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avortement

  • Partout, manifestons le 28 septembre pour défendre le droit à l’avortement

    Communiqué LDH

    Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement.

    Il y a un an, la Cour Suprême des États Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental. En Europe, Malte et Andorre interdisent totalement l’IVG. En Pologne et en Hongrie, les restrictions majeures confinent à l’interdiction. En Italie et en Espagne, l’application de la loi est considérablement entravée par des professionnel-le-s, s’abritant derrière leur clause de conscience, ou par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins.

    De nombreux pays dits démocratiques, poussés par la progression des extrêmes droites, se désengagent de ce droit fondamental pour les femmes. De fait, ils désagrègent les démocraties.

    Le 28 septembre, nous afficherons haut et fort  notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays qui interdisent totalement ou partiellement le droit à l’avortement !

    Nous affirmerons que les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains !

    En France, le respect des droits des femmes exige de la part du gouvernement, non des discours emphatiques, des effets de manche ou des postures, mais des actes constructifs et des budgets conséquents.

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  • Journée du 28 septembre : le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

    Communiqué commun

    Aux Etats-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents Etats. À ce jour déjà 18 Etats interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.

    Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.

    Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.

    Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.

    En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est
    un droit.

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  • Droit à l'avortement

    Communiqué d'Amnesty International le 12.05.2022

    Ces 25 dernières années, plus de 50 pays ont modifié leur législation pour faciliter l’accès à l’avortement, en reconnaissant parfois son rôle essentiel pour la protection de la vie, de la santé et des droits fondamentaux des femmes, des filles et des personnes trans. Pour autant, dans de nombreuses régions du monde, ce droit est encore fragilisé voire interdit.

    Le 21 février 2022, la Colombie a dépénalisé l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Une décision historique rendue possible par la mobilisation de milliers de femmes dans le pays.

    En 2020, l'Argentine et l ’Irlande ont réalisé des avancées historiques dans le domaine de la protection des droits sexuels et reproductifs des femmes en dépénalisant l’avortement. Au Mexique, la Cour suprême a rendu le 7 septembre 2021 un arrêt progressiste encourageant.  

    Ces décisions ont été rendues possibles grâce à des années de lutte auxquelles nous avons participé. Mais, cette lutte continue car de nombreux pays comme les États-Unis font marche arrière mettant en danger la vie de millions de femmes. Au Texas, la loi de septembre 2021 interdit d’avorter dès six semaines de grossesse : à cette date, la plupart des personnes concernées ne savent pas encore qu’elles sont enceintes. Cette loi va même plus loin avec une disposition sans précédent en criminalisant toute personne qui aiderait une autre à avorter. Cela signifie que les centres de santé et leur personnel risquent d’être poursuivis en justice, tout comme les membres de la famille ou les amis.  

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  • La Cour suprême des États-Unis serait sur le point d’annuler le droit à l’avortement

    Extraits de l'article de radio-canada

    La Cour suprême des États-Unis pourrait annuler l’arrêt Roe contre Wade, un jugement historique qui a légalisé l’avortement dans tout le pays en 1973, selon ce qu’a révélé le journal Politico, grâce à une violation étonnante de la confidentialité du processus de délibération des juges.

    L'arrêt Roe c. Wade était totalement infondé dès le début, peut-on lire dans le projet d’opinion rédigé par le juge conservateur Samuel Alito le 10 février et obtenu par Politico lundi.

    La conclusion inéluctable est que le droit à l'avortement n'est pas profondément enraciné dans l'histoire et les traditions de la nation, selon lui. Il n'est protégé par aucune disposition de la Constitution.

    Si cette conclusion est retenue, l’avortement ne sera plus un droit protégé par le fédéral. Chaque État sera libre d'interdire ou d'autoriser l'avortement.

    Selon Politico, qui cite une personne ayant connaissance des délibérations de la Cour, quatre autres juges conservateurs – Clarence Thomas, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett – ont voté avec Samuel Alito.

    Des sources de CNN ont révélé que le juge en chef de la Cour suprême, John Roberts, ne voulait pas annuler complètement Roe contre Wade, ce qui signifie qu’il aurait été en désaccord, au moins en partie, avec le projet de Samuel Alito, probablement avec les trois juges libéraux.

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  • Le Texas restreint violemment le droit à l’avortement

    Le 1er septembre 2021, la loi anti-avortement TX SB8 entre en vigueur au Texas. Cette loi rétrograde met en danger la vie de milliers de femmes.

     

    Désormais, il est interdit d’avorter au-delà de six semaines de grossesse au Texas. À cette date, la plupart des personnes enceintes ne savent même pas encore qu’elles le sont.

    Cette interdiction va avoir de graves conséquences, en mettant en danger la vie de personnes et en rendant passibles de poursuites des professionnels de santé qui fournissent des soins vitaux. Elle doit être condamnée sans équivoque car elle réduit à néant plusieurs décennies de garanties obtenues pour le bien-être de toutes les femmes, les filles et les personnes enceintes.

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  • IVG, un accès restreint dans les Ardennes

    Alors que les députés doivent examiner cette semaine un texte de loi modifiant les conditions d'accès à l'IVG, les femmes habitant les Ardennes ne bénéficient pas des conditions minimales pour accéder aux dispositions prévues par la législation actuelle.

    Les sections de Charleville et de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme se sont adressées aux députés ardennais pour dénoncer les manquements existants et pour réclamer la mise en place d'améliorations nécessaires.

    Vous trouverez ci-dessous une copie de ce courrier.

    Image-Intranet-Brochure-IVG.png

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  • Droit à l’avortement : un combat sans fin

    Communiqué LDH

    Au cours des dernières décennies, les femmes ont conquis de nouveaux droits dans différents secteurs, mettant ainsi à mal des siècles de domination patriarcale. Mais, partout dans le monde, le chemin parcouru reste d’une grande fragilité et des retours en arrière sont toujours possibles, parce que tout ce qui touche à l’émancipation des femmes bouleverse un ordre établi par les hommes et pour les hommes. Bien que condition première de cette égalité, le droit de vivre sa sexualité sans procréer, d’être enceinte ou pas, de mener à terme sa grossesse ou non, est aujourd’hui encore loin d’être reconnu comme un droit fondamental pour toutes les femmes.

    Ainsi, 36% des femmes vivent dans un pays où l’avortement est interdit et, à l’échelle planétaire, une femme meurt toutes les neuf minutes à la suite d’un avortement clandestin. En Argentine, par exemple, la loi autorisant l’avortement n’est toujours pas votée, tandis qu’au Brésil le gouvernement en place ne cesse d’en durcir les conditions d’accès. L’Europe n’échappe pas aux tentatives de régressions : en témoigne ce qui se passe en Pologne ou en Slovaquie. Quant à Malte, l’avortement y reste criminalisé, sans exception.

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