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centrale nucléaire - Page 14

  • Pertes record chez Areva

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"du 3 mars 2015.

    Ni les contribuables, ni les travailleurs ne doivent payer la facture des délires atomiques !

    Alors qu’Areva s’apprête à rendre public l’état de ses comptes et à confirmer une perte record de près de 5 milliards d’euros, le Réseau “Sortir du nucléaire“ alerte sur les conséquences à venir de ce gouffre financier. Facture payée par les contribuables et les travailleurs, dégradation prévisible de la sûreté : voilà le résultat de la politique mégalomane d’Areva. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ s’oppose à tout soutien à une industrie en bout de course et exige une transition urgente vers les énergies renouvelables.

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  • Fessenheim : la centrale à l'arrêt

    Il ne faut cependant pas se réjouir trop vite, cet arrêt n'est pas lié à une fermeture définitive de la plus vieille centrale nucléaire de France.

    Un  manque d’étanchéité sur une tuyauterie a obligé EDF  a stopper l'unité n°1 de Fessenheim hier. Si le nucléaire constitue par nature un mode de production d'électricité à risque, le fait de prolonger l'utilisation d'installations au-delà de leur durée de vie normale ne fait que majorer la possibilité de survenue d'incidents ou d'accidents.

    Le quotidien "L'Alsace" rapporte : "Hier soir, peu avant 19h, l'unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été mise à l'arrêt à la suite d'un défaut d'étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines (hors zone nucléaire)."

    L'unité de production numéro 2 étant en arrêt pour maintenance, c'est donc toute la production de Fessenheim qui a été stoppée provisoirement.

    Pour que la centrale soit arrêtée définitivement, il faudrait une volonté politique forte, ce qui ne semble pas évident actuellement.

    Pourtant Fessenheim ne se contente pas d"être la plus veille centrale nucléaire en activité, elle cumule d'autres inconvénients majeurs :

    Elle se situe en zone d'activité sismique notable.

    Sa conception n'a pas pris en compte des éléments jugés désormais indispensables (double enveloppe, radier étanche en cas de fuite du corium ( qui résulte de la fonte du cœur nucléaire d'une centrale).

    Elle est construite sur une des plus grande nappe d'eau potable d'Europe.

    Elle est à proximité de la Suisse et de l'Allemagne, et les autorités de ce pays viennent de rappeler leur position à ce sujet.

     

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  • Le nucléaire, religion d’Etat en France

    Communiqué de Greenpeace le 13 février 2015

    La proposition de loi UMP adoptée jeudi 5 février à l’Assemblée nationale, à la quasi-unanimité, alourdit les sanctions en cas d’intrusion sur un site nucléaire. À l’initiative de ce texte, le député UMP Claude de Ganay, maire de Dampierre-en-Burly de 1995 à 2014, qui n’a pas dû apprécier la visite de nos militants dans la centrale de sa commune en 2007.

    Désormais, toute intrusion dans une centrale nucléaire sera passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Ces peines seront portées à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende lorsque l’infraction est commise en réunion ou « lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie d’un acte de dégradation ». Elles sont portées à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende lorsque l’infraction est commise avec l’usage ou la menace d’une arme.

     

    Cependant, le député n’a pas obtenu tout ce qu’il voulait, à savoir le changement du statut juridique des centrales. Il aurait souhaité qu’elles soient inclues dans le registre militaire des « installations hautement sensibles », ce qui aurait permis, par exemple, aux gendarmes de faire usage de leurs armes sans attendre d’être en légitime défense.

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  • La centrale de Chooz condamnée pour une pollution à l'acide sulfurique

    La centrale de Chooz, située très près de la frontière est surveillée par nos voisins belges, qui craignent des conséquences négatives de l'exploitation de l'installation  pour leur population.

    Voici un article repris de la Radio Télévision belge, daté du 21 janvier 2015.

    "Le Tribunal de police de Charleville-Mézières a condamné ce matin EDF pour une fuite d’acide sulfurique dans la Meuse, survenue le 2 juillet 2013. Environ 80 litres de produit corrosif ont été accidentellement déversé dans le fleuve. EDF estime qu’il n’y a pas eu de dégâts à l’environnement. Les associations environnementales taxent l’électricien de « délinquant environnemental récidiviste » !

    Récidiviste ? Oui, car la centrale de Chooz (voisine de la Province de Namur) avait déjà été condamnée en juillet 2014 pour une première fuite survenue en 2011, beaucoup plus importante celle-là. A l’époque, ce sont des milliers de litres d’acide sulfurique qui avaient été déversés accidentellement dans la Meuse. La fuite provenait du circuit de traitement antitartre dans la tour de refroidissement du réacteur n°1.

    Poursuivi une première fois devant le Tribunal de police de Charleville-Mézières, le propriétaire de la centrale, EDF, n’avait pas nié l’incident mais s’était défendu en affirmant que la fuite n’avait pas eu d’impact sur l’environnement. Le 30 juillet 2014, la justice française donnait néanmoins raison au réseau " Sortir du nucléaire ", à l’initiative des poursuites, en condamnant EDF à une amende pour imprudence et manque de transparence.

    Entretemps, une deuxième fuite s’était produite, le 2 juillet 2013, d’une ampleur moins importante. Ce sont environ 80 litres d’acide sulfurique cette fois qui s’étaient échappés dans la Meuse. La nouvelle fuite provenait probablement d’un joint mal positionné suite à une opération de maintenance. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire française, EDF ne s’est pas donné les moyens pour surveiller cette intervention de maintenance.

    Toujours est-il que le tribunal de Charleville-Mézières a de nouveau condamné EDF à plusieurs milliers d’euros d’amende, ainsi qu’à des dommages et intérêts au bénéfice des associations environnementales parties au procès."

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    Photo CLAUDE PAUQUET - BELGAIMAGE

  • "Programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs" : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les propos inacceptables de Ségolène Royal

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la prise de position de Ségolène Royal pour sauver une filière en déroute et demande à être reçu par la ministre.

    Après avoir repoussé la fermeture de Fessenheim, laissé planer un flou artistique sur la réalité de la réduction de la part du nucléaire et la fermeture effective de réacteurs, Ségolène Royal vient de dévoiler l’ambition du gouvernement de prévoir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Il est inacceptable qu’une ministre de l’écologie, membre d’un gouvernement élu sur une promesse de réduction de la part du nucléaire, propose de prolonger de plusieurs décennies l’impasse nucléaire pour la France.

    fde3dd3413a8e9e5dc35cf3bb1b34371.jpgPar quoi Ségolène Royal compte-t-elle d’ailleurs remplacer les réacteurs existants, alors que l’EPR apporte chaque jour une démonstration de fiasco économique et industriel ? Propose-t-elle de parier sur une hypothétique génération de nouveaux réacteurs qui n’existe que sur le papier ?

    Ségolène Royal taxe également d’"idéologique" la mise en place d’un âge limite pour les réacteurs. En s’asseyant sur les limites physiques des centrales (annoncées pour un fonctionnement de 30 ans à pleine puissance) et sur les mises en garde de l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même, qui répète que "la prolongation au-delà de 40 ans n’est nullement acquise", c’est Ségolène Royal elle-même qui fait preuve d’un positionnement idéologique : celle de la défense envers et contre tout d’une industrie dangereuse et au bord de la banqueroute.

    Alors que le nucléaire est en déclin partout dans le monde, étranglé par ses coûts et des risques trop élevés (Voir analyse de Mycle Schneider, rédacteur du World Nuclear Industry Status Report), que le problème des déchets radioactifs reste mondialement insoluble et que l’urgence climatique impose de donner la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, les propos de Ségolène Royal ne sont pas seulement dangereux : ils représentent un contresens total, qui laisse douter de la capacité de la France à accueillir une conférence mondiale sur le climat.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à être reçu par Ségolène Royal afin de lui réaffirmer l’urgence d’une sortie complète du nucléaire et d’une limitation à 30 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs et obtenir des explications sur ces propos inacceptables.

  • La Suisse vote pour un abandon progressif du nucléaire

    Note de la Radio Télévision Suisse
    Après cinq jours de débats, la Chambre basse dit lundi soir souhaiter un abandon progressif du nucléaire en Suisse. Les vieilles centrales devraient toutefois être débranchées après 60 ans.

    francois-maret-menace-nucleaire-suisse.jpgLes deux vieux réacteurs atomiques de Beznau devraient être débranchés au plus tard en 2029 et 2031. Dans la stratégie nucléaire 2050, le Conseil national leur a accordé lundi une durée de vie maximale de 60 ans. Les centrales de Gösgen et Leibstadt pourraient en revanche disposer d'un régime extensible.

    Après cinq jours de débats, la Chambre du peuple a adopté la stratégie énergétique 2050 par 110 voix contre 84 de droite. Les Etats doivent encore se prononcer avant que les dés soient jetés.

    Nouvelles centrales interdites

    Comme durant le reste du débat, la droite dure a tenté de garder la porte ouverte à l'atome. Par 115 voix contre 77, le National a refusé de supprimer la disposition interdisant la construction de nouvelles centrales atomiques.

    Le National (l'assemblée nationale suisse, note de l'An Vert) a créé la surprise en tranchant le calendrier de la sortie du nucléaire. Alors que certains observateurs prédisaient un échec total lors du vote d'ensemble, la majorité s'est montrée plus restrictive que sa commission préparatoire.

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  • Le nucléaire, ça eut payé ...

    Pour reprendre la formulation d'un sketch connu de Fernand Raynaud, le nucléaire, ça eut payé, mais ça ne paye plus !

    Areva, le fleuron français de l'industrie nucléaire, vient de rendre public un communiqué annonçant de mauvais résultats pour 2014 et 2015. Les comptes de l'entreprise sont plombés par les difficultés rencontrées sur le chantier de l'EPR finlandais. Les retards liés à des problèmes techniques s'accumulent, et des tensions fortes apparaissent entre le constructeur et les autorités finlandaises.

    Et c'est ce même type de centrale nucléaire que la France a choisi pour remplacer les réacteurs qui arrivent en fin de vie. Il y a de quoi être inquiet sur la pertinence de ce choix, qui met l'avenir énergétique national à la merci d'une technologie non maitrisée.

    "Le Monde" annonce ce jour un nouveau retard pour la mise en service de l'EPR de Flamaville :

    "Le chantier de ce qui devait être la vitrine commerciale de l'un des premiers EPR dans le monde a commencé en 2007. Prévu pour 2012, le démarrage du réacteur avait déjà été repoussé à 2016, accusant alors quatre ans de retard. Ces travaux étaient estimés au début de 2014 à 8,5 milliards d'euros, un montant presque trois fois supérieur à celui annoncé à son lancement.

    Un peu plus tôt, une autre source proche du dossier avait précisé que de nouveaux « surcoûts importants » étaient à prévoir, sans les chiffrer, mais EDF n'a pas confirmé."

    Voici ce que dit le quotidien spécialisé "Les Echos à propos de la situation financière d'Areva :

    La situation s’aggrave chez Areva. Le groupe nucléaire public a annoncé mardi soir dans un communiqué diffusé avant la clôture de la Bourse qu’il ne tiendrait pas son objectif d’un cash-flow opérationnel libre « proche de l’équilibre » en 2014 et qu’il suspendait l’ensemble des perspectives financières qu’il s’était fixées pour les deux années suivantes. La cotation du titre a été suspendue à la Bourse de Paris à 16H37 à la demande du groupe, a indiqué l’opérateur boursier Euronext  (...)

    Le magazine « Challenges » a indiqué ce matin que le groupe allait annoncer « au cours des prochains jours » un « important profit warning », avec une perte nette sur l’exercice 2014 à hauteur de 1 milliard d’euros. Au premier semestre, le groupe a déjà perdu 694 millions d’euros et a déjà révisé en baisse ses objectifs d’activité, d’excédent brut d’exploitation et de cash-flow libre. Selon « Challenges », deux mesures sont aussi à l’étude au sein du gouvernement : « l’Etat pourrait injecter 2 milliards d’euros dans Areva, grâce à des sommes provenant de la vente d’actifs dans d’autres sociétés de la filière nucléaire ». Par ailleurs, « la création d’une société de défaisance est envisagée, pour loger et externaliser les activités ultra-déficitaires en même temps qu’imprévisibles ».

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