hui encore très faible pour l'éolien en France et négligeable pour le photovoltaïque, les expériences étrangères montrent qu'il faut s'en préoccuper en amont.

    photovoltaique-ardoise.jpgPour FNE, les énergies renouvelables doivent être utilisées le plus localement possible. La priorité doit être portée sur les installations de petites et moyennes puissances, près des lieux de consommation, voire pour le photovoltaïque sur les bâtiments qui l'utilisent en direct. Ceci a pour avantage de limiter le recours aux réseaux et de favoriser l’autonomie énergétique des territoires.

    La priorité doit être donnée au photovoltaïque sur bâti

    Les à-coups de la réglementation voyant les prix de rachat fluctuer au gré d'ajustements pour le photovoltaïque et qui ne s’est jamais vu pour l’énergie nucléaire, condamnent le bon développement de la filière. FNE demande une stabilisation des conditions de raccordement et de rachat pour une durée suffisante permettant aux investisseurs de disposer d'une visibilité suffisante pour développer leurs projets, planifier leur amortissement.. Concrètement, la sortie de crise doit stabiliser les conditions pour les quatre à cinq années à venir en prévoyant la décroissance régulière du prix de rachat.

    La priorité au bâti par rapport aux centrales au sol

    Pour FNE, les centrales au sol sont celles qui posent le plus de problèmes. Ces très grandes centrales, au-delà de 20 à 30 hectares, n'ont pas leur place dans des milieux de qualité, qu'ils soient agricoles, forestiers, naturels ou formant des écosystèmes intéressants avec des espèces protégées. Il existe en France de très nombreux lieux qui pourraient a priori accueillir de telles centrales (sous réserves des études d’impacts) : des sites dégradés, des sites proches d'usines SEVESO seuil haut, des lieux déjà imperméabilisés comme les toitures de parkings ou encore, des friches industrielles…

    Les installations sur le bâti, qu’il s’agisse des bâtis individuels, collectifs ou les grands entrepôts, doivent avoir la priorité par rapport aux installations au sol. Elles combinent plusieurs avantages : pas d'utilisation des sols, utilisation directe de l'électricité produite, implication des particuliers qui sont plus attentifs à leur consommation d’électricité, possibilité par les « grandes toitures » d'avoir des surfaces assez importantes…

    Pour Bruno Genty, président de FNE : « il faut impérativement redresser la filière photovoltaïque, indispensable pour notre stratégie énergétique. Le retard s'accumule aussi sur le développement de l'éolien offshore. Dans le même temps, on voudrait creuser des milliers de puits de gaz de schistes, lancer de nouvelles centrales nucléaires ?! Il faut d'urgence sortir de ce schéma qui nous conduit dans l'impasse et construire dès à présent l'alternative à un modèle dépassé servant les intérêts d'un très petit nombre, contre l'intérêt collectif ».

  • Gaz de schiste : face au mur, la France met les gaz !

    France Nature Environnement et ses associations membres ont découvert avec stupéfaction le très grand nombre de permis exclusifs de recherche pour des hydrocarbures non conventionnels, en particulier les gaz de schiste, délivrés par le précédent ministre de l'environnement Jean-Louis Borloo sur des superficies considérables, sans que la moindre information n'ait été donnée au public et aux associations, en contradiction avec la convention d'Aarhus[1].

    Hydrocarbures mon amour : chaud devant !

    100901schiste-forage-horizontal_8.jpgLe renchérissement du pétrole rend très concurrentielles des ressources d'hydrocarbures dites non conventionnelles, jusque là délaissées, trop chères et trop dangereuses à exploiter. Hélas, si la hausse du prix du pétrole rend les énergies renouvelables désirables, elle pousse aussi l'homme dans ses retranchements tant il est devenu en un siècle dépendant aux hydrocarbures. Qu'importe que ces hydrocarbures soient responsables du réchauffement climatique qui menace notre pérennité ! Qu'importe que la France se soit engagée à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre ? Qu'importe le risque de pollution des eaux pour lesquelles nous nous sommes engagés, avec toute l'Europe, à atteindre le " bon état " à partir de 2015, demain donc ?

    Gaz de schiste : micro-tremblements de terre et pollutions importantes

    La fracturation hydraulique, technique utilisée à ce jour pour exploiter les gisements de gaz de schiste schist_michael-connell_news.jpg?mask=530x300aux Etats-Unis et au Canada, est d'une grande violence puisqu'il s'agit de créer des micro-tremblements de terre pour fracturer la roche en envoyant des milliers de mètres cubes d'eau, de sable et de divers produits chimiques (plus de 500), dont des produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques, afin de récupérer le gaz. De plus, chaque puit ne pouvant drainer qu'une petite quantité de gaz, il faut en creuser un très grand nombre, très proches les uns des autres, avec l'emprise au sol et l'impact paysager induits. Ces forages ont déjà provoqué la pollution de nappes phréatiques rendues impropres à la consommation aux Etats-Unis, jusqu’aux nappes fossiles où l’eau était intouchée depuis des milliers d’années.

    Ouvrir le débat face au risque

    Dans ces conditions, FNE s'interroge sur l'opportunité d'aller vers cette technique. Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement " Il est clair que, une fois les permis de recherche exclusifs distribués, une fois les investissements faits par les industriels pour rechercher les zones exploitables, l'exploitation aura bien lieu si les gisements découverts sont suffisamment rentables quels qu'en soient les risques environnementaux. C'est donc bien avant de commencer les recherches qu'il faut se poser la question de l'éventuelle exploitation en évaluant les conséquences prévisibles ".

    Face aux informations éparses sur les permis de recherche exclusifs délivrés durant l'année 2010 pour des hydrocarbures non conventionnels, la fédération France Nature Environnement (FNE) demande aux ministres en charge de l'environnement et de l'énergie de saisir la commission nationale du débat public (CNDP) avant toute décision d’exploitation et de prendre un moratoire pour les autorisations déjà délivrées. Elle demande en outre à l'Europe une expertise sur la cohérence des politiques européennes afin de vérifier si l'éventuelle exploitation de ces hydrocarbures menace la mise en œuvre des directives eau et énergie-climat.

      1]  Convention d'Aarhus : la convention d'Aarhus porte sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement.

  • Pour une agriculture plus verte

    La Politique agricole commune va être réformée.

     

     C'est le moment de faire entrer les critères environnementaux de manière décisive pour la délivrance des fonds européens.

    La FNE a fait des propositions en ce sens :


    Pour aller plus loin, la fédération a formulé des propositions pour que la PAC de demain permette aux 14-15_jachere.jpgagriculteurs européens de continuer à produire tout en préservant l’environnement.

    FNE propose que les aides européennes reposent désormais sur un contrat entre l’agriculteur et la société. Pour toucher les aides européennes, l’agriculteur devrait s’engager à diversifier ses productions (minimum 4 cultures par exploitation agricole), à réserver 5% de son exploitation à la biodiversité (haies, bosquets, mares…) et à réduire l’utilisation d’intrants (engrais, pesticides, carburants…).
    Des aides supplémentaires seraient versées aux agriculteurs qui vont plus loin, en apportant un « plus » à l’environnement, notamment l’agriculture biologique et l’agriculture de haute valeur environnementale issue du Grenelle.

  • Politique Agricole Commune : des propositions

    Après avoir répondu au débat public de la Commission européenne sur les grandes orientations de la PAC après 2013, FNE publie des propositions plus concrètes.

    Agriculture.JPGFNE propose que demain les aides publiques à l'agriculture soient versées sous la forme d'un contrat entre l'agriculteur et la société.

    Un premier socle d'aides rémunérerait la production alimentaire durable, pour les agriculteurs qui respectent des critères environnementaux : une place laissée à la nature dans les exploitations agricoles, une moindre utilisation d’intrants (pesticides, engrais, carburant…), des cultures plus diversifiées.

    Des aides ciblées devront aussi soutenir les prestations environnementales fournies par l’agriculture biologique et l’agriculture de Haute Valeur Environnementale, et par les exploitations situées dans des espaces à enjeux particuliers comme par exemple les zones Natura 2000.

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Grenelle II : Mesdames et Messieurs les députés, soyez ambitieux !

     

    Demain s’ouvriront à l’Assemblée les débats sur le projet de loi Grenelle II, dans un contexte délicat. Depuis plusieurs semaines, plusieurs signaux négatifs sont survenus. FNE appelle les députés à faire preuve de responsabilité et d’ambition environnementale.

    (Un communiqué de la FNE)


    Un texte rogné
    Le projet de loi Grenelle 2, boîte à outils législative pour mettre en œuvre des engagements issus du Grenelle de l’Environnement, n’est pas parfait. Certes, nous ne saurions régler tous les problèmes environnementaux d’un coup de texte magique. Mais aujourd’hui, nous sommes inquiets de voir ce texte rogné sur certains points : classement en ICPE de l’éolien notamment, opposabilité de la trame verte et bleue, affichage environnemental... Les engagements du Grenelle doivent être mis en œuvre !

    chat_environnement.gifTraduire le compromis de 2007

    « Nous appelons les députés à la responsabilité et à l’unité pour voter ce texte. Ce projet de loi correspond à une étape qui doit traduire le compromis de société atteint en 2007, lors du Grenelle de l’environnement. Et cette étape doit être franchie par le haut : le texte doit sortir de ces débats enrichi, et non amoindri », déclare Bruno Genty, président de FNE.

    FNE et ses associations membres attendent encore beaucoup de ce texte. Que ce soit sur la concrétisation des schémas régionaux climat-air-énergie, la reconnaissance de l’agriculture à Haute Valeur Environnementale, l’opposabilité de la Trame Verte et Bleue (TVB), ou bien encore la construction de la gouvernance avec les cinq familles d’acteurs dans les territoires, nous pouvons et nous devons encore avancer.

    La loi, une étape

    Traduction d’un processus entamé il y a trois ans, la loi Grenelle II ne saurait toutefois être son aboutissement. Nous avons encore beaucoup de chemin devant nous : nous devrons demain continuer à avancer sur la démocratie environnementale et la poursuite du dialogue, sur la déclinaison et l’application des engagements du Grenelle sur le terrain, dans chaque région, et sur la construction d’une économie en phase avec notre environnement.

    FNE continuera à être force de proposition après le vote de la loi, notamment en recensant les engagements du Grenelle qui n’auront pas été satisfaits.

  • Un EPR à Penly : la réaction de FNE


    Le Président de la République vient d’annoncer la création d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Penly en Seine Maritime. Réaction de FNE.

    FNE exprime un sentiment de révolte à la suite de l’annonce par le Président de la République de la création d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Penly en Seine Maritime. Cette décision est sans doute conforme à l’intérêt du lobby nucléaire mais pas à l’intérêt général.

    Une erreur historique. Lors de son discours de clôture du Grenelle de l’environnement, le 26 octobre 2007, le Président de la République avait déclaré : « je ne veux pas de nouveaux sites nucléaires ». Nicolas Sarkozy avait également déclaré : « Il y aura donc bien une réduction de la part du nucléaire dans notre consommation d’énergie ».

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE, « le développement du nucléaire est contraire à celui des énergies renouvelables. Il faut en finir avec un modèle énergétique centralisé, fragile en consommation de pointe, inadapté aux territoires et contraire à l’objectif premier de réduction de la consommation d’énergie, négocié lors du Grenelle de l’environnement. »

    nuke.jpgLa relance par l’atome ? Le 19 décembre 2008, lors d’une réunion en présence des associations, Nicolas Sarkozy s’était engagé à ce que le plan de relance soit vert et pas gris.

    Sébastien Genest poursuit : « Nous sommes consternés par l’empilement de décisions à courte vue : relance de trois programmes autoroutiers, octroi d’aides d’Etat au secteur automobile ou aéronautique sans contreparties environnementales, assouplissement des conditions de création des installations classées, création d’un nouvel EPR ……autant de décisions contraires à l’impératif d’une relance à la fois fnelogonb.jpgéconomique et écologique. Ces décisions irrationnelles ne peuvent être compensées par des mesures de verdissement ».

    Un grave recul de la démocratie écologique. FNE rappelle que le droit de l’environnement impose que le débat public soit organisé à un « moment où toutes les options sont encore ouvertes » et avant qu’une décision publique ne soit prise.

    Arnaud Gossement, porte parole de FNE, déclare : « Le nucléaire ne se satisfait que de la politique du fait accompli. La décision de créer un nouvel EPR est une atteinte à la démocratie écologique puisque la concertation n’a eu lieu qu’avec le lobby nucléaire ! Désormais, pourquoi se donner la peine d’organiser un simulacre de débat public dès lors que les dés sont jetés ? ».

    FNE rappelle que la décision de création du premier réacteur nucléaire EPR à Flamanville avait déjà été prise avant même l’organisation d’un débat public, par la loi du 13 juillet 2005 d’orientation sur l’énergie. Pendant le débat public lui-même, Jacques Chirac, alors Président de la République, avait confirmé la décision de créer l’EPR…FNE avait alors engagé plusieurs actions en justice contre les autorisations délivrées pour la construction de ce réacteur.

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!