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amnesty international - Page 4

  • Venir en aide aux Afghanes, cibles de la « guerre contre les femmes » des talibans

    Tribune,publié le 28.08.2023 par Amnesty International

    Depuis le 27 août 2021, date de fin du pont aérien entre Kaboul et la France, les libertés se sont drastiquement réduites et le pays vit désormais sous une chape de plomb, dans une illusion sécuritaire et une répression féroce à l’encontre de tous ceux qui contestent le régime en place.

    Depuis, surtout, le nouveau régime mène une guerre sans merci contre ce qui semble représenter le danger le plus redoutable à ses yeux. Un ennemi omniprésent en Afghanistan, mais vulnérable, sans arme, et en grande partie abandonné de la communauté internationale : la femme afghane.

    Un potentiel crime contre l’humanité 

    Ce à quoi nous assistons, en effet, est une véritable campagne de persécution organisée, généralisée et systématique, fondée sur le genre. Un des pires systèmes de domination mis en place dans le monde au niveau étatique pour contrôler et effacer l’existence des femmes dans l’espace public. Cette « guerre contre les femmes », comme nous l’avons qualifiée dans notre rapport publié en mars 2023, pourrait ainsi constituer, selon notre analyse, un crime contre l’humanité, dont les auteurs, nous l’espérons, devront répondre un jour devant les juridictions nationales ou internationales.

    20 ans d’avancées pour les droits des femmes phagocytées par les talibans

    La faillite de l’État afghan, notamment dans l’arrière-pays où ses missions régaliennes (santé, éducation, sécurité) n’étaient plus assurées, est sans doute à l’origine du retour des talibans au pouvoir. Mais depuis plus de vingt ans, toute une génération de filles avait pu avoir accès – au moins dans la capitale et dans les grandes villes – à un minimum d’éducation, à un travail dans la fonction publique ou même à la direction de sociétés privées.

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  • Au Soudan, la population confrontée à des horreurs inimaginables

    Extraits de l'article d'Amnesty International publié le 03.08.2023

    Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est en proie à un violent conflit opposant les deux principales forces armées du pays. Attaques délibérées et aveugles, pillages systématiques, violences sexuelles… Nous publions un nouveau rapport pour dénoncer l’ampleur des violations et des crimes de guerre commis à travers le pays.

    Partout au Soudan, les civil·es sont confrontés chaque jour à une horreur inimaginable. Alors qu’une lutte acharnée opposent les Forces d’appui rapide (RSF) et les forces armées soudanaises (SAF) pour le contrôle du territoire depuis le 15 avril 2023, nous dénonçons les atteintes massives aux droits humains commises contre la population civile. 

    Les deux principales forces armées du pays qui s’opposent, mènent des attaques aveugles et délibérées contre des civils. Ils n’hésitent pas à cibler des bâtiments publics (hôpitaux, églises…), des infrastructures humanitaires et se livrent à des pillages.  

    Des gens sont tués chez eux ou alors qu’ils cherchent désespérément de la nourriture, de l’eau et des médicaments. Ils sont pris entre deux feux quand ils s’enfuient, et abattus délibérément lors d’attaques ciblées.  

    Des dizaines de femmes et de filles n’ayant parfois pas plus de 12 ans ont été violées et soumises à d’autres formes de violence sexuelle par des belligérants des deux camps. Il n’y a pas d’endroit sûr.  

     

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  • Iran : les femmes qui défient le port obligatoire du voile font face à une répression accrue

    Depuis avril 2023, les autorités iraniennes intensifient la répression contre les femmes qui défient les lois liberticides et discriminantes sur le port obligatoire du voile, et choisissent de ne pas le porter en public. Nous dénonçons ces atteintes graves aux droits des femmes en Iran.

    Depuis avril 2023, une nouvelle campagne de répression contre les femmes non voilées fait rage en Iran. 

    Alors que depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, les Iraniennes et Iraniens manifestent courageusement pour réclamer plus de libertés et le respect de leurs droits fondamentaux, les autorités redoublent de méthodes oppressives pour contrôler et punir les femmes et les jeunes filles.

    Au lieu d’entendre le message scandé à l’unisson dans les rues du monde entier « Femme, Vie, Liberté », les autorités iraniennes continuent de violer gravement leurs droits sociaux, économiques, culturels, civils et politiques et de restreindre leur liberté de mouvement. 

    Ce que nous dénonçons :  

    Plus d'un million de femmes qui ont été photographiées et identifiées alors qu’elles ne portaient pas de voile dans leur voiture, ont reçu, selon les autorités, des SMS d'avertissement les prévenant que leur véhicule risquait de leur être confisqué. Des milliers de menaces ont déjà été mises à exécution. 

    Des centaines d'entreprises ont été fermées de force pour ne pas avoir fait respecter les lois sur le port obligatoire du voile.  

    D'innombrables femmes se sont vu refuser l'accès à l'éducation, aux services bancaires et aux transports publics.  

    Les tribunaux ont également imposé des peines dégradantes aux femmes reconnues coupables d'avoir enfreint les lois sur le port obligatoire du voile (obligation d’assister à des séances de conseil pour "comportement antisocial", de laver des cadavres à la morgue, de fournir des services de nettoyage dans les bâtiments publics etc.) 

    Le "projet de loi visant à soutenir la culture de la chasteté et du hijab", qui renforcerait encore la discrimination, en privant les femmes et les jeunes filles qui choisissent de ne pas porter le voile de leurs droits humains, y compris de leurs droits sociaux et économiques. Elle exposerait par ailleurs toutes celles et ceux qui soutiennent le droit des femmes à choisir leur mode d'habillement, à de longues peines d'emprisonnement, à la flagellation ou encore à des interdictions de voyager. 

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  • Arabie Saoudite : Emmanuel Macron doit intervenir pour empêcher l'exécution de sept jeunes hommes

    Vendredi 16 juin, le Président de la République française reçoit le Prince héritier d’Arabie Saoudite à l'Elysée. Amnesty international France demande solennellement à M. Emmanuel Macron d’intervenir auprès de Mohammed Ben Salman pour exiger de l’Arabie Saoudite qu’elle suspende l’exécution des sept jeunes hommes condamnés pour des faits commis alors qu’ils étaient mineurs.

     

    Nous engageons la France à user de toutes son influence auprès des autorités saoudiennes afin qu’elles mettent immédiatement un terme aux exécutions et qu’elles instaurent un moratoire officiel sur les exécutions, comme première étape vers l’abolition de la peine capitale.

    Malgré l’engagement des autorités saoudiennes à mettre fin au recours à la peine de mort contre les personnes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, sept jeunes hommes risquent d’être exécutés à tout moment, leur condamnation ayant été confirmée en appel.

    Les sept hommes avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, et l’un d’eux n’avait que 12 ans. Ils n’ont par ailleurs pas pu consulter d’avocat pendant toute la durée de leur détention provisoire. Leurs condamnations à mort ont été confirmées en appel entre mars 2022 et mars 2023. Six de ces hommes ont été condamnés pour des infractions liées au terrorisme et le septième pour vol à main armée et homicide, à l’issue de procès iniques entachés d’« aveux » extorqués sous la torture.

    Leur exécution marquerait une inquiétante intensification du recours à la peine capitale, qui est déjà à un niveau record. Le nombre d’exécutions menées dans le pays ayant déjà été multiplié par sept au cours des trois dernières années.

    « Les autorités saoudiennes se sont engagées à limiter le recours à la peine de mort et ont adopté des réformes juridiques interdisant le recours à la peine capitale contre les personnes qui étaient âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés. Si les autorités veulent que ces engagements soient pris au sérieux, elles doivent ordonner la suspension immédiate de l’exécution des sept hommes, qui étaient mineurs au moment de leur arrestation », a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.

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  • Afghanistan : les crimes de guerre des talibans au Panjshir

    C'était le bastion historique de la résistance aux Talibans. Désormais, dans la vallée du Panjshir, les habitants vivent toujours dans la peur des talibans qui s'en prennent à la population civile dans le but de l'obliger à obéir et à se soumettre.

    Dans la province du Panjshir, les talibans infligent une véritable sanction collective à la population civile. Ils commettent un crime de guerre. C'est ce que nous dénonçons dans un nouveau rapport intitulé ‘Your Sons Are In The Mountains’: The Collective Punishment of Civilians In Panjshir by the Taliban. Il recense de graves violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des arrestations et détentions arbitraires massives.

    Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan en août 2021, les membres des forces de sécurité de l’ancien gouvernement afghan ont fui vers le Panjshir avec leurs équipements et leurs armes, et ont rejoint le Front national de résistance. En réaction, les talibans exercent des représailles contre les combattants capturés et s’en prennent à la population civile du Panjshir dans le but de l’obliger à obéir et à se soumettre.

    Des milliers de personnes sont prises au piège de la répression permanente qu’exercent les talibans, dans le but manifeste d’intimider et de sanctionner. La liste des crimes de guerre et des violations du droit international humanitaire perpétrés par les talibans au Panjshir est interminable. Exécutions extrajudiciaires, torture, prise d’otages, 

    détention illégale et incendie d’habitations civiles... Chaque acte individuel est odieux, et ces actes dans leur ensemble constituent une sanction collective – un crime de guerre en soi.

    Les talibans ont procédé à l’arrestation arbitraire, à l’échelle de villages, de tous les hommes adultes et adolescents, les détenant sans inculpation et les soumettant à des passages à tabac et autres violences. Ils ont également instauré le seul couvre-feu nocturne de tout l’Afghanistan, saisi des habitations civiles et restreint l’accès des bergers à leurs pâturages traditionnels.

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  • Chine : les grandes manifestations depuis Tiananmen

    Le 4 juin 1989, Place Tiananmen, à Pékin, la Chine réprime dans le sang le mouvement de protestation en faveur de la démocratie. Après cet évènement tragique et en dépit d'un environnement de plus en plus répressif, les mouvements de contestation se sont poursuivis. Retour sur les grandes manifestations en Chine depuis Tiananmen.

     

    Trente-quatre ans après Tiananmen, le droit de manifester reste sévèrement limité en Chine. Toute discussion ou commémoration de la répression de 1989 est lourdement censurée, les autorités qualifient les manifestations de « perturbation de l’ordre public » et, sous la présidence de Xi Jinping, les restrictions se sont encore renforcées, rendant les manifestations extrêmement rares.

    Après Tiananmen, certaines personnes ont pourtant continué de se rassembler pour s'exprimer, malgré le risque d'être arrêtées. Ces mouvements de contestation, les autorités chinoises cherchent à les étouffer, à les invisibiliser.

    4 juin 1989 : répression de la place Tiananmen 

    Le 4 juin 1989 est entré dans l'histoire comme le jour où les autorités chinoises ont impitoyablement réprimé les manifestations pacifiques.

    Les troupes chinoises ont abattu des centaines, voire des milliers de personnes qui étaient descendues dans les rues, sur ou autour de la place Tiananmen de Pékin pour réclamer des réformes politiques. Une tache indélébile sur l’histoire de la Chine.

    1999 : Manifestation du Falun Gong à Pékin 

    Plus de 10 000 adeptes du Falun Gong - un mouvement spirituel populaire en Chine dans les années 1990 - ont manifesté silencieusement à Pékin contre le harcèlement exercé par le gouvernement à l'encontre de ses membres.

    En réaction aux manifestations, le gouvernement chinois a interdit le groupe et lancé  une campagne d'intimidation et de persécution, sous la direction d'une organisation spéciale appelée le Bureau 610. Depuis l'interdiction du mouvement, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été détenus arbitrairement et nombre d'entre eux ont été torturés.

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  • Chine : les grandes manifestations depuis Tiananmen

    Le 4 juin 1989, Place Tiananmen, à Pékin, la Chine réprime dans le sang le mouvement de protestation en faveur de la démocratie. Après cet évènement tragique et en dépit d'un environnement de plus en plus répressif, les mouvements de contestation se sont poursuivis. Retour sur les grandes manifestations en Chine depuis Tiananmen.

     

    Trente-quatre ans après Tiananmen, le droit de manifester reste sévèrement limité en Chine. Toute discussion ou commémoration de la répression de 1989 est lourdement censurée, les autorités qualifient les manifestations de « perturbation de l’ordre public » et, sous la présidence de Xi Jinping, les restrictions se sont encore renforcées, rendant les manifestations extrêmement rares.

    Après Tiananmen, certaines personnes ont pourtant continué de se rassembler pour s'exprimer, malgré le risque d'être arrêtées. Ces mouvements de contestation, les autorités chinoises cherchent à les étouffer, à les invisibiliser.

    4 juin 1989 : répression de la place Tiananmen 

    Le 4 juin 1989 est entré dans l'histoire comme le jour où les autorités chinoises ont impitoyablement réprimé les manifestations pacifiques.

    Les troupes chinoises ont abattu des centaines, voire des milliers de personnes qui étaient descendues dans les rues, sur ou autour de la place Tiananmen de Pékin pour réclamer des réformes politiques. Une tache indélébile sur l’histoire de la Chine.

    1999 : Manifestation du Falun Gong à Pékin 

    Plus de 10 000 adeptes du Falun Gong - un mouvement spirituel populaire en Chine dans les années 1990 - ont manifesté silencieusement à Pékin contre le harcèlement exercé par le gouvernement à l'encontre de ses membres.

    En réaction aux manifestations, le gouvernement chinois a interdit le groupe et lancé  une campagne d'intimidation et de persécution, sous la direction d'une organisation spéciale appelée le Bureau 610. Depuis l'interdiction du mouvement, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été détenus arbitrairement et nombre d'entre eux ont été torturés.

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