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Climat : le scandale n'en était pas un

 

Le réchauffement climatique est un enjeu capital pour les années à venir.


Avant de prendre des décisions, il est donc très important de posséder des données fiables en ce domaine.

Un rapport international qui concluait dans le sens d'un réchauffement important, avec des conséquences très sensibles a été publié  en 2009.

 

Ce rapport a été attaqué par certaines personnes, dont Claude Allègre en France. Des courriers L__ours_polaire_et_le_r_chauffement_climatique_1.jpgélectroniques ont été rendus publics, dans le but de démontrer une tricherie de la part des experts.

Il faut rappeler que les conclusions de ce rapport étaient partagées par la très grande majorité des spécialistes du climat dans le monde entier.

 

Malgré tout une expertise a été demandée, et elle conclut à une absence de tricherie.

Le Monde revient sur les supposées erreurs ou tromperies :

 

L'essentiel de ces allégations est fantasmatique ou très exagéré. En réalité, selon l'agence néerlandaise, il n'existe, dans le "Résumé à l'intention des décideurs" du rapport examiné, "aucune erreur significative". "Notre travail ne contredit en rien les principales conclusions du GIEC sur les impacts, l'adaptation et la vulnérabilité au changement climatique, écrit l'agence néerlandaise. Il y a d'amples preuves observationnelles que les systèmes naturels sont influencés par le changement climatique à des échelles régionales. Ces impacts négatifs présentent dans le futur des risques substantiels dans la plupart des régions du monde, les risques augmentant avec une plus haute température moyenne globale."

Cependant, l'agence néerlandaise formule quelques critiques. Elle réclame plus de transparence sur la provenance de certaines affirmations du "Résumé". Et explique avoir détecté une troisième erreur significative dans les quelque 1 000 pages du corps du rapport. Il s'agit d'une erreur d'estimation de la réponse au réchauffement, des stocks d'anchois au large de l'Afrique de l'Ouest.

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