Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 279

  • Stop au centre de Bure

    Dimanche 17 janvier 2010

    Lieu : Bure (55)

    Grand rallye de Bure

     

     

    La Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires organise un grand rallye multi-trajets autour de BURE, pour rencontrer les habitants, les informer, les inviter à se “soulever” et organiser avec eux la résistance au projet de l’ANDRA.

    Depuis 16 ans déjà, l’ANDRA se moque des citoyens.
    Depuis 16 ans quantité d’élus locaux, ou départementaux ou régionaux ont fini par fermer les yeux.

    Si les Aubois ont refusé l’implantation de la poubelle FA-VL dans leurs communes, on peut imaginer bien sûr que les Meusiens, les Haut-Marnais et les Vosgiens refusent l’implantation de la poubelle HA-VL à BURE.

    Ce GRAND RALLYE qui traversera les communes du 52 – 55 - 88 candidates à la poubelle FA-VL, ainsi que les communes du triangle de BUREmude, est une vaste opération de communication.

    Rubrique-region-onglet-aube.jpgJusqu’à présent dans le "Triangle de BUREmude" tout disparaissait :
    - l’argent public était follement englouti
    - 40 millions € par an par les GIP + le sponsoring à tout va de l’Andra, etc...
    - l’éthique s’en trouve escamotée
    - des avantages pécuniaires pour la génération actuelle, mais tous les risques pour celles qui suivront.
    - la démocratie et les intérêts des populations s’évanouissent
    - pseudo-outils démocratiques, demande de référendum refusée, région empoisonnée, etc...

    Il est temps de placer un STOP à l’engrenage programmé pour l’enfouissement des fûts de poisons radioactifs dans le terroir de BURE.

    Cliquer ici pour tout savoir sur le Grand RALLYE de BURE, contenu, trajet, carte... et pour télécharger le tract-affichette

    Contacts :
    06 71 06 81 17 - 06 66 959 777

    Ce RALLYE de BUREmude est vivant, faites le grandir .

  • Communiqué de Greenpeace

    delegation-from-earth-about-to.jpgQuatre activistes de Greenpeace sont actuellement détenus au Danemark, et ce jusqu’au 7 janvier. Ils avaient participé à notre action du 17 décembre lors du dîner des chefs d’Etat et de gouvernement dans le cadre du sommet de Copenhague sur le climat . Les autorités danoises leur reprochent d’avoir déployé une banderole appelant les dirigeants politiques à agir immédiatement en faveur d’un accord ambitieux à la hauteur des enjeux.

    Nous exigeons la libération immédiate de nos quatre activistes.

    Vous pouvez vous joindre à la campagne de protestation en signant la pétition en ligne.

  • Marseille en Bretagne

    Pan sur le bec, comme dirait le Canard.

     

    coupure-txt.jpgNous vous avons annoncé la possibilité d'une Bretagne sans électricité, en fait c'est en Provence que le réseau vient de sauter.

    L'enchaînement des faits est exactement celui prévu par le réseau sortir du nucléaire, mais il y a deux régions très fragiles pour la fourniture d'électricité. La première touchée est donc la région PACA, suite à un incident à Avignon.

    La demande étant très forte, il n'y a pas de marges de manoeuvre pour le réseau de transport de l'électricité.

    Il ne s'agit donc pas d'un accident, par définition imprévisible. Nous sommes devant la conséquence logique et incontournable des choix faits au niveau politique, en particulier du tout nucléaire.

    A la prochaine vague de froid, le scénario se reproduira , en Provence ou en Bretagne. Les usagers doivent se rendre compte à cette occasion qu'une production décentralisée est la seule alternative crédible, en s'appuyant sur les énergies renouvelables (voir la note citée plus haut).

  • Copenhague ou le fardeau légué par les riches

    Le sommet de Copenhague s'est achevé dans la confusion.

     

    Préparé depuis des mois par les ONG et les pays membres de l'ONU, ce sommet a été un échec sur le plan de l'organisation et de la IMG_5691_5.JPGdémocratie.

    C'est aussi un échec pour l'écologie, avec le risque de prendre un tel retard dans des décisions contraignantes que les populations les plus exposées n'échappent pas à la catastrophe.

    La déclaration finale essaye de faire passer pour un demi-échec ce que beaucoup d'ONG considèrent comme un fiasco.

    Il va falloir revoir les méthodes de travail, les processus de décision, les objectifs à atteindre et les moyens de financement. Dire que cela sera fait en 2010 relève d'un optimisme peu réaliste.


    Voici l'analyse d'ATTAC sur le bilan du sommet :




    Alors que sous la pression des opinions publiques, plus de cent chefs d’État ou de gouvernement étaient réunis, aucun accord digne de ce nom n’a pu être conclu. Les pays riches, en refusant de prendre des mesures qui reconnaîtraient leur responsabilité historique dans le changement climatique, ont précipité l’échec. Soumise aux lobbies du green business et enfermée dans des logiques diplomatiques héritées des périodes coloniales, la tribu des pays riches n’a pas su voir que le chaos climatique, subi déjà par nombre de pays du Sud, rendait dérisoires leurs tentatives de division. Les manipulations néocoloniales de Nicolas Sarkozy en direction de l’Afrique n’ont pas suffi !


     

    Ils n’ont pas su voir, eux qui se pensent toujours les maîtres du monde et de la nature, qu’une nouvelle configuration des relations entre le Nord, à bout de souffle, et le Sud est en train de se dessiner et qu’on ne négocie pas avec la nature, comme le scandaient de nombreux manifestants.


     

    Après avoir expulsé des négociations les ONG qui contestaient le fiasco en gestation, après avoir concocté des textes dans des salles obscures au mépris des règles multilatérales minimales, ils s’en prennent désormais à l’ONU, où il est vrai, la Bolivie, les pays de l’ALBA, Tuvalu, et tant d’autres peuvent s’exprimer en principe à égalité avec des pays dont la superpuissance s’avère dérisoire face aux enjeux. Pourtant le texte final a été concocté, en dehors de toute procédure onusienne, par le MEF (Major Economies Forum), équivalent du G20. Un texte qui ne mentionne pas d’objectif de réduction des émissions à court, moyen et long terme, un texte dont le principal motif est de refuser tout traité international contraignant pour les pays riches. Un texte qui met à nu la logique des intérêts privés.


     

    spip.php?action=acceder_document&arg=7524&cle=b7f22207ded9a2c71e54e0010787186b&file=gif%2Frecto-brochure-2.gifAprès avoir tenté de criminaliser les multiples mouvements sociaux présents à Copenhague par des techniques policières d’arrestation de masse, ils ne sont pas venus à bout d’un mouvement pacifique, déterminé, massif et imaginatif, un mouvement international, porteur d’un nouvel espoir et conscient de ses responsabilités. Desmond Tutu a déclaré : « il est préférable de ne pas avoir d’accord plutôt qu’un mauvais accord. » Nous y sommes. Et Copenhague n’est qu’une étape pour que la déclaration des peuples, issue du forum alternatif et lue dans l’enceinte de l’ONU, devienne la base d’un accord entre les peuples.


     

    À Copenhague, une convergence inédite entre mouvements sociaux, mouvements écologistes, mouvements de solidarité internationale a fait naître un nouvel espoir et constitue un tournant du mouvement altermondialiste. Plus que jamais, nous avons à poursuivre partout sa construction, à nous engager dans des initiatives locales, à faire pression sur les élus, et nous serons présents aux prochains rendez-vous jusqu’à Mexico, fin 2010. C’est leur échec, ce n’est pas le nôtre !


     

    Attac France,
    le 19 décembre 2009


  • La Bretagne sans électricité ?

    La situation du réseau électrique en Bretane est très précaire.

     

    Ce n'est pas une fatalité climatique ou géographique, mais la conséquences de choix politiques.

    Voici l'analyse faite par "sortir du nucléaire"

     

    A cause de la politique pronucléaire imposée depuis 50 ans, la consommation française d'électricité atteint actuellement des niveaux insensés, et la Bretagne est stigmatisée par les pouvoirs public car elle ne produit que 8% de l'électricité qu'elle consomme.

    Or, cette dépendance n'est en rien une fatalité, elle a au contraire été soigneusement organisée par l'Etat pronucléaire et par EDF pour "punir" les Bretons qui, par des mobilisations populaires massives, ont repoussé tous les projets nucléaires, en particulier à Erdeven (en 1974-75), à plogoff-affiche-non-a-la-centrale-nucleaire.jpgPlogoff (1978-1981) ou au Carnet (1995-1998)

    Mais, au lieu de prendre acte de cette forte demande citoyenne pour une politique énergétique alternative, et de faire de la Bretagne une région avant-gardiste, l'Etat et EDF ont au contraire organisé la dépendance de cette région pour pouvoir aujourd'hui, avec pire des mauvaise foi, stigmatiser le refus du nucléaire. Pourtant, dès 1979, des universitaires et le PSU avaient élaboré le "Plan alter breton" (PAB) qui ferait merveille actuellement s'il avait été mis en oeuvre.

    Aujourd'hui, il est encore temps de faire de la Bretagne la preuve exemplaire qu'une politique énergétique propre et durable est possible, basée sur les économies d'énergie (élimination des gaspillages), l'efficacité énergétique (consommer moins pour un même besoin), et les énergies renouvelables.

    Et ce d'autant que de nouvelles technologies sont apparues entre temps, comme les hydroliennes implantation-centrale-nucleaire-bretagne.gifqui feraient merveille le long des côtes bretonnes, longées par de forts courants, pour une production électrique équivalente à deux réacteurs nucléaires EPR. (*)

    L'option française "centrales nucléaires + chauffages électriques" fait actuellement la preuve de son absurdité, met la France en situation de dépendance et aboutit à la production de déchets radioactifs et à de forme émissions de co2. Aussi, le Réseau "Sortir du nucléaire" clame haut et fort son soutien aux Bretons et à leur demande de politique énergétique alternative… et donc sans nucléaire.

  • Nucléaire et développement durable

    Dans le cadre du grand emprunt national dévoilé hier matin par Nicolas Sarkozy, le nucléaire se voit une fois de plus dopé par l’octroi d’un milliard d’euros pour soutenir le développement des réacteurs de quatrième génération, et tout cela sous l’égide du « Développement durable ». En plein Copenhague, cette décision clairement anti-développement durable laisse pantois. Une mise au point s’impose.


    Attention aux faux discours !

    C’est une grande tendance : depuis l’émergence de la question du dérèglement climatique, le lobby du nucléaire saisit la balle au bond pour carte_centrale_nucleaire_france.jpgprésenter le nucléaire comme une solution aux émissions de Gaz à effet de serre. Effectivement, une centrale en fonctionnement ne génère pas, à proprement parler, de gaz à effet de serre, mais limiter le bilan carbone du nucléaire à ce constat, c’est adopter une vision à la fois partielle et partiale.

    Pour Marc Sénant, chargé de mission du réseau Risques Industriels de FNE : « De plus en plus de personnes, se saisissant du dérèglement climatique, n’hésitent plus à tenir un discours dangereux qui présente le nucléaire comme une énergie propre, sans CO². C’est faire l’impasse sur l’amont de la filière, l’extraction et le transport de l’Uranium en provenance d’Afrique ou d’ailleurs, la construction des centrales, les pics de consommation (qui appellent les centrales au charbon à la rescousse) et les risques présentés par l’aval et les déchets. Evidemment, une telle partialité présente d’un coup de baguette magique le nucléaire comme la solution à nos problèmes climatiques. »

    Par exemple au Niger, il faut manipuler 1 tonne de minerai pour extraire... 3 kg d’Uranium, soit un rendement de’0,3%. Or pour extraire une tonne de minerai, les machines déployées rejettent des quantités considérables de CO² ! On ne peut pas faire un bilan du nucléaire en occultant cette partie de la filière sous prétexte qu'elle n'est pas en France.

    Un choix qui nous mène dans l’impasse

    Marc Sénant poursuit : « Aujourd'hui, au niveau mondial, l'énergie nucléaire représente 3% de l'énergie consommée. Imaginons que l'on double le nombre de centrales, en plus de renouveler les existantes qui ont déjà 20 ans d'âge en moyenne, il faudrait pour cela mettre une centrale nucléaire en service par semaine pendant 20 ans ! Cela ne ferait que 6% de l'énergie mondiale. Dérisoire, quand on évoque 20 à 30% de réduction de gaz à effet de serre, en 2030 ! »

    Faut-il rappeler qu’encore récemment, la France s’est illustrée en s’acharnant à panser les plaies d’un parc nucléaire vétuste ; en cherchant des réponses à l’approvisionnement électrique des français non satisfait par une énergie nucléaire qui atteint ses limites; en multipliant les recours aux centrales à charbon pour pallier la non-disponibilité du nucléaire en cas de grand froid comme en ce moment ?

    Une occasion manquée en plein Copenhague

    Au lieu de se poser la question du développement du nucléaire, mieux vaut penser à réduire le gaspillage d’électricité, à améliorer l’efficacité énergétique de tout le pays en soutenant les vraies énergies de demain.

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Consacrer un milliard d’euros au nucléaire, c’est ne pas l’injecter dans l’éolien, le solaire, ou la recherche en énergies réellement viables et durables. En plein Copenhague, et alors que la France se targue de défendre une des positions les plus volontaires, on voit que le lobby du nucléaire ne lâche pas prise. »

    France Nature Environnement déplore cette annonce, d’autant plus qu’elle intervient au moment même où de vraies solutions pour l’avenir de la planète et de l’humanité doivent émerger à Copenhague.

  • Halte au déclin des abeilles !

    Il faut interdire l'usage du Cruiser

     

    Intensification de l’agriculture, dégradation de la biodiversité, maladies, on ne compte plus les causes du déclin des abeilles. Leur taux de massacre-abeille.jpg


    mortalité, en France et dans le monde, est estimé à 30% par an par le Centre National de Développement Apicole.

    Pourtant, on s’acharne. En août 2009, le Proteus, un nouvel insecticide produit par la firme Bayer, a été autorisé pour lutter contre des parasites de la fleur du colza. Or ces fleurs représentent une ressource alimentaire très importante pour les abeilles.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable agricole de FNE : « Interdire le Cruiser est une affaire de bon sens : la situation des pollinisateurs est dramatique, et nous devons mettre toutes les chances de notre côté pour stopper leur déclin. Aucun argument économique ne peut prendre le pas sur les conséquences agricoles, alimentaires, sanitaires et environnementales qu’aurait la disparition des abeilles. »

    FNE transmet aujourd'hui officiellement par courrier au Ministre de l’agriculture sa demande, soutenue par 45 000 signataires, d’interdire définitivement le Cruiser.
    Cliquer ici pour le lire. *

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!