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écologie - Page 268

  • Algues vertes : le combat n'est pas fini

    En Bretagne, le scandale des algues vertes continue.

     

    L'Etat paye pour enlever les tonnes d'algues accumulées sur les plages. Mais il continue d'autoriser ALeqM5hHFjVBUabmbIG8COm-ZFuOz-HN2w?size=ll'extension d'élevage de porcs, qui sont la cause principale de cette pollution liée aux nitrates.

    Le gouvernement refuse de s'attaquer au mal par la racine, de peur de se mettre à dos le puissant lobby des éleveurs de porcs.

    Les nitrates ne sont pas uniquement à l'origine de la prolifération des algues, ils s'infiltrent dans les nappes phréatiques qui sont rendues impropres à la consommation.

     

    Devant ce comportement irresponsable, les responsables écologiques bretons ont décidé de porter plainte.

     

    Voici un extrait du compte-rendu de l'AFP :

    En attendant qu'Europe écologie ait une structure juridique pour déposer ce recours, ce seront les Verts et l'Union démocratique bretonne (UDB), ainsi que l'association environnementale Sauvegarde du Trégor, qui vont s'en occuper.

    Les plaignants réclament "le respect des traités européens" et "le principe de bonne administration des moyens publics". Ils critiquent notamment certaines aides de la Politique agricole commune (PAC).

    "Les nitrates représentent trois quarts de la pollution des eaux, et des fonds européens servent à créer ces pollutions", a estimé Mona Bras, porte-parole de l'UDB et conseillère régionale EEB.

    "On autorise encore des extensions d'élevages, la réalité de terrain c'est que les concentrations porcines continuent", a considéré M. Hascoët.

  • Le biogaz au coeur de nos fermes

    Pour découvrir une énergie renouvelable avec l'ALE 08

     


    les 24 et 25 septembre prochains dans les Ardennes
    sur l’exploitation du GAEC Oudet (Clavy-Warby).

     


    Au programme :

    • Des conférences laissant la part belle aux agriculteurs méthaniseurs, des interventions sur l’injection réseau, le biométhane carburant, la menue paille etc ...;
    • Des visites des unités de méthanisation ardennaises (inscription préalable);
    • Une démonstration d’épandage de digestat organisée par la FD Cuma des Ardennes;
    • Un chapiteau avec des exposants (bureaux d’étude, équipementiers, associations ...)
    • Un atelier “montage de projet”.

     

     

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  • Agro-carburants : stop ou encore ?

    Communiqué de France Nature Environnement sur les choix énergétiques de la France

     

    La France vient de confirmer sur le site de la Commission Européenne ses intentions d'atteindre 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020 dont 10% d’énergies renouvelables dans les transports. Si France Nature Environnement se félicite de cet objectif de 23 %, en revanche, la fédération regrette que l’impact géopolitique et environnemental des agro carburant ne soit pas pris en compte.


    L’huile de palme à tout prix ?

    L’objectif européen d’atteindre 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale, pour louable qu’il soit, ne peut justifier des solutions néfastes pour d’autres continents. Dans certains pays du Sud tels que la Colombie, la demande européenne en agro-carburants déstabilise tout à la fois l’agriculture, la politique et des équilibres fragiles. Ainsi, certains paysans se voient contraints par les armes de cesser de produire des cultures vivrières et de travailler dans des palmeraies à huile. Ailleurs, comme au Mozambique, les agro-carburants auraient contribué en partie aux « émeutes de la agrocarburant+1+.jpgfaim ».

    Des agro carburants français gourmands d’espaces, d’eau, de fertilisants et de pesticides

    En France, les agro-carburants sont produits au trois quart à partir d'oléagineux. Pour satisfaire l’augmentation de la demande, les surfaces devraient passer de 2,2 millions d'hectares à 3 millions d'hectares, en rognant notamment sur les jachères et les cultures de céréales. Rappelons que la production intensive de colza induit systématiquement une fertilisation abondante et de 5 à 7 traitements aux pesticides par an. Si l'objectif annoncé n'était pas revu à la baisse, on pourrait s’attendre à une dégradation de la qualité des eaux et de leur disponibilité.

    Les agro-carburants : une fausse solution au dérèglement climatique

    Pour Lionel Vilain, chargé de mission au réseau agriculture : « Les partisans des agro-carburants arguent de leur utilité au titre qu’ils seraient la solution au dérèglement climatique. Or en brulant, les huiles émettent des Gaz à Effet de Serre sans compter la consommation de pétrole qu’entraîne leur culture, leur transport et leur transformation. L’efficacité énergétique des agro-carburants est dérisoire puisqu’il faut dépenser 1 L de pétrole pour en produire 1,2 L. »

    Par ailleurs, Jean-Claude Bévillard pilote du réseau Agriculture de FNE souligne : « le changement d’affectation des sols n’est actuellement pas pris en compte. Est-il écologiquement intéressant de détruire des forets qui stockent le carbone pour y substituer des cultures d’agro carburants ? »

    FNE réclame donc que la France révise à la baisse l'objectif d'intégration des agro-carburants dans son bouquet énergétique et qu’elle fasse entendre une voix forte au cours de la consultation sur les changements d’affectation des sols organisée par la Commission Européenne à Bruxelles le 17 septembre.

  • Espionnage de Greenpeace : un renvoi en correctionnel pour EDF

     

     

    (communiqué de Greenpeace)

    Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a signé, le 30 août dernier, un réquisitoire définitif au terme duquel le magistrat réclame le renvoi devant le tribunal correctionnel d’EDF en tant que personne morale, ainsi que celui de deux anciens hauts responsables de son département sécurité, poursuivis pour « atteinte à un système automatisé de données ».

     

    EDF clairement impliquée : quelques rappels des faits

    En mars 2009, le Canard enchaîné révèle que Greenpeace a été espionnée pour le compte d’EDF en 2006. La société Kargus Consultant (prestataire de service d’EDF) s’est introduite dans l’ordinateur du directeur des campagnes de l’époque, Yannick Jadot, en utilisant un virus informatique du type « cheval de Troie ».

    Au moins deux contrats ont été signés entre EDF et Kargus Consultant en 2004 puis en 2007 portant sur des missions à l’année « d’appui opérationnel à la veille stratégique sur les modes d’action des organisations écologistes ». Il est clair que cet « appui opérationnel » impliquait des rapports réguliers par Kargus à EDF sur les activités de Greenpeace, issus de la surveillance rapprochée voire de l’infiltration de l’activité de l’association. En 2004, la prestation de Kargus pour ce travail a été facturée plus de 13 000 euros par mois, soit plus de 120 000 euros au total.

    Il apparaît également qu’EDF était non seulement bien au courant, mais même prescriptrice des opérations illégales de pénétration informatique. Plusieurs mois après le hacking de septembre 2006, tout au long de l’année 2007, l’opérateur d’électricité a continué de bénéficier de l’appui de Kargus Consultant.

    EDF_img.jpgLe procureur Courroye souligne, dans son réquisitoire : « Il est difficile d’envisager l’intervention de Pierre Paul François et de Pascal Durieux à des fins de collecte d’informations illégales, à supposer ces faits établis, comme étant déconnectée des activités professionnelles exercées par chacun d’eux, ni même de comportements réalisés à l’insu de la hiérarchie de l’entreprise, s’agissant d’un domaine particulièrement sensible ». Il établit ainsi : « la société EDF a donc nécessairement bénéficié des informations ainsi recueillies ».

    Greenpeace se félicite des avancées de l’enquête

    La demande de renvoi d’EDF devant le tribunal correctionnel démontre que la voie juridique suit son cours normalement. Les éléments recueillis tout au long de l’enquête par le juge d’instruction Thomas Cassuto ne pouvaient qu’inciter le procureur Courroye à formuler cette demande dans son réquisitoire. Dans les prochaines semaines, le juge d’instruction devrait prononcer le renvoi officiellement et le procès en correctionnel devrait se tenir dans un délai d’environ un an. Greenpeace se félicite que la justice française manifeste son indépendance en demandant le renvoi d’EDF devant le tribunal correctionnel.

  • Rien d'exceptionnel à Vouziers

    Le blog de l'An Vert a pour ambition de vous informer de l'actualité et des faits importants de Vouziers et du Vouzinois.

     

    Cependant, nous publions ce jour une photo qui est plutôt banale pour notre ville : le passage d'un convoi exceptionnel. Malgré son nom , ce type de transport traverse pratiquement tous les jours Vouziers.

    Depuis la mise en service de l'autoroute Reims-Charleville, on constate une augmentation des camions de grand volume dont l'itinéraire passe par chez nous.

     

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    Cela pose des problèmes de circulation, en particulier dans la période où les engins agricoles sont de sortie : les croisements sont souvent difficiles.

    Depuis le terrible accident de l'automne dernier, on est obligé de se poser le problème de la sécurité : protégés par leur voiture pilote, les engins roulent souvent à une vitesse élevée; ce sont les piétons qui sont les plus exposés.

    Il semble utile que les conditions de circulations de ces convois soient revues : horaires de passage, vitesse maximum, choix d'itinéraires alternatifs ou d'autres moyens de transport quand cela est possible (voie fluviale en particulier)

  • Déchets nucléaires : en route vers la Meuse

    Le département de la Meuse est pressenti pour accueillir le stockage souterrain des déchets nucléaires.

     

    medium_Bure.JPGLes études de terrain se sont multipliées depuis des années, et le "laboratoire" de Bure devient chaque jour plus proche de sa destination souhaitée par les tenants du nucléaire : une poubelle où seront enfouis les millions de tonnes que personne ne sait retraiter.

    Les opposants à ce projet se mobilisent depuis le début des études, mettant entre autres en avant que la durée de vie de ces déchets se chiffres en centaines de milliers d'années. Qui peut garantir la stabilité du terrain pour cette durée ?

    Le président du conseil général de la Meuse n'est pas inquiet puisque "dans mille ans, (il) ne sera plus là pour voir la suite". Avec de tels élus , on peut avoir confiance pour la gestion des territoires.

    Voici un extrait de ses réponses au Républicain Lorrain.

     

    Christian Namy, président UMP du conseil général de la Meuse, justifie la position de son département.

    D’ici 2025, la Meuse devrait abriter le seul centre français d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux. Cela ne vous gêne-t-il pas ?


    Christian NAMY : « Il y a quelques années, le conseil général a voté unanimement pour. Je ne vois pas pourquoi je contesterais ce qui a été fait par mes prédécesseurs. Je n’ai ni les moyens ni les connaissances pour contester ce qu’affirment les spécialistes de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Par ailleurs, le comité local d’information et de suivi du laboratoire souterrain fait également vérifier le bien-fondé par des études extérieures. A priori, sur le plan du risque, toutes les précautions sont prises. »


    Vos décisions engagent des générations sur des centaines d’années. Ne vous arrive-t-il jamais de douter ?


    « La question de la gestion de ces déchets aurait dû être posée quand on a décidé de vivre sur l’électricité nucléaire. Aujourd’hui, il faut gérer le problème. L’Andra s’appuie sur un personnel de très haut niveau de technicité. Elle est mieux placée que quiconque pour les analyses et les propositions. Dans mille ans, je ne serai plus là pour voir la suite. J’espère que les physiciens auront fait suffisamment d’études pour éviter tout drame. »

     

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  • Scandale sanitaire aux Antilles

    L'usage  d'un pesticide, le chlordécone, a été toléré très longtemps aux Antilles.

     

    Utilisé dans les plantations de bananes, les planteurs ont fait pression pour l'autorisation de son usage, malgré des rapports alarmants. Il pu être utilisé 20 ans après les alertes le concernant.

    C'est un produit qui s'élimine très peu naturellement, et des conséquences écologiques et sanitaires sont à craindre pendant de longues années.

     

    La FNE réagit sur ce sujet :

     

     

     

    La catastrophe aurait pu être évitée
    Dans un premier mouvement salutaire, le ministère de l’agriculture avait interdit l’usage de ce pesticide dès 1968, en refusant son homologation. Mais, la pression des lobbies aidant, une autorisation provisoire d’un an a été délivrée en 1972 et a couru, sous différentes formes, jusqu’à 1993 aux Antilles. Les Etats-Unis, pourtant souvent indulgents face au lobby international de l’agrochimie très bien représenté dans leur Parlement, l’ont interdit dès 1976 !

    L’amiante des Antilles ?
    Le chlordécone, considéré comme et perturbateur endocrinien a été identifié comme « bioaccumulatif » dès 1979 : il est peu ou pas éliminé par les organismes dans lesquels il s’accumule et classé comme cancérigène potentiel. Pour José Cambou pilote du réseau Santé environnement : « Les effets sanitaires dus aux produits cancérigènes peuvent mettre plus de dix ans pour se faire jour, comme dans le cas bananeraie_3.jpgdes expositions à l’amiante.». Or du fait de sa diffusion dans le milieu, comme polluant organique persistant (POP), et en particulier dans les cours d’eau et les nappes phréatiques, le chlordécone a vraisemblablement atteint l’ensemble des populations mises en contact.

    L’avenir de l’agriculture hypothéqué
    Les ravages du chlordécone ont été identifiés en 2009. L’OPCEST (1) dressait un tableau sombre dans un rapport peu suspect « d’écologisme » : « à la Martinique et en Guadeloupe, respectivement 19% et 15% des surfaces agricoles utiles sont contaminées, et 8% et 9% très contaminés, c’est-à-dire avec une concentration supérieure à 1milligramme par kilo. Elle correspond à la valeur-seuil au-dessus de laquelle la contamination des végétaux est trop importante pour permettre des cultures, notamment des légumes racines ». Le scandale est donc tout à la fois écologique et sanitaire.

    FNE : partout où la nature et les hommes ont besoin de nous
    Pour Bruno Genty, président de la fédération France Nature Environnement : « FNE, avec ses associations ultramarines membres sera très vigilante. Si une prévalence forte de cancers apparaissait dans les Antilles françaises et qu’elle était imputée à l’usage prolongé du chlordécone, FNE et ses associations pourront agir en justice pour atteinte à la nature et en soutien des victimes éventuelles. »