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écologie - Page 275

  • Thon rouge : Le Japon gagne la partie

    La conférence de la CITES a refusé ce jeudi d'inscrire le thon rouge d'Atlantique Est sous sa protection.

     

    575x385_1514170_0_9bfd_ill-812072-par894378.jpgLes Etats qui adhèrent à la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (CITES) viennent de refuser les mesures de protection du Thon rouge.

    Le Japon, principal pays importateur, a fait pression sur de nombreux pays en développement, et la proposition de Monaco de suspendre les exportations a été rejetée.

    Les Etats ont confié à l'ICCAT,( la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, qui réunit les pays pêcheurs), la mission de surveillance de l'espèce.

    C'est cette même commission qui a eu en charge le dossier en 1992, et qui n'a pris aucune mesure efficace.

    Voici des réactions d'organisation de défense de la nature, d'après le site romandie.com :

    "C'est très décevant et très irresponsable", a commenté Sue Lieberman, directrice des politiques internationales du PEW Environment Group, regrettant que "l'avenir du thon rouge soit renvoyé dans les mains de l'ICCAT".

    Pour Carlos Drews, de l'ONG de défense de l'environnement WWF, "c'est la défaite de cette espèce emblématique. D'autant que l'ICCAT n'a pas montré sa performance dans le passé. On lui avait fait confiance en 1992 et aujourd'hui on est au bord de l'effondrement".

  • le Contournement Autoroutier de Strasbourg relancé

     

    Le Conseil d’Etat, contre l’avis du Rapporteur public, vient de confirmer la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du Grand Contournement Ouest (GCO) de Strasbourg. Stupéfactions des acteurs de protection de l’environnement. Réactions de FNE et de sa fédération régionale Alsace Nature.


     


    Le GCO est un exemple symbolique des projets autoroutiers conçus pendant les 30 glorieuses, au siècle du « tout automobile». « Les dinosaures du tout routier vont se ravir de cet avis, explique Michel Dubromel, responsable Transports de FNE. Tournant le dos à toute solution alternative, ignorant les problèmes d’environnement, l’Etat continue à réaliser des autoroutes passéistes et inutiles. Nous regrettons la 800px-a40_savignystrasse.jpgvalidation de la DUP par le Conseil d’Etat ».

    Il s’agit en effet d’une infrastructure supplémentaire qui va accentuer le morcellement du territoire, morcellement néfaste à la pérennité du Grand Hamster, une espèce menacée de disparition.

    Pour Stéphane Giraud, Directeur d’Alsace Nature : « Alors que l’Etat à l’ambition de « montrer l’exemple » en terme de protection de l’environnement, avec la poursuite de ce type de projet autoroutier, il passe à coté de la plus belle occasion de joindre des actes à la communication abondante sur la biodiversité. Nul doute que pour la sauvegarde du Grand Hamster, c’est un revers sévère. »

    La Cour de Justice Européenne qui doit se prononcer sur la plainte contre l’Etat français en la matière dans les mois qui viennent saura sans doute apprécier et les associations n’hésiteront pas à lui faire connaître leur point de vue. Ce projet va créer de nouvelles coupures dans notre territoire et compromettre toutes les actions engagées pour la protection du Grand Hamster. C’est un véritable contre sens en 2010, année de la biodiversité.

    Ce projet autoroutier avait été dénoncé par de nombreux acteurs, avec une mobilisation qui a transcendé les clivages traditionnels. De plus, élus, agriculteurs et associations ont su promouvoir des solutions pour une autre mobilité, basée sur des transports collectifs et des solutions plus respectueuses de l’environnement.

    Maurice Wintz, Président d’Alsace Nature : « Face à une mobilisation exemplaire des acteurs du territoire, nous sommes déçus de l’avis rendu par le Conseil d'Etat, et ne comprenons pas comment l’Etat peut imposer des solutions technocratiques qui ne répondent pas aux demandes légitimes de tout un territoire. »

    FNE, Alsace Nature et l’ensemble des partenaires de ce dossier, mobilisés depuis de nombreuses années contre le GCO et contre tout projet autoroutier, maintiennent leur détermination à faire échec à tout projet à contre-courant des évolutions du transport et de la mobilité.

  • Cela peut toujours servir

    Il est utile de pouvoir faire barrage à la désinformation



    Voici une information de la FNE



    Le guide "Morphologie des cours d'eau" aborde en 38 pages le fonctionnement d'un cours d'eau en relation avec la qualité physique et l'état écologique. Il traite également des altérations et de leurs conséquences (notamment barrages et seuils). Il se termine par les apports de la Directive Cadre sur l'Eau, les méthodes de restauration et un point sur la réglementation.


    Ce guide est notamment à destination des associations, des collectivités et des animateurs SAGE. Il va être envoyé dans les jours qui viennent à ces acteurs, et sera ensuite disponible sur simple demande au réseau eau de FNE.

     

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  • Patate chaude

    Petit à petit, la commission européenne autorise la culture de plantes OGM.


    Après le maîs, voici que la pomme de terre Amflora de BASF pointe son nez dans les champs européens.

    Encore du travail pour José Bové !

     

    Voici l'analyse du "Monde Diplomatique"(extrait)

     

     

    Sans attendre les résultats des travaux menés au sein de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les risques pour SIGE_DESSIN_apx_470__w_ouestfrance_.jpgl’environnement, la Commission européenne a donné son feu vert, le 2 mars, à la culture d’un organisme génétiquement modifié (OGM) : la pomme de terre Amflora, conçue par le groupe allemand BASF et destinée à la production industrielle d’amidon. Alors qu’une directive de 2001 prévoit l’interdiction des OGM qui comporteraient un gène de résistance aux antibiotiques, cette pomme de terre, dénoncent les écologistes, en contient un. Fort de ce feu vert européen, BASF souhaite lancer d’ici 2011 la procédure d’homologation pour deux pommes de terre OGM supplémentaires, dont une destinée à l’alimentation humaine.

  • Le modèle agricole français s’effondre…et le Président de la République accuse l’écologie !


    L’environnement, « ça commence à bien faire ». Ces propos de Nicolas Sarkozy prononcés samedi au Salon de l’agriculture provoquent la colère de France Nature Environnement. Explications.


    L’environnement, un atout pour l’économie agricole

    A l’issue d’un Salon de l’agriculture placé sous le signe de la crise, le Président de la République a annoncé une évaluation de l'impact économique des mesures environnementales en agriculture, face à la concurrence des pays européens.

    pestmask1.jpgPour Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE : « Cédant à la pression de certains syndicats agricoles, le Chef de l’Etat propose des mesures de court terme et laisse entendre que l’environnement nuit à la compétitivité de notre agriculture… alors que c’est bien l’agriculture productiviste qui est aujourd’hui en faillite ! »

    FNE rappelle que la protection de l’eau, des sols, de la biodiversité est une condition de base de la production agricole. Demain, elle constituera la principale justification des subventions, qui représentent 90% du revenu des exploitations agricoles (source Inra). Loin d’aider les agriculteurs, opposer agriculture et environnement revient tout simplement à condamner notre agriculture.

    Un discours contraire à l’esprit du Grenelle

    Le Grenelle de l’environnement l’avait montré, l’étude Ecophyto R&D l’a confirmé : il était possible de concilier production agricole et respect de l’environnement.

    Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE, explique : « Réduire l’utilisation des pesticides est avant tout dans l’intérêt des POLANN_904929_2_apx_470__w_presseocean_.jpgagriculteurs qui en sont les premières victimes. Développer notre agriculture biologique, alors que nous importons 70% des produits bio que nous consommons, relève du bon sens économique. Développer les infrastructures agro-écologiques (haies, bandes enherbées), qui améliorent l’auto-régulation des espaces agricoles face aux ravageurs, est un atout pour la production. Comment peut-on encore en douter ? »

    FNE rappelle enfin qu’il n’est plus possible de faire marche arrière sur le Grenelle : l’ensemble des acteurs de la négociation se sont engagés et ces engagements sont traduits dans la loi.

    A quelques jours du Salon de l’agriculture, FNE avait déjà sonné l’alerte en pointant 7 dossiers clés.


  • Révélations d'une source interne à EDF : l'EPR risque l'accident nucléaire !

     

     

    Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

     

    Téléchargez les documents confidentiels en bas de cette page

     

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

     

    EPR_flamanville_469_3_7315b.jpgCertains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l'essentiel des arguments en faveur de l'EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s'avèrent faux.


    EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n'ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d'accidents. L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l'écart de ces questions.


    Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère.

     

    Les 8 et 9 mars, Paris accueille une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire. Cette conférence sera ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA. Il est scandaleux que la France continue ainsi à faire la promotion du nucléaire en général, et de l’EPR en particulier, alors même que la dangerosité de ce réacteur est aujourd’hui démontrée. Il faut donc abandonner immédiatement la construction de l’EPR en Finlande, en France et en Chine, et annuler impérativement le projet prévu à Penly. Le meilleur moyen d'éviter l'accident nucléaire reste la sortie du nucléaire.

     

    Le scénario accidentel en détail :

     

    Selon les calculs d’EDF et d’Areva, le pilotage du réacteur en mode RIP (retour instantané en puissance) et la disposition des grappes de nuctel.jpgcommande du réacteur peuvent provoquer un accident d’éjection des grappes de commande à faible puissance et entraîner la rupture de l’enveloppe du mécanisme de commande de la grappe (1). Cette rupture provoquerait le passage du réfrigérant en-dehors de la cuve du réacteur nucléaire. La perte de réfrigérant (un type d'accident nucléaire très grave) entraînerait la rupture d’un nombre important de crayons par échauffement du combustible et des gaines (2) et donc le relâchement de vapeur extrêmement radioactive dans l’enceinte de confinement. Il y a alors un risque important d’excursion critique qui résulterait en une explosion (3), la puissance du réacteur EPR étant démultipliée de façon extrêmement brutale. Suite aux éjections des grappes de commande à faible puissance (EDG), le réacteur EPR pourrait ne pas se mettre en arrêt automatique (4). Quelle que soit la configuration des grappes de commande, l’accident d’éjection de grappe de commande entraîne un taux important de rupture du combustible (NCE) et donc un risque élevé d’excursion critique (5).

     

    Pour plus de détails, consultez les documents confidentiels que nous révélons, divulgués par une source anonyme interne à EDF (notamment le document n°1), téléchargeables sur le site : www.sortirdunucleaire.org

     

    Notes :

     

    (1) cf. paragraphe 6.1.6 du document n°4

     

    (2) cf. tableau 3, document n°4

     

    (3) cf. document n°4, document n°5 partie 2, Rapport Préliminaire de Sûreté EPR 15.2.4.e

     

    (4) cf. document n°2, note 9

     

    (5) cf. document n°2, note 8.2.1

     

     

    Documents confidentiels à télécharger :

     

    1 - Synthèse - Une technologie explosive : l'EPR (non daté non signé)

     

    2 - Bilan de la phase préliminaire de l'étude d'EDG FA3 et perspectives (EDF SEPTEN 05.05.2009)

     

    3 - EPR - Gestion combustible - Lot 1 - Revue de conception du schéma de grappes FA3 du 25/10/2007

     

    4 - EPR FA3 Synthèse de l’étude de faisabilité de l’accident d’éjection de grappe (EDF SEPTEN 09.02.07)

     

    5 - EPR FA3 Synthèse des voies de sortie de la problématique éjection de grappe (EDF SEPTEN 07.05.07)

     

    6 - Note d’étude : Présentation synthétique de l’EPR (EDF SEPTEN 04.05.04)

     

    7 - Note de présentation de la deuxième revue de projet radioprotection EPR (EDF, printemps 2004)

     

    8 - Marges disponibles pour les activités d'exploitation du REP par rapport aux risques de criticité (Hourtoulle Francis. Le 7 décembre 1999)

  • Natura 2000 : nouvelle condamnation pour la France

    Le réseau Natura 2000 doit permettre de préserver des territoires importants pour la biodiversité.

     

    On en a reparlé récemment à la 2C2A, car les procédures locales ont pris un retard considérable et ne sont toujours pas terminées. L'Etat et une partie de la profession agricole ont trainé des pieds pour ralentir ces procédures.

    Le même phénomène se retrouve au niveau du pays tout entier, et la France se fait régulièrement condamner par l'Europe.

     

    Rappelons que la vallée de l'Aisne est incluse, pour certains secteurs, dans Natura 2000, ce qui est un argument fort pour demander que l'on laisse aller le cours naturel de cette rivière, sans barrage ni retenue. (voir les sites inscrits dans la région )

    Voici un communiqué de la FNE à ce sujet:

     

     

     

    Ce jeudi 4 mars 2010, la cour de justice de l'union européenne a condamné une nouvelle fois la France pour n'avoir pas transposé correctement la directive européenne dite "Habitats". Cette fois la Cour a estimé que les listes des programmes et projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements devant faire l'objet de l'évaluation de leurs incidences sont trop restrictives.


    logoNatura_2000.jpgUn nouveau revers en ce début d'année internationale de la biodiversité
    La fédération France Nature Environnement (FNE) prend acte de la décision de la Cour de justice de l'Union européenne qui était attendue. Le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer a lancé un groupe de travail auquel FNE participe, pour faire évoluer ces dispositions.

    Un nouveau dispositif toujours trop restrictif
    FNE estime que le nouveau dispositif concernant l'évaluation d'incidences, préparé par la France pour répondre à la condamnation, continue à être trop restrictif.
    Pour Raymond LEOST, administrateur de FNE : "La France va maintenant devoir prouver à la Commission européenne et à la Cour de justice européenne que son dispositif correspond à l'esprit de la directive, sinon elle pourrait être condamnée à verser des astreintes financières !"

    Un rapport du Parlement européen montre aussi une mauvaise application
    Les conclusions de ce rapport datant de fin 2009, établies à partir d'études de cas, notamment en France, montrent que les États membres doivent terminer de désigner et de protéger leurs sites Natura 2000 et faire réaliser des évaluations d'incidences plus rigoureuses. Ainsi les auteurs du rapport demandent que le principe de précaution soit appliqué et rappellent qu'il faut démontrer l’absence d’effets significatifs d'un projet sur les sites Natura 2000.
    Les études de cas montrent aussi que la recherche de solutions alternatives n'est pas souvent effectuée et que l'évaluation d'incidences n'est pas toujours réalisée avec indépendance.

    FNE partage largement ces conclusions.
    Pour Maxime PAQUIN, chargé de mission à FNE : ""compléter le réseau Natura 2000" et "développer la culture de l'évaluation d'incidences et privilégier la recherche des solutions alternatives" constituaient deux de nos 15 propositions pour redynamiser Natura 2000, comme nous l’avons mentionné en juillet 2007, dans notre dossier sur les 15 ans de la directive Habitats. Ce rapport vient confirmer les constats de FNE et ses associations membres concernant les dégradations que subissent les sites Natura 2000. Dans un rapport de 2008, nous estimions que plus de 10% des sites Natura 2000 avaient subi des dégradations".

    Des cas de dégradations de sites Natura 2000 actuels et à venir
    FNE prépare actuellement un nouveau rapport sur les sites Natura 2000 dégradés. On peut citer un projet de carrières dans le massif de la w200Serre en Franche-Comté qui risque d'obtenir une autorisation malgré des impacts reconnus ou le projet de Ligne à Grande Vitesse dans le Sud-Ouest qui va impacter 6 sites en Poitou-Charentes et une dizaine de sites en Aquitaine, d'autant plus que les études sont mauvaises. Par ailleurs, les travaux actuels de l'autoroute A65 en Aquitaine sont très mal conduits et impacteront à terme 6 sites Natura 2000.

    Serge URBANO, vice-président de FNE, conclut : "L'évaluation d'incidences est un bon outil pour étudier les impacts de projets d'aménagement sur la biodiversité mais, en France, le nouveau dispositif doit être complété pour être efficace. Devant ces enjeux, FNE ne peut qu'appeler à une instruction selon une procédure officielle normalisée, associant les préfectures et les autres acteurs officiels concernés. Surtout il faut changer les mentalités et les pratiques pour passer du "faire une évaluation d'incidences parce que le loi le demande" à "faire une évaluation d'incidences pour éviter les impacts sur la biodiversité". Dans ce domaine, tout reste à faire !"