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écologie - Page 277

  • La cohabitation Homme-Loup est possible !

    Décembre 2009 : battue au sanglier sur la commune d’Esparron dans les Hautes-Alpes. Surpris par l’arrivée d’une jeune louve, un chasseur l’abat. Surpris en flagrant délit, il sera jugé le 18 février prochain à Gap pour avoir détruit un individu d'une espèce protégée.



    Ces faits poussent les associations de protection de la nature à se constituer partie civile et à rappeler le caractère emblématique du loup, symbole d'une nature sauvage et libre.

    loup.jpgSans nier ou minimiser les difficultés qui subsistent pour le monde de l'élevage, notamment liés aux systèmes d’élevage et surtout au contexte économique de la filière ovine, nous voulons rappeler que les pertes subies par les troupeaux ne sont de loin pas le seul fait du loup (maladies, chiens errants, dérochements…).

    FNE, URVN et les associations de terrain SAPN, le CRAVE, Arnica Montana, conscientes des contraintes apportées à l'élevage extensif par le retour naturel des loups, ne sont pas opposées à des tirs exceptionnels résultant d'attaques répétées sur des troupeaux efficacement protégés ; elles l'ont affirmé et assumé par le passé.

    Elles condamnent par contre tout acte de braconnage de loups, car la destruction d'un individu d'une espèce protégée n'est jamais anodine.

    Il faut comprendre que les causes qui ont permis ce retour naturel ne vont pas changer : les évolutions des milieux et des espèces, depuis des décennies, ont créé chez nous comme partout dans l'arc alpin les conditions d'une présence permanente des prédateurs. La présence du loup est un fait durable, dans les Hautes Alpes comme dans d'autres territoires alpins ; l'objectif numéro un doit être d'aider la filière ovine à faire face à cette difficulté et à s'adapter.

    Car le loup n’est pas qu’une contrainte : en reprenant sa place au somment de la pyramide écologique il est le garant du bon fonctionnement de l’écosystème entier :

    • il empêche la concentration des grands ongulés sauvages qui compromet la régénération naturelle de la forêt et les jeunes plantations,
    • il élimine les individus faibles ou malades empêchant la propagation des maladies (les troupeaux de chamois sont régulièrement décimés par la kérato – conjonctivite),
    • il élimine les chiens errants,
    • il constitue un vecteur d'image sur la qualité des milieux naturels, support d'un tourisme respectueux de la nature essentiel pour les territoires de montagne.

    Aussi en cette année de la biodiversité, le loup devrait pousser tous les acteurs, professionnels de l'élevage, Etat, collectivités et associations loup-gris_940x705.jpgde protection de la nature, à faire évoluer les pratiques vers des modes d'élevage adaptés au territoire, à ses capacités et contraintes, vers un tourisme plus respectueux des activités agricoles et d'élevage en montagne et plus respectueux de la nature.

    Nous sommes pour notre part convaincus de la nécessité de la préservation de la biodiversité, ainsi que de la possibilité d'une cohabitation entre le loup et l'homme. Si les Etats européens, de toutes orientations, ont pris depuis des décennies des mesures pour protéger de nombreuses espèces animales dont le loup, c'est bien que la conception du rôle de l'homme dans la nature a changé. Ce dont le pastoralisme a besoin, c'est de mesures de soutien réellement courageuses, non de complaisance vis-à-vis de positions anti-prédateurs venues du 19e siècle !

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  • Journée nationale de mobilisation: Le thon rouge ne peut pas attendre !

     

    Greenpeace organise demain une journée de mobilisation pour la survie du thon rouge

     

     

    « Carpaccio de thon rouge », « thon rouge façon tatali » : certaines cartes de restaurants ou étals de poissonniers proposent encore cette thons-rougesespèce. Les militants de Greenpeace seront mobilisés dans 25 villes de France le samedi 13 février, pour dialoguer avec les commerçants, leur demander quelle sorte de thon ils vendent, l’origine de leur marchandise, et les inciter à prendre l’engagement de ne plus servir de thon rouge de Méditerranée, espèce menacée, en signant une lettre d’engagement.

     

    Rappelons que certains acteurs économiques sont déjà engagés dans cette démarche : deux associations de grands restaurants, comme Eurotoques (3.800 membres en Europe) ou les Relais & Châteaux (450 enseignes dans le monde), ont décidé de ne plus servir de thon rouge. Des enseignes de la grande distribution comme Auchan ou Carrefour ne commercialisent plus de thon rouge depuis le début de l’année. La mobilisation des citoyens et des commerçants ce samedi doit rappeler au gouvernement l’urgence de la menace qui pèse sur le thon rouge. C’est maintenant qu’on doit agir, pas dans 18 mois !

     

    Signez la pétition pour demander un moratoire sur la pêche industrielle à Bruno Le Maire

  • Thon rouge : 18 mois de sursis

    La France veut laisser 2 saisons de pêche au thon rouge avant  de l'interdire. Greenpeace réagit .

     

    La France a enfin arbitré pour le classement du thon rouge en annexe 1 à la Cites en mars prochain, en demandant un délai de mise en œuvre deart_large_428844.jpg 18 mois, ce qui sape toute la portée de sa position déclarée, cela revient à nous dire : sauvons le thon, mais pas tout de suite! Ces 18 mois permettent encore deux saisons de pêche et autorisent les industriels à ponctionner toujours plus l’espèce ! Pourquoi ce délai? Le gouvernement achète ainsi la paix sociale avec les industriels de la pêche, dans une période d’élections régionales.

     

    Suite aux différentes prises de position du gouvernement, l’arbitrage devait être fait par Nicolas Sarkozy. Ce sont pourtant les ministres qui ont fait l’annonce officielle aujourd’hui. Après sa déclaration en juillet dernier pour l’interdiction du commerce international, le Président ne pouvait que laisser cette annonce aux membres de son gouvernement…

     

    Rappelons que le classement en annexe 1 entraîne l’arrêt de la pêche en haute mer, et toucherait donc les 28 thoniers senneurs que comptait encore la flotte française en 2009. les thoniers senneurs, ces industriels de la pêche, ne pourront donc plus pêcher. En revanche, les pêcheurs artisanaux doivent pouvoir continuer à pratiquer une pêche durable et millénaire dans une ZEE qui serait étendue à des zones où on peut pêcher le thon en quantité suffisante, plus au large.

  • Il faut diminuer radicalement les pesticides

    FNE se félicite des résultats de l'étude Ecophyto R&D, présentés par l'INRA le jeudi 28 janvier 2010. Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE, l'a rappelé dans son intervention en table ronde.

    pesticides_620x465.jpgCe rapport vient confirmer ce que soutient FNE depuis de longues années : l'objectif de réduction de 50 % de l'usage des pesticides est plus que jamais d'actualité, à condition de faire évoluer en profondeur les systèmes agricoles. Dès à présent, une baisse de 30 % est possible sans bouleversement majeur des systèmes de production.

    Le temps n'est plus à la réflexion mais à l'action, afin de mettre en oeuvre au plus vite cet engagement majeur du Grenelle, désormais inscrit dans la loi Grenelle I et dans le plan Ecophyto 2018.

    Le rapport de l'étude coordonnée par l'INRA est disponible ici.
    Pour en savoir plus sur la position de FNE sur les pesticides, cliquer ici.

     

     

    Signez la pétition
    pour l'interdiction du Cruiser
    et l'application immédiate du plan Ecophyto 2018 !
  • "Global sushi ", documentaire sur la surpêche

    Bientôt des sushis à la place des burgers ?


    thon.jpgEn moins de 20 ans, la demande et la consommation de poisson a explosé au niveau mondial, notamment du fait de la mode du sushi, qui, d’un plat traditionnel, devient un élément des menus de chaînes de fast food. Les conséquences sur la biodiversité marine sont désastreuses : « Global sushi » sous titré « Demain, nos enfants mangeront des méduses », remonte la filière du sushi, tout expliquant les différents problèmes posés par la surpêche. Du sud du Chili au Japon en passant par le Sénégal et les ports français de Méditerranée, « Global Sushi » décode les impacts de la mondialisation de ce marché. Le cas du thon rouge, emblématique de la surpêche, est bien évidemment exposé au début du documentaire. Ce très bon film de Jean-Pierre Canet, Damien Vercaemer et Jean-Marie Michel sera diffusé à 20h30 sur Canal + le 1er février.

    Voir la bande annonce

    (Désolé pour la pub, c'est de Canal +)

  • Défendre l'environnement en pratique

    La FNE liste une série de guides pratiques pour la défense de l'environnement : en voici le détail.


    Nous vous invitons à prendre connaissance de plusieurs guides diffusés par nos associations membres qui constituent de bons départs pour arton640-160x227.jpgs’investir dans la citoyenneté écologique. Picardie nature a remis à jour son Guide de la Sentinelle de l’Environnement qui reprend par thèmes, le cadre réglementaire et quelques cas de figures les plus fréquents ou les plus faciles à identifier (non exhaustif). La section Rade de Brest de Bretagne Vivante diffuse également un guide de la sentinelle de la nature élaboré à partir de celui de Picardie Nature. Enfin, vous trouverez sur le site de la Frapna Isère un Guide pratique pour la prévention des atteintes à l'environnement à consulter absolument. Vous trouverez des fiches sur les feux de jardin, les PLU, les SCOT, les décharges sauvages….
  • Chauffer vous l'été.

    Depuis des décennies, l'Etat et EDF poussent à équiper les maisons en chauffage électrique.

     

     

    La politique énergétique a été basée sur l'électricité nucléaire, et il a bien fallu trouver un débouché à cette énergie. Le chauffage électrique 7-Page202.jpgest pourtant une aberration économique et écologique, dénoncé depuis toujours par les organisations écologiques.

    Depuis plusieurs hivers, on s'aperçoit que la production d'électricité en France est insuffisante. Notre pays est devenu importateur d'électricité, alors qu'il est sensé être exportateur grâce à ses nombreuses centrales nucléaires.

    Mais celle-ci ont de nombreux handicaps, dont celui de ne pas avoir de souplesse.

    Il n'est pas possible de démarrer ou stopper une centrale en quelques heures. Il n'est pas envisageable non plus d'avoir 3 ou 4 centrales en réserve pour la saison froide.

    Résultat : une surcapacité l'été, et une sous capacité l'hiver.

    L'Etat français possède heureusement des gouvernants qui savent adapter leur politique à la réalité, et EDF intègre des commerciaux de haut rang qui savent tenir compte de la demande. Il va donc être mis en place un tarif dissuasif pour les jours et heures où la consommation est à son maximum.

    froid-moi.gifEn clair, l'électricité va être plus chère au moment où les consommateurs en ont le plus besoin, pour le chauffage en particulier. Les plus pauvres n'auront qu'à couper leurs radiateurs électriques dès qu'il fait froid.

    Reste bien sûr cette solution toute simple, se chauffer l'été, ce sera faire preuve d'un grand sens des responsabilités.