Le G20 a-t-il sauvé la planète? Ce groupe de 20 pays, dominé par les Etats-Unis a principalement tenter de sauver le capitalisme .
Parmi les mesures principales, on retient les mille milliards pour la relance de l'économie, qui ne sont rien que l'addition des plans de relance déjà connus. Il n'y a pas de plan concerté, et encore moins un plan pour refonder le système capitaliste. Ce ne sont pas les paradis fiscaux qui ont provoqué la crise actuelle, mais le manque de confiance des investisseurs face aux banques engluées dans les "fonds pourris". Le FMI va disposer de crédits considérables pour éviter l'effondrement du système, on connaît les conditions qu'il met pour préter aux pays dans le besoin : moins d'état, moins de fonctionnaires, plus de rigueur....
le capitalisme aurait été refondé en trois jours par les pays le plus riches ! Soyons sérieux, dans quel régime sommes nous? Toujours ce vieux libéralisme qui cherche à sortir d'une de ses crises à répétition, avant de repartir vers une nouvelle course folle aux profits. Voici ce que dit Clémentine Autin sur le G20, il n'y a pas grand'chose à retirer:

Les infos sur ce que les grands de ce monde nous concoctent sont franchement insupportables. Partout, on nous serine que le G20 a pris les choses en main, la photo de famille est censée nous rassurer et il paraît même que les mesures sont “historiques”. Une sorte de concert de l’idéologie dominante voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Et à l’image, aux JT par exemple, ce sont les manifestants qui sont présentés comme dangereux pour l’ordre public.
Or, les mesures ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Les paradis fiscaux vont être montrés du doigt : à la bonne heure ! Mais cela
ne fait pas le compte. Le FMI présidé par DSK est renfloué : mais pour faire quoi ? Les hedge fund sont ciblés mais est-ce que cela remet en cause la quête du profit maximum à court terme qui se produit par ailleurs en toute impunité ? Au fond, le G20 a ccouché de quelques mesures qui se veulent symboliquement emblématiques pour donner à voir que les aspects les plus “immoraux” du capitalisme sont dénoncés et combattus. C’est dérisoire pour lutter contre la spéculation financière. Rien ne remet fondamentalement en cause la logique du système. Je voyais hier à la télé Lula et Sarkozy bras-dessus, bras-dessous, et ça m’a fait vraiment bizarre… Car il ressort de ce G20 une atonie de la conflictualité entre différents choix politiques. Le consensus apparu alimente l’idée qu’il n’y a qu’une voie possible pour faire face à la crise. En outre, l’enjeu majeur de la consommation des pays les plus riches est passé à la trappe. Si l’on veut agir utilement, changer de modèle de développement pour combattre les crises économiques et écologiques, il est indispensable d’engager une politique drastique de transformation du modèle de production et de consommation de pays les plus riches.
Le mot gauche mérite vraiment de guillemet, puisque le leader du parti travailliste est E. Barak(photo ci-contre), l'actuel ministre de la défense . Il est donc directement responsable de l'offensive contre Gaza, et du comportement de l'armée israélienne lors de cette guerre . Le parti travailliste israélien fait partie de l'Internationale Socialiste : aux dernières nouvelles, il n'en a pas été exclu, son attitude n'est donc pas jugée inadmissible par les membres de l'Internationale Socialiste .
et risquent donc désormais d'être victimes d'une purification ethnique .
charmante station de ski pour millionnaires .
probablement un grave danger pour la Suisse : la manifestation a été interdite . Voyez comment elle a été réprimée dès sa formation, et la disproportion de l'usage de la violence par la police suisse :
des ONG françaises pour la Palestine, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme et son affiliée française, la Ligue des Droits de l’Homme, appellent la France à demander la mise en place d’une commission internationale d’enquête indépendante sur les graves violations de ces droits dans le cadre de cette crise.
Membre permanent du Conseil de sécurité, dont elle assume en ce mois de janvier la Présidence, la France a également l’influence internationale nécessaire pour s’assurer que les demandes d’enquête se traduisent en actions concrètes – comme l’ont notamment demandé le Secrétaire général des Nations unies, suite aux bombardements des bâtiments des Nations unies, mais également des organisations israéliennes et palestiniennes de défense des droits humains.
une pause de une semaine et exige le départ des troupes israéliennes : on est loin d'une position commune .
commencer à faire face à l'opinion internationale .