Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique locale - Page 60

  • Municipales à Vouziers : la liste de Claude Ancelme dévoilée

    Signe des temps, c'est sur Facebook que la composition de la liste du Maire sortant aux prochaines élections municipales à été révélée

    Sans surprise, Claude Ancelme reste tête de liste pour tenter de garder la Mairie de Vouziers. Dans les six premiers noms qui pourraient occuper un poste d'adjoint on retrouve beaucoup de sortants: Nathalie Cambier-Jonval qui monte en grade et se retrouve en numéro deux. Suivent F. Courvoisier-Clément, G. Jacquet, F. Cappelle et  A. Berthe tous conseillers sortants. Un  nouveau s'intercale dans le sextuor de tête, il s'agit de D. Lamy (dont l'épouse a fait partie du conseil municipal).

    Parmi les suivants, un mélange de nouveaux et d'anciens. Parmi les nouveaux en première partie de liste on note la présence de P. Cosson (fille de la conseillère sortante), d'E. Waxin, de Ch. Bieniara.

    Une figure nouvelle qui n'en n'est pas vraiment une, c'est M-H. Moreau, ancienne élue d'opposition qui rejoint donc la liste de gauche, mais elle est classée sans étiquette.

    La liste ne comporte pas de grande surprise en dehors de ce ralliement, avec un renouvellement plus générationnel que politique. Il ne reste plus qu'à attendre la publication du programme de "Vouziers, Continuité, Avenir", ce qui ne saurait tarder à moins de trois semaines de l'élection. On va bientôt savoir également si une liste d'opposition a finalement réussi à réunir tous les noms nécessaires, puisque la date limite de dépôt des listes est fixée en fin de cette semaine.

    photo liste Ancelme 03.2014 bis.jpg

  • Municipales, c'est notre affaire!

    A 3 semaines du scrutin, la campagne électorale n'a pas encore débuté à Vouziers. Les programmes des deux listes pressenties ne sont pas connus, donc pas de débat démocratique entre elles ou avec les citoyens. La Ligue des Droits de l'Homme qui s'intéresse à la citoyenneté au sens large fait des propositions pour ouvrir le débat sur des thèmes municipaux et de vie quotidienne à partager entre tous.

    Pour mettre hors jeu électoral une conception haineuse d’un « tous contre tous », pour incitermunicipales1.png l’ensemble des citoyen(ne)s à participer aux prochaines échéances municipales, il faut convaincre que ces élections représentent de véritables enjeux. Pour ce faire, un jeu de sept tracts a été conçu. Destinés à une large diffusion, ils visent à montrer que c’est aussi à l’échelle de la cité qu’il y a un déficit de représentation, une insuffisante prise en compte de la diversité, des perspectives insuffisantes pour la jeunesse, de multiples problèmes de logement et d’accès aux soins, une misère croissante… Ces tracts sont l’occasion pour la LDH de développer des propositions, chacun d’entre eux aborde un thème spécifique, mais tous proposent aussi un texte commun « Municipales : notre affaire ! » Au total, ils dessinent les contours d’une ville telle que toute résidente, tout résident, peut la souhaiter.


    Ma ville, ma vie, je la veux… accueillante
    Toute politique municipale se doit de garantir à chacun et à chacune une égale liberté de conscience. Il revient aussi aux municipalités de faire respecter la neutralité du service public et de veiller à ce que le droit du travail, quand il s’applique à l’entreprise privée, garantisse l’égalité de traitement et la non-discrimination. Etablir et faire respecter ces droits, c’est aussi la meilleure façon de combattre l’intégrisme, tous les intégrismes…

    Ma ville, ma vie, je la veux… démocratique
    Aujourd’hui, tout le monde constate que la démocratie fonctionne mal et, qu’à tous les échelons, elle doit être améliorée. A l’échelon local, tous les résidents et toutes les résidentes doivent pouvoir voter, peser sur l’utilisation des impôts locaux, faire entendre leur voix, participer plus directement à la vie de la cité…

    Ma ville, ma vie, je la veux… fraternelle
    Nos élu(e)s doivent veiller à ce que, dans la cité, aucun groupe ne soit discriminé en raison de ses origines, de sa précarité sociale, de son sexe. Toute population en souffrance ou qui connaît des difficultés particulières doit se voir proposer aide, écoute, accueil dans une structure…

    Ma ville, ma vie, je la veux… juste
    Une ville « juste » doit favoriser l’accès au droit de toutes et tous. C’est le rôle des Maisons du droit ou des Points d’accès au droit qui doivent exister partout. Il ne revient pas aux élu(e)s de favoriser des formes de justice privée, avec des initiatives du type « Voisins vigilants ». Quant aux relations police-citoyens, la création d’un récépissé de contrôle d’identité pourrait contribuer à les améliorer. C’est une proposition que soutient de la LDH.

    Ma ville, ma vie, je la veux… libre
    Aujourd’hui, beaucoup de villes sont dotées de caméras de vidéosurveillance, sans que l’efficacité de ces outils soit démontrée. Ces dispositifs impliquent des restrictions aux libertés et des atteintes à la vie privée. La LDH a toujours défendu l’idée que les importants crédits consacrés par l’Etat et par les villes à la vidéosurveillance seraient mieux utilisés s’ils permettaient le développement d’une police de proximité et un vrai travail de prévention. Quant aux fichiers municipaux, il appartient aux élu(e)s d’être vigilants pour en éviter la multiplication…

    Ma ville, ma vie, je la veux… ouverte
    Vivre dans une ville « ouverte », c’est vivre dans une cité où le va et vient entre la discussion et la décision est favorisé. Des lieux de confrontation doivent donc permettre le débat autour de tout ce qui concerne la vie de la cité, et notamment autour de la fiscalité locale. Des écoles ouvertes aux parents, une médiathèque, un centre social, une maison pour tous, sont autant de lieux qui réduisent les inégalités, créent du lien social et combattent le repli sur soi.

    Ma ville, ma vie, je la veux… solidaire
    Il revient donc aux municipalités de mener une politique foncière et ambitieuse, d’assurer une prise en charge diversifiée de la jeunesse et d’assurer un accès aux soins garanti à toutes et à tous. Elles doivent aussi soutenir les associations parce que celles-ci constituent un maillon essentiel de la cohésion sociale.

  • Arrêt du chantier de l'autoroute A 304 : Huré se dit abasourdi

    Suite à une plainte de la fédération France Nature Environnement, le tribunal administratif de Chalons en Champagne a annulé l'arrêté préfectoral du 28 mars 2011 autorisant les travaux hydrauliques sur le tracé de l'autoroute A304.

    Le président du Conseil Général semble prendre  connaissance cette nouvelle comme s'il subissait un coup de tonnerre dans un ciel serein.  A le croire, il ne s'attendait absolument pas à cette décision, il en est donc abasourdi. Il aurait encore mieux valu qu'il en reste sans voix, car son communiqué publié en réaction au jugement est de la pure communication, sans aucun argument solide.

    A304_07.jpgSignalons en premier lieu que dans un État de droit, l'indépendance des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire est à la base de l'équilibre démocratique. Il est donc d'usage de ne pas critiquer un jugement prononcé, en particulier de la part  d'un responsable d'un exécutif local. B Huré se permet d'écrire  par exemple  que "on oublie la très grande capacité d'adaptation des espèces animales et de la nature en général" . Veut-il écrire tout seul les textes de loi à la place du parlement ? Souhaite-t-il rédiger les attendus du jugement au nom des magistrats  du tribunal administratif ? Ce serait nettement plus simple pour gagner un procès.

    France Nature Environnement a déposé sa requête le 30 novembre 2011, le président du Conseil Général comme toutes les parties concernées, a eu largement le temps de prendre connaissance de cette procédure et de jauger les arguments présentés.

    Le Préfet des Ardennes y répond d'ailleurs dans un mémoire en défense du 5 avril 2012. Les juristes du département ont pris le temps pour répondre à l'association et ils connaissent bien  le déroulement d'une procédure devant le tribunal administratif, compétent pour trancher les contestations de décisions venant de leurs services.

    hure_benoit04097t.jpgAbasourdi Benoit Huré ! Surement pas. Il est déçu, vexé, plein de rancœur. Pour lui c'est une défaite politique et aussi un échec personnel. Après de nombreux retards, il espérait voir enfin se réaliser ce projet qu'il présente comme la chance de sauver les Ardennes. Probablement trop pressés d'aboutir, les responsables ont voulu griller les étapes. Ils ont du se dire "on est trop gros pour se faire arrêter". Dans le communiqué de Huré, pas un mot d'autocritique.  Les "lobbys verts" devront s'expliquer, leurs "alliés de circonstance" se moquent de l'avenir des Ardennes et les juges du tribunal ne connaissent pas la loi. Le jour où ce chantier aboutira, si Benoit Huré est encore à la tête du Département, il saura bien tirer la couverture à lui comme responsable de des travaux. Il serait logique qu'il accepte aussi d'être responsable des errements et retards du chantier de l'A304, au lieu de montrer du doigt ceux qui n'ont fait que mettre en évidence les fautes commises.

    Protéger et favoriser l’emploi mériterait d’être pris en compte au moins aussi prioritairement que les prescriptions environnementales, devenues aujourd’hui excessives. Par ailleurs on oublie trop les grandes capacités d’adaptation, depuis la nuit des temps, des espèces animales et de la nature en général. - See more at: http://www.lasemainedesardennes.fr/article/21/02/2014/ardennes--reaction-de-benoit-hure-face--la-suspension-du-chantier-de-la304/5062#sthash.U3zWsMQK.dpuf
  • Le vote par procuration, c'est pas compliqué

    Les élections municipales approchent, puis ce sera le tour des élections européennes, en cas d'empêchement le vote par procuration est possible.

    Voici les modalités de ce vote, informations reprises du site du ministère de l'intérieur.

    Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou être présent dans votre commune d'inscription électorale, vous avez la possibilité de confier un mandat à un autre électeur inscrit dans la même commune que vous.

    Nouveau – Mise en ligne du formulaire de vote par procuration

    Vous pouvez désormais remplir le formulaire CERFA de demande de vote par procuration sur votre ordinateur, l’imprimer et l’apporter à une autorité habilitée. Toutes les explications et le formulaire CERFA sont disponibles sous le lien suivant :

    Formulaire Cerfa n° 14952*01 external link

    Explications préalables adressées au mandant

    Pour les électeurs qui ne disposent pas d’un ordinateur connecté à internet et d’une imprimante, il est toujours possible d’obtenir le formulaire de procuration au guichet d’une autorité habilitée.

    Généralités :

    La procuration en quelques points :

    C'est pour un électeur absent ou empêché, la possibilité de choisir un autre électeur pour accomplir à sa place les opérations de vote.

    • l'électeur qui choisit est le mandant.
    • l'électeur qui vote à sa place est le mandataire.

    La procuration est établie sans frais.

    Mandant et mandataire doivent être inscrits dans la même commune mais pas nécessairement dans le même bureau.

    Durée de validité :

    La procuration est établie pour un scrutin déterminé (pour l'un des deux tours ou pour les deux tours). Toutefois, une procuration peut être établie pour une durée de son choix, dans la limite d'un an à compter de sa date d'établissement, si l'intéressé établit être de façon durable dans l'incapacité de se rendre au bureau de vote.

    Où faire établir sa procuration ?

    L'autorité localement habilitée à établir une procuration pourra varier selon les endroits et sera :

    • Soit le juge du tribunal d'instance ou le juge qui en exerce les fonctions compétent pour la résidence ou le lieu de travail de l'électeur ;
    • Soit le greffier en chef de ce tribunal ;
    • Soit un officier ou un agent de police judiciaire (autre que les maires et les adjoints) ou un réserviste de la police ou de la gendarmerie nationales ayant eu des fonctions d’agent ou d’officier de police judiciaire pendant sa carrière active, que le magistrat visé au 1° aura lui-même désigné ;
    • Soit des magistrats ou des greffiers en chef (en activité ou à la retraite) désignés par le premier président de la cour d'appel, à la demande du juge du tribunal d'instance.

    Les résidents à l'étranger s'adresseront au consulat ou à l'ambassade de France.

    Quand doit-on faire établir une procuration ?

    Une procuration peut être établie tout au long de l'année.

    Aucune disposition législative ou réglementaire ne fixe de date limite pour l'établissement d'une procuration de vote.

    Les électeurs ont intérêt à se présenter dans les services compétents suffisamment tôt avant un scrutin déterminé pour que la procuration puisse être acheminée en mairie.

    Le mandant :

    Le mandant est la personne qui ne pourra pas aller voter.

    Qui peut voter par procuration ?

    3 grandes catégories de personnes sont concernées par le vote par procuration (art L.71 du Code électoral) :

    • Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations professionnelles, en raison d'un handicap, pour raison de santé ou en raison de l'assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d'être présent dans leur commune d'inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune.
    • Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations de formation, parce qu'ils sont en vacances ou parce qu'ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d'inscription le jour du scrutin.
    • Les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n'entraînant pas une incapacité électorale.

    Les démarches à accomplir :

    Le mandant doit se présenter personnellement et être muni :

    • d'une pièce d'identité ;
    • du formulaire de vote par procuration : s’il a rempli le formulaire disponible en ligne et l’a imprimé (ce formulaire peut aussi être obtenu au guichet de l’une des autorités habilitées citées ci-dessus si le mandant ne dispose pas d’un ordinateur connecté à internet et d’une imprimante).

    Résiliation de la procuration :

    Il peut se produire que le mandant puisse se rendre à son bureau de vote et désire voter personnellement. Si le mandataire n'a pas déjà voté, le mandant pourra voter après avoir justifié de son identité.
    Dans le cas contraire l'exercice du droit de vote lui est refusé.
    A contrario, le mandataire ne pourra plus faire usage de sa procuration s'il est constaté que le mandant s'est déjà présenté au bureau de vote.

    De plus, les mandants ont la faculté de résilier leur procuration à tout moment. La résiliation est effectuée devant les mêmes autorités et dans les mêmes formes que la procuration. L’imprimé est le même que pour l’établissement d’une procuration. Le mandant peut donner concomitamment une nouvelle procuration sur le même formulaire.

    Le mandataire :

    Le mandataire est l'électeur qui vote à la place du mandant.

    Les conditions pour être mandataire :

    • Jouir de ses droits électoraux ;
    • Être inscrit dans la même commune que le mandant.

    Le choix du mandataire est libre, sous réserve des deux conditions précitées, et sa présence n'est pas nécessaire lors de l'établissement de la procuration.

    Modalités de vote :

    Le mandataire ne reçoit plus de volet de procuration. C'est au mandant de prévenir le mandataire de l'établissement de la procuration.
    Le mandataire ne peut disposer de plus de deux procurations dont une seule établie en France (art L.73).

    Lancement-de-la-campagne-OuiJeVote_focus_slideshow.jpg

    S'il n'y a que deux listes déclarées, il n'y a qu'un seul tour !

  • Collèges ruraux : ce n'est pas seulement Le Chesne que l'on abat, Buzancy aussi !

    La semaine dernière, le conseil d'administration du collège multi-site Vouziers Le Chesne a voté la fermeture du site de Le Chesne (voir notre note).

    Dans la foulée, le conseil d'administration du collège multi-site Buzancy-Grandpré vient de voter la fermeture du site de Buzancy. Cette décision  a été prise à une large majorité des membres du CA. Il faut savoir que la représentation  du canton de Grandpré  est largement surévaluée au sein  du CA (personnalités extérieures par exemple).

    Cette succession de votes n'est pas qu'une coïncidence, elle dénote un changement de tactique de la part des responsables académiques. Le vote d'une instance réglementaire est plus difficile à contester que la décision unilatérale du DASEN. Celui-ci peut jouer les Ponce Pilate et déclarer : voyez, ce n'est pas moi qui ai imposé quoi que ce soit, ce sont les personnes du terrain qui ont choisi.

    Sauf que les gens du terrain n'ont aucune prise sur les dotations en personnel. Et quand on constate qu'il est quasi impossible de fonctionner sur deux sites, quel choix reste-t-il, si ce n'est ne pas participer à cette parodie de démocratie ?

    Le DASEN doit avoir un large sourire: il a réussi à imposer les fermetures qu'il souhaitait, en passant allégrement sur les promesses de concertation faites par les représentants du ministre.

    Cette victoire est bien amère, avant tout pour ceux qui ont mené la mobilisation contre la disparition des collèges ruraux depuis plus d'un an.

    Elle est aussi dramatique pour les territoires touchés : ces cantons fragiles perdent encore un point d'ancrage, et risquent de couler encore plus rapidement. La solidarité du Conseil Général et de la Communauté de Communes a été totalement inexistante, ce qui va laisser des traces sur le long terme. Un effet boule de neige risque de se produire dans les deux chefs lieu de canton : quel avenir pour les écoliers du primaire, comment les transports vont-ils fonctionner, comment attirer ou maintenir une population sur place ?

    Les "gagnants" ne sont guère mieux lotis. Grandpré reste un très petit collège par le nombre d'élèves et sera vite dans le collimateur des autorités académiques. Vouziers ne sera un bourg centre que s'il existe une périphérie, et à ce petit jeu, c'est le lycée qui risque d'être rapidement sur la sellette.

    On voit bien que les perdants sont nombreux, la démocratie et le monde rural en premier. Quand aux gagnants, il serait utile qu'ils se posent des questions (sans  même parler de simple solidarité) : quels sont les bénéfices concrets de ces décisions pour notre canton, qu'avons nous obtenu de mieux pour l'avenir de notre propre territoire ?

    922751108.JPG

    Manifestation en mai 2013 pour le collège de Le Chesne (photo L'An Vert  D.R.)

  • Dernier hommage à Bernard Pierret lors du dernier conseil du mandat

    Ce soir se tenait la dernière réunion pour l'équipe municipale en place, avant l'arrivée des nouveaux élus issus du scrutin de mars prochain.

    De ce fait, cette séance prenait  un air particulier, mais elle a été surtout marquée par l'hommage rendu au prédécesseur du maire actuel. On avait appris la veille le décès de Bernard Pierret. Il avait perdu dans la nuit de dimanche à lundi le combat contre la maladie qu'il affrontait depuis plusieurs mois.

    Claude Ancelme a rappelé la carrière d'élu de Bernard Pierret, élu municipal de 1977 à 2006.  Après avoir été premier adjoint de Michel Baudier, il est devenu maire en 1995, a été réélu pour un deuxième mandat qu'il a terminé prématurément en 2006 pour cause de maladie.

    Claude Ancelme a souligné les qualités de cet homme discret mais remarquable par  son sens collectif.

    Un hommage public sera rendu à Bernard Pierret ce vendredi à 10h 30 à la chambre funéraire des P F Labroche. Ses obsèques seront célébrées dans l'intimité familiale.

    Le maire actuel a présenté ses condoléances à la famille. Il a salué sa mémoire et son engagement, et a souligné qu'il avait apprécié d'avoir partagé des moments d'intimité avec Bernard Pierret en particulier dans ces derniers temps. Claude Ancelme a demandé une minute de silence  pour le disparu, instant de recueillement qui a été respecté par tout le conseil debout.

    conseil municipal,vouziers,apm,ghsa,bernard pierret,claude ancelme

    Photo prise en 2008, lors de l'élection comme maire de Vouziers de Claude Ancelme , ici félicité par Bernard Pierret (photo l'An Vert, D.R.)

    Le maire a enchaîné ensuite par d'autres informations.

    Pour le dossier des bâtiments d'APM, le juge d’appel a demandé  une expertise pour fixer le montant de l’indemnité d'expropriation. Le maire a lancé une procédure en cassation contre le liquidateur d'APM, car sa demande de révision de l'indemnité serait parvenue après le délai légal d'appel. Le bras de fer entre les deux parties est loin d'être terminé.

    Pour l'hôpital, le service SMTI (Soins médicaux techniques importants) devrait ouvrir prochainement à Vouziers. Une journée porte ouverte sera organisée le 8 mars  pour visiter le premier étage du bâtiment du site de Vouziers remis à neuf pour recevoir cette nouvelle unité.

    L'ordre du jour proprement dit débutait alors par le débat d'orientations budgétaires. Ce débat devenait plus formel que les années précédentes, puisque le budget qui s'inspire de ces orientations ne sera voté qu'après la mise en place de la nouvelle équipe municipale.

    Le maire a déclaré que ce budget devra répondre aux préoccupations essentielles des Vouzinois. Il a cité le fait de ne pas restreindre les services publics, et de maintenir le cadre de vie. Il a déclaré que les taux d'imposition n'augmenteraient pas, malgré l'incidence de la baisse de population. La ville prendra à sa charge la gestion des nouveaux rythmes scolaires (dont on reparlera plus tard) et assurera le maintien des aides aux associations locales.

    C'est Françoise Cappelle, première adjointe en charge des finances qui a présenté le chiffrage de ces conseil municipal,vouziers,apm,ghsa,bernard pierret,claude ancelmeorientations.

    Le fonctionnement devrait s'équilibrer à 5 422 000 €, avec assez peu de variations par rapport à 2013.

    Pour les investissements, l'équilibre recettes dépenses se fait à 1 437 000 €. Les travaux prévus portent essentiellement sur les réseaux et la voirie.

    Très peu de remarques ont été formulées par les conseillers présents, et il n'y pas eu vote puisqu'il s'agit uniquement d'orientations et non pas de décisions.

    L'ordre du jour comportait d'autres points financiers ou d'autre nature.

    Le principe d'une redevance d’occupation du domaine public a été voté pour les ouvrages de distribution d'eau et d'assainissement.

    Les prix pour le concours des illuminations 2013 ont été attribués aux lauréats.

    Des demandes de subvention ont été actées pour les travaux rue des Poilus, pour la rénovation de la petite salle du cinéma et pour la mise aux normes du système d'information géographique.

    En affaires scolaires, l'organisation de la semaine scolaire suite à la réforme des rythmes scolaires a été votée. Le Dasen s'opposant à l'existence de journées à horaires non constants, la proposition initiale de la ville a été revue. Pour les primaires les 45 minutes d'activités périscolaires se situeront en fin d'après-midi, avant le départ de 17 heures.

    Il y a eu 3 votes contre cette proposition, des élus d’opposition refusant le principe de cet aménagement.

     Les questions suivantes inscrites  à l'ordre du jour étaient plus techniques.

    Le contrat d'affermage pour la nouvelle station d'épuration a été modifié.

    Une modification mineure des statuts de la 2c2a a été approuvée (sur la liste des logements communaux à rénover)

    Le chiffrage des compensations de la fiscalité professionnelle a été voté.

    Enfin la convention type pour l’épandage des boues de la station d'épuration a été validée.

    conseil municipal,vouziers,apm,ghsa,bernard pierret,claude ancelmeEn fin de séance, Madame Noiret-Richet en tant que chef de file de l'opposition municipale a demandé la parole. Elle a souligné que l’opposition avait été assez consensuelle lors de ce mandat, ce qui se justifiait dans une petite ville comme Vouziers. Elle a salué la mobilisation des élus, et s'est réjouie de certaines réalisations comme la halte-garderie et l'éclairage des passages piétons. Elle a regretté par contre le non aboutissement du dossier de l'EHPAD du GHSA et le dépérissement du centre-ville. Elle s'est aussi inquiétée de la baisse de population. Elle a remercié les services de la ville et en particulier leur DGS Madame Lemoine  pour leur travail. Elle a également remercié le Maire pour les échanges conviviaux qui ont eu lieu lors du mandat. Elle a terminé en remerciant tous les présents et en souhaitant bonne chance aux suivants.

    Le maire a également salué le travail de tous avant d'inviter à lever le verre de l'amitié pour cette dernière séance du mandat.

     

  • Hollande aux Etats-Unis

    arton25681-d7202.jpg

    Dessin de Aurel dans Politis