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politique internationale - Page 164

  • L'occupation au quotidien

    Voici un dossier d'Amnesty International sur les violences dont sont victimes les Palestiniens dans les territoires occupés.

    Voir le dossier complet.

     

    Plus de 280 habitants des villages de Ras al Ahmar et Hadidiya en Territoires occupés palestiniens sont menacés ou subissent des démolitions de leurs maisons, des expulsions forcées et n’accèdent pas à leur eau.

    Le 4 juin 2009, l’armée israélienne a démoli les maisons et les enclos pour animaux de 18 familles palestiniennes (composées de plus de 130 demolition_hadidiya2_300_200.gifpersonnes, dont de nombreux enfants) dans le village de Ras al Ahmar, situé dans la région de la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé.


    Elle a confisqué le réservoir d’eau dont les villageois sont dépendants, ainsi que le tracteur et la remorque qu’ils utilisent pour rapporter l’eau jusqu’au village.
    Les habitants de Ras al Ahmar sont désormais privés de logement et de source d’eau, alors que les températures locales sont actuellement élevées.

    Il existe un puits près du village, mais seuls les colons israéliens sont autorisés à s’en servir. Pour survivre, les villageois ont besoin de leur tracteur et de leur remorque pour pouvoir rapporter de l’eau de diverses sources, dont certaines sont situées à 20 kilomètres du village.

    Cinq familles vivant dans un village voisin, Hadidiya, sont également menacées d’être expulsées de manière imminente et au moins 12 autres contestent des ordonnances d’expulsion et de démolition devant un tribunal militaire israélien, avec peu de chances d’obtenir gain de cause.
    Au total, plus de 150 personnes, dont la plupart sont des enfants, risquent de perdre leur maison et d’être contraintes de quitter la région.




    Certaines de ces familles ont vu leur maison démolie à plusieurs reprises ces dernières années, et toutes vivent dans la crainte d’être de nouveau déplacées car l’armée israélienne a intensifié les efforts qu’elle mène depuis plusieurs décennies afin de forcer la population palestinienne à évacuer de larges zones de la vallée du Jourdain, région qu’elle a qualifiée en majeure partie de «zone militaire fermée».
    Elle prive ces villageois d’accès à l’eau, restreint encore davantage leur liberté de mouvement et met en péril leurs moyens de subsistance en confisquant leurs animaux.
    À la suite des précédentes démolitions, les familles ont reconstruit leur logement sur place ou à proximité, mais il leur est désormais de plus en plus difficile de survivre dans la région.


    INFORMATIONS GÉNÉRALES



    Même s’ils sont très isolés, les villageois sont déterminés à rester dans la région où ils demolition_hadidiya3_300_200.gifvivaient déjà bien avant l’annexion des territoires palestiniens occupés par l’armée israélienne en 1967.
    Ils se réjouissent de la solidarité et des pressions internationales sur les autorités israéliennes pour protester contre les démolitions.
    Toutefois, au fur et à mesure que l’attention internationale se détourne d’eux, la menace à laquelle ils doivent faire face se fait plus vive, d’où l’importance d’intervenir aujourd’hui une nouvelle fois en leur faveur.

    Depuis de nombreuses années, l’État d’Israël mène une politique de démolition discriminatoire d’habitations qui a permis l’établissement de dizaines de colonies israéliennes (illégales aux termes du droit international) sur les territoires palestiniens occupés.
    Les Palestiniens, eux, se voient confisquer leurs terres et refuser des permis de construire, tandis que leurs maisons sont détruites.
    Les terrains rendus ainsi disponibles sont souvent utilisés pour bâtir des colonies israéliennes illégales. Le droit international interdit en effet à une puissance occupante d’installer ses propres citoyens sur le territoire qu’elle occupe.
    Les Palestiniens, et en particulier les villageois de la vallée du Jourdain, subissent des pressions très fortes. Une grande partie de la vallée du Jourdain, dans la Cisjordanie occupée, est aujourd’hui considérée comme une «zone militaire fermée» par l’armée israélienne ou occupée par quelque 36 colonies israéliennes.

  • 4 juin 1989 le jour qui n'existe pas

    A la veille du 20ème anniversaire de la répression sanglante de la place Tiananmen, Amnesty International revient sur ces tragiques journées et sur ce qui en est suivi:



    Amnesty International commémore les vingt ans de la répression du mouvement pro-démocratique de la place de Tiananmen survenue les 3 et 4 juin 1989 à Pékin.


    La répression militaire de la place Tiananmen en 1989 a entraîné la mort de centaines de personnes et la détention d’autres alors qu’elles manifestaient pacifiquement pour des réformes démocratiques et pour plus de respect des droits humains les plus fondamentaux.
    A ce jour, aucune enquête exhaustive, impartiale et indépendante n’a été diligentée pour déterminer les présumés responsables de ce massacre tiananmen_tank_1.sized.jpget les proches des victimes pour certains n’ont toujours pas eu d’indemnités.
    Dans le flot de la répression, les autorités chinoises ont arrêté, torturé et détenu, à l’issue de procès inéquitables, de nombreuses personnes dont certains sont toujours emprisonnées.



    20 ans après Tiananmen, 20 ans de déni du gouvernement

    Le gouvernement chinois cultive un total déni du mouvement pro-démocratique de 1989 en le faisant disparaître de la mémoire collective; si bien que les jeunes chinois ignorent tout de ce mouvement revendicatif des droits humains.

    Une censure s’abat sur les sites internet qui affichent «Tiananmen» ou «4 juin 1989» et les militants qui osent s’y référer sont poursuivis, harcelés et même détenus.

  • Daw Aung San Suu Kyi

    Voici un communiqué d'Amnesty International au sujet de Daw Aung San Suu Kyi

     

    Le parti de Daw Aung San Suu Kyi a remporté les élections générales au Myanmar en 1990. Mais, loin de pouvoir remplir ses fonctions de dirigeante nationale, elle a été placée en résidence surveillée par les autorités militaires et se trouve encore aujourd’hui dans cette situation.

    Âgée de soixante-deux ans, Aung San Suu Kyi est secrétaire générale et cofondatrice du principal parti d’opposition du Myanmar, la Ligue aung_san_suu_kyi_portrait.gifnationale pour la démocratie (NLD). Elle a été placée en résidence surveillée pour la première fois en juillet 1989 après la répression brutale des manifestations de 1988, favorables à la démocratie. Un an après, son parti a remporté les élections à une majorité écrasante. Mais les militaires qui détiennent le pouvoir ont annulé les élections et ont continué à priver Aung San Suu Kyi de sa liberté.

    Aung San Suu Kyi n’est généralement pas autorisée à recevoir des visiteurs. Maintenue dans un isolement croissant, elle ne peut recevoir que de rares visites de son médecin. L’ordonnance de détention la concernant arrive à échéance le 27 mai 2008.

    (...)

    Après avoir été maintenue au secret dans un camp de l’armée, Aung San Suu Kyi a été transférée dans sa propre maison en septembre 2003 et s’est trouvée placée de fait en résidence surveillée. En novembre 2003, les autorités ont rendu une ordonnance de détention pour une durée d’un an en vertu d’une loi relative à la détention administrative. Cette ordonnance a été renouvelée par la suite de manière systématique.

    Aung San Suu Kyi avait auparavant été assignée à domicile en raison de son rôle de dirigeante de l'opposition entre 1989 et 1995 et de 2000 à 2002. Au cours de ces périodes, les autorités ont modifié deux fois la législation en vertu de laquelle elle est privée de liberté, pour que la durée de cette détention sans inculpation ni jugement puisse être prolongée.

    Même lorsqu’elle n’était pas officiellement assignée à domicile, Aung San Suu Kyi n’a cessé de subir des limitations de sa liberté de mouvement. Les autorités bloquaient les routes, appréhendaient souvent ceux qui cherchaient à la rencontrer et ne permettaient pas aux membres de sa famille de venir dans le pays pour lui rendre visite. Il lui a ainsi été impossible de revoir son mari grièvement malade.

  • Un ministre comme les autres?

    Le ministre israelien des affaires étrangères est en tournée européenne. En tenant compte de ses positions passées et présentes, voici l'avis de la Ligue des Droits de l'Homme:


    Le ministre des Affaires étrangères de la France ne doit pas recevoir Avigdor Lieberman, son homologue israélien

    Communiqué LDH


    En recevant officiellement son homologue israélien Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste qui a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens.

    243068_lieberman.jpgAvigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères d’Israël, chef du parti de la droite nationaliste « Israël Beitenou » (« Israël notre maison »), qui compte quinze députés à la Knesset, a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens. Comme son Premier ministre Benyamin Netanyahou, il refuse non seulement le processus d’Annapolis mais même d’évoquer la création d’un Etat palestinien. Opposé au plan de désengagement des territoires occupés (lui-même habite une colonie illégale), il s’érige en défenseur d’un Israël menacé par la minorité des Arabes israéliens qui, selon lui, « soutiennent le terrorisme », tenant même des propos qu’on peut qualifier d’incitation à la haine raciale envers les députés arabes israéliens. Il est aussi partisan de faire signer à la population arabe d’Israël un serment de fidélité à l’Etat hébreu, sous peine de se voir privée de droits civiques.

    Certes Avigdor Lieberman a été élu démocratiquement, mais il est déjà arrivé à l’UE de décider de boycotter un gouvernement issu d’élections régulières : en 2000, en Autriche lorsque Jorg Haider, chef du parti d’extrême droite a remporté les élections. Quels que soient les Etats, la légitimité démocratique n’a en effet de sens que si elle est respectueuse des valeurs fondamentales que sont les droits de l’Homme, il serait incompréhensible qu’Israël fasse exception à cette règle.

    Israël se revendique comme démocratie. Paris doit signifier sans ambigüité à son gouvernement qu’il se doit de respecter le droit international, les conventions internationales, appliquer les résolutions de l’ONU. Rappeler également que l’accord d’association UE-Israël, dont Israël souhaite le ré-haussement - ce qui tendrait à lui donner un statut équivalent aux Etats membres de l’UE, sans les contraintes -, stipule en son article 2 que ces relations « doivent être basées sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques ».

    En recevant officiellement Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères irait au-delà du maintien de relations diplomatiques avec les gouvernements issus d’élections régulières. La France apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste dont la symbolique serait lourde de sens pour l’avenir de la démocratie en Israël et de tout processus de paix dans la région.

    Paris, le 4 mai 2009

  • L’archipel de Palestine orientale

    Voici une carte qui illustre la situation des Palestiniens sur un territoire où ils ne peuvent pas créer leur état.

    Les colonies et les restrictions de circulation imposées par l'état d'Israel ont fait de la Cis-Jordanie un véritable archipel, avec des île et des îlots entre lesquels il est très difficile de circuler

     

    La carte et l'article sont du"Monde Diplomatique"

    Palestineorientale-big.jpg

     

     

    Depuis des années, les Nations unies condamnent régulièrement la politique de colonisation d’Israël. Même l’Union européenne et les Etats-Unis ne manquent pas une occasion de faire savoir que ce grignotage des terres palestiniennes met en danger la perspective de création d’un État palestinien indépendant.

    Cette politique s’est néanmoins poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, qu’ils soient de gauche, du centre ou de droite, sans que jamais aucune mesure ne soit prise, alors que les statuts de la Cour pénale internationale considèrent que c’est « un crime de guerre ». Et jamais aucune sanction n’a été adoptée contre l’Etat qui poursuit cette stratégie. Pourtant, cet archipel de la Palestine peut-il vraiment constituer la base d’un État ?

  • La dette du tiers-monde

    Le comité pour l'annulation de la dette du tiers monde publie un ouvrage sur la réalité de la crise vue du côté des pays les plus pauvres. Un regard sans concession sur les rôle des États du nord et des organisme comme le FMI et la Banque Mondiale.

     

     


    Pour comprendre la crise mondiale en cours, le CADTM met à disposition un ensemble de données qui permettent de déchiffrer un des ressorts essentiels de la situation internationale envisagée du point de vue du Sud de la planète. Des années chiffres_dette-6353e.png1960 à la crise globale qui frappe la planète aujourd’hui, le réseau international CADTM n’a cessé et ne cesse de jeter un regard critique sur l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu. L’analyse des différentes statistiques est un élément central afin d’identifier les véritables enjeux et de proposer des alternatives à la hauteur de ceux-ci. Mal-développement humain, inégalités, dette odieuse, transferts financiers, cours des matières premières, Banque mondiale et FMI, tous les chiffres de la dette sont passés au crible par le CADTM dans ce vademecum 2009. Loin des longs discours dominants, le vademecum du CADTM projette un éclairage cru sur les réalités chiffrées d’un monde qui vacille. Un tel éclairage alimente la réflexion pour jeter les bases d’une logique économique radicalement autre, socialement juste et écologiquement soutenable.

    Pour une analyse exhaustive reprenant ces différents chiffres, voir le livre 60 Questions 60 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale.

  • Obama condamne la torture, pas les tortionnaires

    Sous l'administration Bush, la torture a été largement employée contre les terroristes ou supposés terroristes. Ce sont des méthodes condamnées par les lois internationales et américaines.

    La nouvelle administration, sous les directives d'Obama renonce à ces méthodes et publie des notes sur les types de tortures utilisés. Mais le Président américain veut protéger les agents qui ont utilisé ces techniques d'interrogatoire très poussé. Il y aurait des actions illégales et interdites, mais les tortionnaires n'auraient fait que leur devoir !

    Cette position est très ambiguë, et elle est condamnée par les défenseurs américains des droits de l'Homme .

    Voici l'analyse de la tribune de Genève:


    Mettre à nu le suspect, le menotter, le confiner, lui mettre une couche-culotte, exiger l’immobilité, le gifler par surprise, le projeter contre un torture-cia-prisonnier.jpgmur, le priver de sommeil jusqu’à 96 heures d’affilée (mais 180 heures au maximum), le mettre en présence d’un insecte qu’il croit dangereux, le soumettre à une simulation de noyade (waterboarding), puis remplacer ses repas par un liquide fade…

    La liste fait froid dans le dos. Ces supplices sont minutieusement détaillés dans quatre mémos secrets de la CIA, publiés jeudi par la nouvelle administration américaine. Il s’agit des techniques d’interrogatoire recommandées sous l’ère Bush pour faire parler des terroristes présumés. Ces méthodes, Barack Obama les a bien sûr dénoncées et interdites dès sa première semaine de présidence, estimant qu’elles «ont miné notre autorité morale et n’ont pas amélioré notre sécurité». Poussé par les organisations de défense de droits de l’homme, il avait promis de révéler ces documents compromettants. C’est donc chose faite.

    Pourtant, la colère gronde. Car dans le même temps, ­Barack Obama vient d’annoncer qu’il ne s’en prendrait pas aux tortionnaires de la CIA. «Ceux qui ont fait leur devoir en se basant avec bonne foi sur les conseils légaux du Département de la justice ne seront pas poursuivis.» Il ajoute même: «Nous devons protéger leur identité de façon aussi vigilante qu’ils protègent notre sécurité.» D’ores et déjà, son ministre de la Justice Eric ­Holder a précisé qu’il fournirait des défenseurs à ces personnels s’ils venaient à être interrogés par un tribunal.