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écologie - Page 271

  • Politique Agricole Commune : des propositions

    Après avoir répondu au débat public de la Commission européenne sur les grandes orientations de la PAC après 2013, FNE publie des propositions plus concrètes.

    Agriculture.JPGFNE propose que demain les aides publiques à l'agriculture soient versées sous la forme d'un contrat entre l'agriculteur et la société.

    Un premier socle d'aides rémunérerait la production alimentaire durable, pour les agriculteurs qui respectent des critères environnementaux : une place laissée à la nature dans les exploitations agricoles, une moindre utilisation d’intrants (pesticides, engrais, carburant…), des cultures plus diversifiées.

    Des aides ciblées devront aussi soutenir les prestations environnementales fournies par l’agriculture biologique et l’agriculture de Haute Valeur Environnementale, et par les exploitations situées dans des espaces à enjeux particuliers comme par exemple les zones Natura 2000.

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  • Climat : le scandale n'en était pas un

     

    Le réchauffement climatique est un enjeu capital pour les années à venir.


    Avant de prendre des décisions, il est donc très important de posséder des données fiables en ce domaine.

    Un rapport international qui concluait dans le sens d'un réchauffement important, avec des conséquences très sensibles a été publié  en 2009.

     

    Ce rapport a été attaqué par certaines personnes, dont Claude Allègre en France. Des courriers L__ours_polaire_et_le_r_chauffement_climatique_1.jpgélectroniques ont été rendus publics, dans le but de démontrer une tricherie de la part des experts.

    Il faut rappeler que les conclusions de ce rapport étaient partagées par la très grande majorité des spécialistes du climat dans le monde entier.

     

    Malgré tout une expertise a été demandée, et elle conclut à une absence de tricherie.

    Le Monde revient sur les supposées erreurs ou tromperies :

     

    L'essentiel de ces allégations est fantasmatique ou très exagéré. En réalité, selon l'agence néerlandaise, il n'existe, dans le "Résumé à l'intention des décideurs" du rapport examiné, "aucune erreur significative". "Notre travail ne contredit en rien les principales conclusions du GIEC sur les impacts, l'adaptation et la vulnérabilité au changement climatique, écrit l'agence néerlandaise. Il y a d'amples preuves observationnelles que les systèmes naturels sont influencés par le changement climatique à des échelles régionales. Ces impacts négatifs présentent dans le futur des risques substantiels dans la plupart des régions du monde, les risques augmentant avec une plus haute température moyenne globale."

    Cependant, l'agence néerlandaise formule quelques critiques. Elle réclame plus de transparence sur la provenance de certaines affirmations du "Résumé". Et explique avoir détecté une troisième erreur significative dans les quelque 1 000 pages du corps du rapport. Il s'agit d'une erreur d'estimation de la réponse au réchauffement, des stocks d'anchois au large de l'Afrique de l'Ouest.

  • Agent orange : 35 ans après

    C'est tout le temps qui aura été nécessaire pour que soit pris en compte la pollution créée par l'armée américaine au Vietnam

     

    Voici un large extrait d'un article du"Monde Diplomatique"

     

    300 millions de dollars : c’est le coût estimé du nettoyage des nombreux sites encore contaminés par l’agent orange, cet herbicide hautement toxique déversé sur le Vietnam par l’armée américaine au plus fort de la guerre (1953-1975). Dans un rapport rendu public le 16 juin , le groupe bilatéral vietnamo-américain  créé pour trouver un arrangement sur le sujet, dans le cadre d’une normalisation des agent_orange_cropdusting.jpgrelations entre les deux pays rappelle que, de 1961 à 1971 l’armée américaine a répandu 75 millions de litres du produit chimique sur un quart de la surface du Sud-Vietnam, affectant 400 000 hectares de terrain agricole . Près de trois millions de Vietnamiens en subissent encore les séquelles, et, depuis trente-cinq ans, n’ont reçu aucun dédommagement.

    Washington a longtemps traîné des pieds, prétextant que les données scientifiques impliquant l’agent orange dans l’explosion des malformations congénitales étaient insuffisantes. Responsables de cette guerre chimique, les Etats-Unis s’exemptent de toutes poursuites internationales concernant des actes commis en temps de guerre.

    Défoliant composé d’agents nocifs et puissants tels que la dioxine, son composant principal, l’agent orange trouble les fonctions immunitaires, hormonales et reproductives. . Molécule très stable, la dioxine reste présente dans l’environnement, et continue à empoisonner l’agriculture et les générations de vietnamiens nés après la guerre.

    Lidia Falcucci
  • Bure : non à l'enfouissement de déchets radioactifs

    Triangle de BURE-mude

     

    Samedi 26 Juin

     

    Manifestation

    dechets-nucleaires_940x705.jpg

     

    Bonnet a délibéré contre l’enfouissement des poisons radioactifs sous son territoire
    Qu’a fait le gouvernement ? Oui, il a passé outre

    Ca vous révolte

     

    >>> tous à RIBEAUCOURT

    (village proche de Bure)

    Samedi 26 Juin

    Rassemblement 14H devant la Salle des Fêtes

     

    à l'appel des ‘’Habitants Vigilants de Gondrecourt et du canton’’ et du CDR55

    et avec le soutien de la Fédération Grand-Est STOP Déchets nucléaires

  • Que reste-t-il du Grenelle de l'environnement?

    Les suites du Grenelle de l'environnement devaient être mises en textes législatifs dans une phase nommée Grenelle 2.

     

    Il apparaît de plus en plus que les grandes envolées du Grenelle 1 ont du mal à se traduire dans les faits.

    arton1767.jpgOn doit en premier rappeler que pendant toute cette procédure, le nucléaire a continué à se développer. Ce secteur, pourtant essentiel dans une vision écologique, a été écarté des négociations. Sarkozy en a profité pour faire passer ses projets de centrales type EPR (Penly, Flamanville), malgré les très gros problèmes rencontrés par AREVA en Finlande sur une centrale de ce type.

    Le projet ITER a également été mise en place récemment. Il s'agit d'étudier la faisabilité d'une centrale fonctionnant sur le pricipe de la fusion thermo-nucléraire. Ce chantier gigantesque, qui associe de nombreux partenaires dans le monde, connaît actuellement des difficultés de financement considérables.

     

    Ensuite, on a eu droit au vaudeville sur la taxe carbone. Cette mesure a été présentée comme révolutionnaire par notre président, qui la mettait au niveau de l'abolition de la peine de mort. Cette taxe carbone constituait également le socle du pacte écologique de Nicolas Hulot, que le candidat Sarkozy avait signé.

    Devant les réticences du patronat, cette nouvelle fiscalité a été abandonnée du jour au lendemain.

     

    Une autre mesure phare du Grenelle de l'environnement était la mise en place d'une trame verte et bleue qui devait permettre de maintenir et  même développer la biodiversité sur le territoire.

    Le parlement vient de réduire demanière considérable la portée de cette décision.

    Voici l'analyse faite par la FNE:

     

    Les trames de bitume préférées aux trames vertes et bleues par la Commission mixte paritaire

    La trame verte et bleue (TVB) est un des outils-clés du projet de loi Grenelle 2 pour rétablir un bon état de biodiversité. Elle doit permettre la préservation et la restauration d’un maillage d’espaces et de milieux vitaux pour la faune et la flore sauvages. contribuant ainsi à l’équilibre des territoires pour le bénéfice de tous. Or, la portée juridique de cet outil a été affaiblie par la Commission mixte paritaire qui s’est réunie le mercredi 16 juin et qui rassemblait sept députés et sept sénateurs.


    En effet, les parlementaires ont supprimé la disposition du projet de loi retranscrivant un des 293144010.jpgengagements du Grenelle qui prévoyait que les infrastructures linéaires de l’Etat devaient être compatibles avec le schéma régional de cohérence écologique, outil de mise en œuvre de la TVB en région. Cette disposition aurait grandement contribué à la mise en place cohérente de la TVB sur l’ensemble du territoire. En effet, l’obligation de compatibilité signifiait que la construction d’une ligne à grande vitesse ou d’une autoroute aurait du respecter les continuités écologiques.


    On pouvait, ainsi, espérer une évolution dans la manière de concevoir les infrastructures afin de mieux respecter la biodiversité et ainsi contribuer à répondre à l’article 1er de la loi Grenelle 1 qui prévoit que « pour les décisions publiques susceptibles d’avoir une incidence significative sur l’environnement, les procédures de décision seront révisées pour privilégier les solutions respectueuses de l’environnement en apportant la preuve qu’une décision alternative plus favorable à l’environnement est impossible à un coût raisonnable ».

    députés et sénateurs de la CMP ont donc amoindri, sur cet aspect, la capacité de la loi Grenelle 2 à traduirte la loi grenelle 1.

    Un recul très regrettable juste avant le vote définitif de la loi Grenelle 2.


    France Nature Environnement, la Ligue ROC, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme dénoncent ce recul de la Commission mixte paritaire par rapport au vote en séance.


    Alors que 2010 est l’Année internationale de la biodiversité, nos organisations regrettent que les parlementaires n’aient pas donné à la TVB le poids qui aurait permis un réel changement dans la façon de mener les grands projets progressant ainsi dans un développement plus équilibré et la résilience des territoires.

  • Thon rouge : l'Europe dit stop, la France traine les pieds

     

    Considérant que les quotas étaient déjà atteint, l'Europe vient d'interdire la pêche au thon rouge à partir de demain.


    Au lieu de se réjouir de cette décision qui a trop tardé, la France rechigne et demande des explications. De la part des pêcheurs, on peut le comprendre, de la part du ministre c'est inadmissible.

    Voici un extrait du "Monde" :

     

    media--image-193183-article-ajust_650.jpgLa France a immédiatement réagi en demandant à la Commission européenne de démontrer que les quotas des bateaux français avaient été atteints.

    "Soit la Commission européenne nous apporte la preuve formelle que les bateaux de pêche français, notamment les sept restant sur zone, ont réalisé l'intégralité de leurs quotas et dans ce cas nous respecterons naturellement la décision de la Commission, soit les navires de pêche français n'ont pas pu réaliser leurs quotas et nous demandons à la Commission européenne de laisser les pêcheurs français réaliser les quotas légalement autorisés", a déclaré mercredi le ministre français de la Pêche, Bruno Le Maire.

    De leur côté, les pêcheurs français ont menacé d'aller au conflit afin que les thoniers qui n'ont pas pêché tout leur quota puissent faire valoir leurs droits.

     

    Pour greenpeace, il ne faut plus de quotas, mais une interdiction pure et simple de la pêche, il y va de la survie de l'espèce.

     

    Aujourd’hui, la pêche européenne est officiellement fermée mais la farce des quotas continue. D’abord parce que les navires non européens ne sont bien sûr pas concernés par l’arrêt de la pêche décidé aujourd’hui par la Commission européenne. Pour mémoire, la flotte non européenne400_6531710.jpg représente 40 % du quota de pêche fixé par l’Iccat, l’organisme international qui gère la pêche du thon rouge.

    Pire : de nombreux armateurs européens, en premier lieu les français, disposent de thoniers senneurs sous pavillon libyen. Ils peuvent donc tranquillement pêcher dans les eaux libyennes, où les contrôles sont inexistants et où il est très facile de pêcher hors quota Iccat. Ces navires ne sont pas non plus concernés par la décision de la Commission européenne d’aujourd’hui.

    « La décision d’aujourd’hui ne permet pas de sauver le thon rouge, le système des quotas a fait la preuve de son inefficacité. Certes, avec les années, les contrôles se sont améliorés, la saison de pêche a été réduite, les quotas ont diminué… Mais tout cela reste très largement insuffisant au regard de la menace qui pèse sur l’espèce. En vingt ans de pêche industrielle, 80 % des thons rouges ont disparu. Pour 2010, les scientifiques de l’Iccat ont estimé qu’un quota de 8 000 tonnes ne laisserait qu’une chance sur deux au stock de se reconstituer. Or les thoniers ont été autorisés à pêcher jusqu’13 500 tonnes de poissons. » explique François Chartier

    Laissons les thons se reproduire en Méditerranée !

    L’espèce est aujourd’hui tellement affaiblie que, cette année, nous considérons que chaque prise est une prise de trop. La meilleure façon de protéger le thon rouge, c’est de le laisser faire ce pour quoi il vient chaque année en Méditerranée : se reproduire !
    Restons mobilisés, et interpellons Bruno Le Maire !

    Pour rappel, les thons rouges pêchés ces dernières semaines sont actuellement enfermés vivants dans de vastes cages et transportés dans des fermes d’engraissement où ils seront gavés pendant près de 6 mois puis abattus et expédiés dans leur majorité au Japon.

     

  • Catastrophe de Bhopal, un verdict clément

    Parmi les catastrophes industrielles,celle de Bhopal en Inde reste une des pires par son bilan.


    Il aura fallu 25 ans pour la justice indienne prononce un verdict qui n'est pas à la hauteur des conséquences de la tragédie humaine engendrée par cet accident.


    mostra-20.jpgLa compagnie responsable n'existe plus : pas de risque judiciaire pour elle. L'ancien PDG de nationalité américaine est réfugié aux Etats-Unis, il ne risque pas d'être extradé.

    Quant aux victimes, elles ne peuvent dispara^tre ou s'enfuir, leurs souffrances continuent jusqu'à maintenant.

    Voici un article du "Monde Diplomatique" sur ce procès :


    Lundi 7 juin, le tribunal de Bhopal, dans le centre de l’Inde, a condamné à deux ans de prison et 1 800 euros d’amende sept anciens dirigeants locaux de l’usine de pesticides de la multinationale américaine Union Carbide (aujourd’hui Dow Chemical), d’où s’était échappé un nuage de gaz toxique le 3 décembre 1984, faisant environ 25 000 morts et plus de 300 000 malades, dont beaucoup sont handicapés ou victimes de séquelles irréversibles. Reconnus coupables de « négligence entraînant la mort » dans ce qui demeure la plus grande catastrophe industrielle de l’histoire, ils ont été aussitôt libérés sous caution et devraient faire appel. Parmi les accusés figurait l’ancien président de la branche indienne d’Union Carbide, Keshub Mahindra, aujourd’hui à la tête du constructeur automobile Mahindra et Mahindra. La filiale, qui n’existe plus, a été condamnée pour sa part à verser 9 000 euros d’amende. Warren Anderson, le PDG d’Union Carbide à l’époque, s’était enfui aux Etats-Unis après la catastrophe. New Delhi demande en vain son extradition depuis 1993.

    Les médias indiens et les ONG de soutien aux victimes ont exprimé leur indignation devant la légèreté de la peine et dénoncé une « justice aveugle ».