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écologie - Page 267

  • Projet de Loi de Finances : ne pas tout miser sur l’électrique


    Le projet de Loi de Finances 2011, soumis à approbation du Parlement, prévoit de mobiliser 2 milliards d’euros pour le secteur automobile. Réaction de France Nature Environnement.


    Le véhicule électrique n’est qu’une part de la solution

    La technologie du moteur électrique, permet de réduire les émissions de polluants et dans la mesure où elle permet effectivement de réaliser des gains en matière d’efficacité énergétique, doit trouver sa pertinence sur d’autres usages que le « tout individuel ».

    Une piste d’utilisation intelligente pourrait être le transport de marchandises en ville. L’approvisionnement par véhicules électriques pour les derniers kilomètres permettrait de réduire considérablement les problèmes liés au bruit, à la pollution atmosphérique et à la congestion.

    On ne saurait en effet remplacer tout le parc automobile par de l’électrique. Le secteur automobile n’est qu’une part de la solution au problème de la mobilité et des transports. La mutation de l’ensemble du parc automobile mondial vers un parc tout électrique serait insoutenable en termes de ressources (manque de Lithium), et au niveau environnemental (fin de vie des batteries et production de l’énergie électrique nécessaire…)

    La voiture électrique n’est pas toute propre

    Si une voiture électrique n’émet pas directement de CO2, la production d’électricité, elle, est toujours circuit%20040.jpgsource d’émissions. Et cela peut même conduire à des situations pires qu’avec un seul véhicule thermique, en fonction de la source d’énergie à l’origine de la production d’électricité. Au niveau mondial, plus de 40% de l’électricité provient de la combustion du charbon.

    Pour Michel Dubromel, responsable du réseau Transports de FNE : « En France, pays qui dispose d’une électricité à majorité nucléaire, la situation n’est pas loin de poser les mêmes problèmes. En effet, la recharge des voitures électriques se ferait vraisemblablement au même moment. Il s’agirait donc d’une demande d’électricité dite de pic. Les centrales nucléaires ne sont pas en capacité de répondre à ce type de demande et les centrales au fioul et au charbon seraient alors activées ».

    Quand bien même ce problème serait-il évité (en étalant les recharges), il faudrait multiplier par deux le nombre de centrales nucléaires en France pour satisfaire la demande, à un coût environnemental insoutenable.

    Un bouquet comme alternative à l’automobile

    Les réponses aux enjeux et besoins liés au transport et à la mobilité sont multiples et doivent s’intégrer dans une stratégie globale : organisation de l’espace et aménagement durable du territoire, développement des modes de transport alternatifs tels que le ferroviaire, les transports collectifs et la mobilité douce …

    France Nature Environnement veut que l’Etat mobilise dans son Budget la même somme pour les solutions alternatives que celle qu’il consent attribuer au secteur l’automobile.

  • Hongrie : une catastrophe humaine et écologique majeure

     

     

    Communiqué de Greenpeace

    (extrait, pour le lire en entier, cliquer sur le lien ci-dessus)

     

     

    Mardi 5 octobre, un accident dans une raffinerie d’alumine a provoqué une vague de boue toxique qui a ravagé trois villages et menace le Danube.
    Greenpeace s’inquiète des impacts sur la santé humaine et l’environnement de cette catastrophe, provoquée par la raffinerie d’aluminium d’Ajkai. Cette vague de boue a déjà dévasté plusieurs villages de l’ouest de la Hongrie. Le bilan actuel est de quatre morts et de 70 personnes hospitalisées.

    Au vu de l’ampleur des dégâts, une quantité phénoménale de déchets toxiques pourrait avoir contaminé les eaux de surface et les sols. Les conséquences, immédiates comme à long terme, pourraient être très graves pour les écosystèmes des cours d’eau situés en aval. Les substances toxiques ont déjà contaminé le fleuve Marcal et devraient bientôt atteindre la rivière Raab, près de Győr, et Greenpeace a déjà envoyé une équipe sur place, afin de garantir que des recherches et des évaluations soient conduites en toute indépendance.

     

     

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  • Des résineux partout ?

    La forêt devient aussi un enjeu économique important.


    Nous le savons bien dans le Vouzinois, nos forêts ont une importance capitale.

    Elles façonnent le paysage de l'Argonne depuis des siècles. Elles jouent aussi un rôle dans les loisirs, le tourisme, l'écologie (stockage du CO2, lutte contre l'érosion et les inondations) et la biodiversité...

    Bien entendu, l'exploitation du bois fait partie de l'activité forestière. Mais pour les responsables de cette filière, le critère rentabilité prend le dessus sur toute autre considération.

    vallée Meuse.jpgEt il est plus  facile et plus rentable d'exploiter des résineux. Pour ces tenants de l'économie à visée uniquement financière, le monde doit s'adapter à leurs valeurs.

     

    Photo ci-contre : la vallée de la Meuse et la forêt ardennaise.

     

     

    La FNE (qui regroupe de nombreuses associations écologiques) condamne cette vision étroite et mercantile du rôle que doit avoir la forêt.

    Voici un extrait de leur communiqué :

     

     

    Lundi 27 septembre, sur France-Info, le président de la Fédération Nationale du Bois (FNB), Laurent Denormandie, a déclaré que la multifonctionnalité en forêt était un obstacle à la production de bois. Dans la continuité de la campagne « Réinvestir la forêt », qui aurait touché 3 millions de personnes, en faveur d’une relance de la politique de plantation de résineux, il a jugé que les feuillus, comme le chêne ou le hêtre, n’avaient plus d’intérêt de production en France. Réaction de FNE.

    Le « tout résineux » envers et contre tout et tous…

    Pour François Lefèvre, pilote du Réseau Forêt de FNE « en se positionnant ainsi, la FNB se place à contre-courant total du consensus du Grenelle qui propose de produire plus de bois, tout en préservant mieux la biodiversité par une approche territoriale concertée pour une gestion multifonctionnelle des forêts. Or, certains n’entendent que le « produire plus « !»

    Notre filière bois subit les marchés actuels au lieu d’adopter une démarche plus volontariste et dédaigne la ressource feuillue disponible en abondance. Quand nos hêtres de qualité ne sont pas exportés en Chine, ils ne trouvent plus d’acheteurs en France ! Pour François Lefèvre, « c’est à l’industrie de s’adapter à la forêt, et non l’inverse. Il faut s'affranchir d'un marché international normalisé pour les bois résineux, à commencer par le marché national.»

  • ATTAC fait son cinéma

     

     rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant

    SOIREE SEMAINE DU GOUT

    Le 12 octobre 2010 à  partir de 2O H 30

    au Métropolis de Charleville

    NOTRE PAIN QUOTIDIEN

    Un documentaire de Nikolaus Geyrhalter

     

    filmnotrepainquotidien.jpg


     

    Pendant deux ans, le réalisateur a placé sa caméra au cœur des plus grands groupes européens agricoles. Ce documentaire nous entraine dans le fonctionnement de ces grandes industries agroalimentaires tant du domaine de la production des fruits et légumes que celle de la viande.

    Ni musique ni commentaire ne viennent accompagner les séquences filmées. Le décor est constitué de champs, d'usines, d'abattoirs, avec de longs plans fixes y compris pour filmer les ouvriers en train de manger.

    un documentaire cinéma qui interroge et implique intimement chaque spectateur

     

    Notre pain quotidien" ouvre une fenêtre sur l'industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes. Réponse à notre sur-consommmation, la productivité nous a éloigné d'une réalité humaine pour entrer dans une démesure ultra-intensive...

     

    Avant la projection du film, une soupe offerte par la ville de Charleville

     sera servie dans le hall à 20 h 30

    A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

    Avec Lylian Le Goff, nutritionniste

    Le cinéma ATTAC, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques singulières pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.

    Prix de la séance : 5€

    CO ORGANISATION AVEC LA VILLE DE CHARLEVILLE

    Dans le cadre de « la semaine du gout »


     
    L'horaire de cette soirée varie quelque peu des habitudes en raison de la programation d'une conference le meme soir au metropolis.
    Conference organisee par la Maif sur le developpement durable de 18 h 30 à 20 h 30
    Ainsi, les personnes interessées par ces deux evenements pourront participer aux 2.
  • Sports mécaniques et écologie

    La question de la pertinence des sports mécaniques doit se poser.

     

    Il y a quelques semaines, à l'occasion du tracteur-pulling de Bouconville, nous nous sommes permis d'ouvrir le débat localement.

    L'essentiel n'est probablement pas de créer une polémique entre les "pour" et les "contre", mais de voir comment de telles activités se justifient à l'heure actuelle, et de savoir quelle place elles peuvent garder sur un territoire.

    On entend souvent dire que l'écologie n'est pas propriété d'un groupe, mais une valeur que la grande majorité soutient. Soit, mais alors que cette appropriation collective se traduise au quotidien.

    En ce qui concerne la communauté de commune de l'Argonne ardennaise, nous nous réjouissons de son implication dans une démarche de développement durable (pôle d'excellence rurale sur ce thème).

    Ce choix est en cohérence avec un projet de pôle nature (Olizy, Boult-aux Bois,...).

    La réussite de telles entreprises repose aussi sur la communication et l'image.

    Et là, manifestement le rassemblement de Bouconville pose problème. Il suffit de voir par exemple le compte rendu du magazine "la semaine en Ardennes". Voici  le début de leur article :

     

    Jours de tonnerre à Bouconville !

     

    Jours de tonnerre à Bouconville !

     

    Dimanche, était un jour marqué par d'assourdissants rugissements : tout le week-end, les tracteurs pulling sont à Bouconville, vous avez été nombreux à les accueillir.

    Les écolos repasseront ! Les 21 et 22 août à Bouconville, l'Eurocup de tracteur pulling a fait la part belle à l'acier, à l'essence et aux rugissements des moteurs surpuissants.

     

     

    Il est permis et pertinent de se poser la question de l'impact d'un tel compte-rendu, qui est donné comme exemple. " La semaine des Ardennes" n'a a priori aucune raison de présenter négativement cette journée. Le compte-rendu est à l'image de ce que le rédacteur a du ressentir à cette occasion.

     

    La 2C2A était présente sur le programme, avec l'image des loups à Olizy ; cela donne un contraste pour le moins perturbant.

    Pour construire une image, il faut beaucoup de temps et de patience.

    Nous persistons à penser que le soutien de la 2C2A à cette manifestation, aussi modeste soit son ampleur, ne peut que gêner voir annuler les efforts faits par ailleurs pour  donner de notre secteur une image "verte " et impliquée dans le développement durable.

     

    Il est à noter qu'un débat de même nature se déroule actuellement en Alsace , sur une plus grande échelle.

    La prochaine manche du championnat du monde des rallyes va se dérouler en Alsace.

    Pour l'organiser,  l'image écologique de cette région est écornée: le préfet suspend même un arrêté de protection de zone sensible, au moins en partie. Il semble plus important d'accueillir des spectateurs en masse sur le site des Ballons d'Alsace que d'en protéger l'éco-système.

    La polémique enfle et l'affaire se joue aussi devant les tribunaux. Pour plus de détails voir "le Parisien".

     

    Nous sommes opposé à un écologie qui dicterait la conduite de chacun dans ses actes privés ou publics

    Ce serait une forme de dictature, incompatible avec la liberté individuelle.

    Par contre, nous somme persuadé que le choix d'une démarche écologique impose que cette vision reste présente dans l'ensemble des initiatives que l'on prend ou que l'on soutien.

  • Penly 3 : tout nouveau réacteur serait une erreur

    Communiqué de la FNE

     

    Vendredi prenait réellement fin le débat public sur l'EPR avec la remise du rapport de la commission. Le même jour, on apprenait que GDF Suez renonçait à participer à la construction de l'EPR, étant dessaisie de l’exploitation. Durant tout ce débat, FNE a démontré que cet EPR n'est nullement nécessaire pour satisfaire les besoins des Français à l'horizon 2025-2030. Nous réitérons notre demande de moratoire sur toute décision de nouveau réacteur nucléaire.


    A nouveau, FNE demande un moratoire sur toute décision de réacteur nucléaire. Nous demandons également à EDF, porteur de projet, de dire quelles conclusions elle tire du débat et quelle suite elle entend y donner, alors même que tous les éléments convergent pour que ce moratoire soit décidé.

    Une conclusion sans appel : un réacteur qui ne servira à rien !

    FNE a obtenu de la commission du débat public une expertise complémentaire sur le point précis de la nécessité ou de l'opportunité de ce réacteur. La conclusion du bureau d'études, Energies Demain, est sans appel : il n'est pas nécessaire et d'autres politiques peuvent être mises en œuvre.

    Pour François Roussely, ancien président d’EDF et responsable d'un rapport sur le nucléaire en France, rapport gardé au secret défense pendant toute la durée du débat et rendu public fin juillet, ce réacteur ne sera pas nécessaire avant 2030.

    Un réacteur non désiré

    penly_s.jpgEDF elle-même ne souhaitait pas ce nouveau réacteur avant que Flamanville ne soit terminé et ait fonctionné 3 années afin de disposer d'un retour d'expérience. Après les déboires des 2 EPR en cours de construction, AREVA en Finlande et EDF en France, il est « urgent d'attendre » la fin de ces 2 chantiers pour faire un retour d’expérience, avant de vouloir se décider.

    Enfin, secret de polichinelle, chacun sait que ce réacteur n'est que le résultat des tensions concurrentielles entre les divers acteurs du nucléaire en France : AREVA, EDF, mais aussi GDF SUEZ.

    Si plus personne ne veut de ce réacteur, il est temps de le dire avant d’engager plus d’argent public et de solliciter plus les contribuables. .

    Sortir du suréquipement nucléaire et du sous-équipement renouvelable

    Pour Maryse Arditi, pilote du réseau industrie de FNE : « Il y a bien plus à faire et à gagner à mettre au point un processus de démantèlement bien mené à l’échelle mondiale que dans la construction de réacteurs déjà obsolètes et de plus en plus couteux ! Le plus important c'est que les politiques énergétiques mises en œuvre ne nous engagent pas dans des voies de garage. Le suréquipement nucléaire français est déjà responsable de notre retard en matière d'énergies renouvelables, n’en rajoutons pas.»

    FNE demande que le moratoire soit pris. Une politique volontariste doit être mise en œuvre pour que le facteur 4 (division par 4 du CO2 à l'horizon 2050) repose sur la maitrise des consommations et les énergies renouvelables, respectueuses de la biodiversité et avec une implantation appropriée.

    L’avenir énergétique à long terme doit être fondé sur l'énergie solaire et ses corolaires (éolienne, hydraulique, marine, biomasse...) et sur l'énergie géothermique qui sont les seules formes d'énergies inépuisables disponibles et qui peuvent préserver l'environnement et la biodiversité en satisfaisant à nos besoins, mais pas à nos lubies.

  • Nucléaire allemand : 100 000 personnes se sont rassemblées pour dire non !

     

    Nucléaire : non, merci

     

    Près de 100 000 manifestants étaient présents samedi 18 septembre dans les rues de Berlin pour s’opposer à la décision du gouvernement allemand de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires.

    Les manifestants ont encerclé symboliquement le Reichstag et la chancellerie

    dsazehnte.jpg« Énergie nucléaire ça suffit », « nucléaire non merci » : voici quelques uns des messages portés par les milliers de manifestants allemands sous les fenêtres de la chancelière allemande Angela Merkel le 18 septembre. Voir les photos des meilleurs slogans et plus belles banderoles sur le blog de Greenpeace Allemagne.

    Le gouvernement allemand a annoncé son intention de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires allemandes de douze ans en moyenne (huit ans pour celles construites avant 1980, 14 ans pour les plus récentes). Des centrales nucléaires devraient donc continuer à tourner jusqu’en 2040 en Allemagne… pour le plus grand profit des géants de l’atome allemands.

    Cette manifestation n’est que le coup d’envoi !

    Les associations sont déterminées à maintenir la pression sur le gouvernement Merkel : d’autres actions et mobilisations auront lieu, le 6 octobre à Stuttgart et le 9 à Munich. Un autre rendez vous essentiel est d’ores et déjà prévu, en Novembre, pour s’opposer à l’arrivée en Allemagne du convoi de déchets radioactifs retraités à l’usine française de La Hague.