Voici un dossier d'Amnesty International sur les violences dont sont victimes les Palestiniens dans les territoires occupés.
Plus de 280 habitants des villages de Ras al Ahmar et Hadidiya en Territoires occupés palestiniens sont menacés ou subissent des démolitions de leurs maisons, des expulsions forcées et n’accèdent pas à leur eau.
Le 4 juin 2009, l’armée israélienne a démoli les maisons et les enclos pour animaux de 18 familles palestiniennes (composées de plus de 130
personnes, dont de nombreux enfants) dans le village de Ras al Ahmar, situé dans la région de la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé.
Elle a confisqué le réservoir d’eau dont les villageois sont dépendants, ainsi que le tracteur et la remorque qu’ils utilisent pour rapporter l’eau jusqu’au village.
Les habitants de Ras al Ahmar sont désormais privés de logement et de source d’eau, alors que les températures locales sont actuellement élevées.
Il existe un puits près du village, mais seuls les colons israéliens sont autorisés à s’en servir. Pour survivre, les villageois ont besoin de leur tracteur et de leur remorque pour pouvoir rapporter de l’eau de diverses sources, dont certaines sont situées à 20 kilomètres du village.
Cinq familles vivant dans un village voisin, Hadidiya, sont également menacées d’être expulsées de manière imminente et au moins 12 autres contestent des ordonnances d’expulsion et de démolition devant un tribunal militaire israélien, avec peu de chances d’obtenir gain de cause.
Au total, plus de 150 personnes, dont la plupart sont des enfants, risquent de perdre leur maison et d’être contraintes de quitter la région.
Certaines de ces familles ont vu leur maison démolie à plusieurs reprises ces dernières années, et toutes vivent dans la crainte d’être de nouveau déplacées car l’armée israélienne a intensifié les efforts qu’elle mène depuis plusieurs décennies afin de forcer la population palestinienne à évacuer de larges zones de la vallée du Jourdain, région qu’elle a qualifiée en majeure partie de «zone militaire fermée».
Elle prive ces villageois d’accès à l’eau, restreint encore davantage leur liberté de mouvement et met en péril leurs moyens de subsistance en confisquant leurs animaux.
À la suite des précédentes démolitions, les familles ont reconstruit leur logement sur place ou à proximité, mais il leur est désormais de plus en plus difficile de survivre dans la région.
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Même s’ils sont très isolés, les villageois sont déterminés à rester dans la région où ils
vivaient déjà bien avant l’annexion des territoires palestiniens occupés par l’armée israélienne en 1967.
Ils se réjouissent de la solidarité et des pressions internationales sur les autorités israéliennes pour protester contre les démolitions.
Toutefois, au fur et à mesure que l’attention internationale se détourne d’eux, la menace à laquelle ils doivent faire face se fait plus vive, d’où l’importance d’intervenir aujourd’hui une nouvelle fois en leur faveur.
Depuis de nombreuses années, l’État d’Israël mène une politique de démolition discriminatoire d’habitations qui a permis l’établissement de dizaines de colonies israéliennes (illégales aux termes du droit international) sur les territoires palestiniens occupés.
Les Palestiniens, eux, se voient confisquer leurs terres et refuser des permis de construire, tandis que leurs maisons sont détruites.
Les terrains rendus ainsi disponibles sont souvent utilisés pour bâtir des colonies israéliennes illégales. Le droit international interdit en effet à une puissance occupante d’installer ses propres citoyens sur le territoire qu’elle occupe.
Les Palestiniens, et en particulier les villageois de la vallée du Jourdain, subissent des pressions très fortes. Une grande partie de la vallée du Jourdain, dans la Cisjordanie occupée, est aujourd’hui considérée comme une «zone militaire fermée» par l’armée israélienne ou occupée par quelque 36 colonies israéliennes.
et les proches des victimes pour certains n’ont toujours pas eu d’indemnités.
nationale pour la démocratie (NLD). Elle a été placée en résidence surveillée pour la première fois en juillet 1989 après la répression brutale des manifestations de 1988, favorables à la démocratie. Un an après, son parti a remporté les élections à une majorité écrasante. Mais les militaires qui détiennent le pouvoir ont annulé les élections et ont continué à priver Aung San Suu Kyi de sa liberté.
Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères d’Israël, chef du parti de la droite nationaliste « Israël Beitenou » (« Israël notre maison »), qui compte quinze députés à la Knesset, a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens. Comme son Premier ministre Benyamin Netanyahou, il refuse non seulement le processus d’Annapolis mais même d’évoquer la création d’un Etat palestinien. Opposé au plan de désengagement des territoires occupés (lui-même habite une colonie illégale), il s’érige en défenseur d’un Israël menacé par la minorité des Arabes israéliens qui, selon lui, « soutiennent le terrorisme », tenant même des propos qu’on peut qualifier d’incitation à la haine raciale envers les députés arabes israéliens. Il est aussi partisan de faire signer à la population arabe d’Israël un serment de fidélité à l’Etat hébreu, sous peine de se voir privée de droits civiques.
1960 à la crise globale qui frappe la planète aujourd’hui, le réseau international CADTM n’a cessé et ne cesse de jeter un regard critique sur l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu. L’analyse des différentes statistiques est un élément central afin d’identifier les véritables enjeux et de proposer des alternatives à la hauteur de ceux-ci. Mal-développement humain, inégalités, dette odieuse, transferts financiers, cours des matières premières, Banque mondiale et FMI, tous les chiffres de la dette sont passés au crible par le CADTM dans ce vademecum 2009. Loin des longs discours dominants, le vademecum du CADTM projette un éclairage cru sur les réalités chiffrées d’un monde qui vacille. Un tel éclairage alimente la réflexion pour jeter les bases d’une logique économique radicalement autre, socialement juste et écologiquement soutenable.
mur, le priver de sommeil jusqu’à 96 heures d’affilée (mais 180 heures au maximum), le mettre en présence d’un insecte qu’il croit dangereux, le soumettre à une simulation de noyade (waterboarding), puis remplacer ses repas par un liquide fade…