L'offensive israelienne à Gaza provoque des réactions diverses .
Le président de la république tchèque, président en titre de l'Europe parle d'une "opération défensive", s'alignant sur la position israélienne . A l'ONU, les Etats-Unis bloquent le vote d'une résolution, soutenant comme d'habitude leur alié de Tel Aviv.
Des manifestations de protestations ont eu lieu dans le monde, avec une mobilisation forte pour la France . Voici un compte rendu de l'AFP :
Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les grandes villes européennes pour réclamer l'arrêt de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, notamment plus de 20.000 personnes à Paris, où ont eu lieu des heurts avec la police en fin de journée.
Les manifestants, dont beaucoup portaient un keffieh, étaient entre 21.000 selon la police et 25.000 selon les organisateurs dans la capitale française, rassemblés à l'appel d'un collectif regroupant associations, partis de gauche et syndicats.
"Nous sommes tous des Palestiniens, Israël assassin" ou "Gaza, Gaza, on est tous avec toi", scandaient-ils.
"La communauté internationale est hypocrite. La politique (du président français) Sarkozy est largement complice", a déclaré Olivier Besancenot, le leader de la Ligue communiste révolutionnaire (extrême-gauche), présent dans la manifestation comme la dirigeante du Parti communiste français (PCF) Marie-George Buffet.

Les menaces du Hamas
pauvres paroles s’envolent au vent mauvais de l’inertie qui règne depuis des décennies. La trêve est rompue, dit-on. Interruption momentanée d’une guerre chaude, voici ce que furent ces six mois où Gaza n’a cessé de survivre, l’existence de ses habitants étant enfouie dans ces tunnels qui charroient les biens nécessaires à la vie ou à la mort. Retour aux réalités les plus crues. On peut détester le Hamas et son refus affiché de l’existence de l’Etat d’Israël, on peut et on doit aussi rejeter cette violation assumée par tous de s’en prendre aux civils. Bref, on peut dénoncer une nouvelle fois l’engrenage de la violence et se livrer à la comptabilité minutieuse des responsabilités ou jeter l’anathème sur l’interlocuteur de demain. En attendant les violences se poursuivent, ouvertes comme ces derniers jours, sournoisement quand elles asphyxient tout un
peuple déjà embastillé. Nous sommes envahis par la honte car rien de cela n’était imprévisible et nous connaissons parfaitement les remèdes à cette maladie qui ronge cette région du monde et déchaîne les passions partout ailleurs. Sommes-nous si irrésolus, si dénués de sens commun pour laisser faire ainsi ? Ici et maintenant, au sein même de l’Union européenne, nous venons de conforter les autorités israéliennes en leur accordant un statut encore plus privilégié. La bonne conscience fera que l’on déversera quelques centaines de millions d’euros au bénéfice des Palestiniens, qui serviront à reconstruire ce que l’occupant aura détruit et que l’on recommencera encore et encore cet investissement sans fin et surtout sans dividendes. Comme si la paix, ou la guerre d’ailleurs, dépendaient d’un argent qui dissimule l’impuissance. Pourtant jamais conflit ne connut de solutions plus évidentes ; des accords de Taba, à ceux de Genève en passant par la proposition de paix de la Ligue Arabe, à quelques détails près, tout est déjà écrit et les cartes n’attendent que d’être précisées. Mais pour faire vivre la paix autrement que sur du papier, il faut en terminer avec les faux équilibres. La politique israélienne n’a plus pour but d’assurer la sécurité de cet Etat. Bien sûr, cette exigence est légitime et elle est toujours présente dans la pensée de ce peuple et de ses dirigeants. Mais aucune « raison de sécurité » ne peut justifier l’accaparement des terres palestiniennes, de l’eau et le refus de laisser la Cisjordanie et Gaza se développer. Le Hamas n’est plus qu’un alibi commode. Il y a longtemps que derrière le discours sécuritaire se cache, à peine, une volonté d’agrandir le territoire et de convaincre les
Palestiniens de s’en aller. Au-delà de l’impératif éthique qui interdit de déposséder un peuple de son existence, il en va de la pérennité d’Israël. Soit Israël admet enfin l’existence d’un Etat palestinien pleinement souverain et installé sur la totalité de la Cisjordanie et de Gaza, soit la sécurité d’Israël ne durera pas plus longtemps que sa puissance militaire, dont la guerre du Liban a commencé à montrer la relativité. Sont-ils bien conscients de l’avenir ceux et celles qui font de cet Etat le poste avancé du monde occidental ? Sont-ils bien conscients que chaque mort à Gaza, c’est un peu plus de haine aveugle contre le reste d’un monde jaugé à la dimension de ses mensonges et de son double discours ? Sont-ils bien conscients que cette guerre endémique permet aux régimes arabes de maintenir leurs peuples sous l’emprise de la dictature et de refuser toute évolution démocratique ? Il n’est plus utile de se lamenter, encore moins de faire des belligérants des fanatiques irréductibles alors que nous avons les moyens de mettre un terme à ce conflit. Et l’Union européenne la première : qu’elle applique les accords passés, qu’elle change de politique et cesse de faire d’Israël son allié privilégié. C’est le seul moyen pour que le gouvernement israélien comprenne qu’il est un Etat comme les autres, avec ses droits mais aussi avec ses responsabilités. Alors, peut-être, la communauté internationale trouvera les ressources politiques nécessaires à faire appliquer ce qui n’est jamais que le droit de chaque peuple à vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues. Pour les Palestiniens aussi.
avantages dont bénéficient les ouvriers du secteur, en particulier une diminution de leurs salaires .
congolaise et membre de la Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité, a finalement décidé de ne pas poursuivre. Gregory Ngbwa Mintsa a lui aussi subi des pressions croissantes de la part de certains membres du gouvernement gabonais qui ont jusqu’au dernier moment tenté de le convaincre de se retirer.
au delà de notre compassion avec les familles douloureusement frappées à nous poser la question:pourquoi mourir aujourd'hui en Afghanistan?. Les politiques déclarent que c'est un devoir de défendre le monde occidental du terrorisme qui a ses bases dans ce Pays. Les mêmes responsables(?) politiques ont la mémoire courte. Les talibans aujourd'hui si redoutables ont été les alliés des Américains qui les ont armés quand ils luttaient contre l'occupation de l'Afghanistan par les Soviétiques. Demain, ils redeviendront sans doute fréquentables quand la stratégie mondiale exigera de négocier avec eux comme le propose déjà le président Karzaï. C'est alors et malheureusement -alors seulement- que l'on constatera l'inutilité de cette guerre et des sacrifices injustifiables des soldats aujourd'hui envoyés au front.
provoqué une nouvelle polémique, en qualifiant Barack Obama de «jeune, beau et bronzé» . Il se défend en déclarant que ses paroles étaient prononcées sur le ton de la plaisanterie . Mais quand on connaît sa politique et ses alliés, cette "plaisanterie" est un peu difficile à admettre .
L'histoire et la réalité du peuple noir aux Etats-Unis continueront à poser des problèmes . Mais des défis encore plus considérables sont devant lui . Et pour savoir comment il compte s'y attaquer, il plus important de savoir s'il est écologiste ou productiviste , "socialiste" au sens américains ou libéral au sens européen,, pacifiste ou partisan d'imposer la force , etc .