Aux confins des Ardennes, de la Meuse et de la Marne, la région de l’Argonne est un écrin de nature préservée, parsemée d’étangs et de vastes forêts, mais aussi une terre de mémoire: à seulement quelques kilomètres de Varennes-en-Argonne, où Louis XVI fut arrêté, et des sites de la Grande Guerre, l’Abbaye Cistercienne de Chéhéry fut fondée au XIIe siècle et a traversé l’Histoire. Entièrement reconstruite au XVIIIe, elle est un témoignage du renouveau cistercien de cette époque et constitue aujourd’hui un monument majeur du Sud des Ardennes.
Actualité vouzinoise - Page 23
-
Faisons revivre un monument en péril
Un monument historique majeur du Sud des Ardennes -
Regard sur André Dhôtel
Retrouvez l'exposition "Regard sur le monde d'André Dhôtel" par le Conseil Départemental des Ardennes et la plasticienne Julie Faure Brac. Photographies de Alain Jannens et Jean-Marie Lecomte. L’exposition montre les points communs entre l’écrivain et la plasticienne: la nature révélée et le surgissement du merveilleux.
A l'espace expo des Tourelles, du 5 au 28 janvier 2022.
André Dhôtel disait qu’il apprenait de ses élèves. 120 ans après sa naissance, revoici l’écrivain ardennais dans les salles de classe d’Attigny. Depuis le début du mois de mai, une exposition itinérante « Regard sur André Dhôtel » lui rend hommage dans l’un des halls du site scolaire et un Projet Artistique Globalisé (PAG) invite 2 classes de 6e et de CM2 sur ses traces.
L’idée a germé à la Bibliothèque Départementale des Ardennes : chaque année, l’équipe du CD08 organise 3 à 4 Projets Artistiques Globalisés dans différents établissements scolaires ardennais, sur la littérature jeunesse, la bande dessinée, les comics... « Nous choisissons les thématiques et les intervenants puis nous accompagnons le PAG et les élèves tout au long de l’année, expliquent Sophie Barreaud et Corinne Dufrenois, de la BDA. Pour 2020-2021, nous voulions vraiment faire quelque chose sur André Dhôtel. »
Encore fallait-il donner à voir et comprendre à des enfants un univers littéraire parfois complexe. Pour relever ce défi, la BDA a choisi la plasticienne et sculpteuse ardennaise Julie Faure-Brac, dont l'univers pétri de nature et de poésie s'accorde tout particulièrement bien avec les mots de Dhôtel.
-
Israël Palestine : un témoignage de terrain.
Plusieurs dizaines de personnes se sont rendues ce lundi au FJEPCS de Vouziers pour suivre une conférence intitulée : Israël Palestine, quel espoir pour deux peuples ?
Question simple, mais la réponse est difficile, tant les conditions historiques, culturelles, sociales et religieuses interfèrent sur cette terre.
En introduction, un rappel historique permit de situer les grandes étapes ( le plus souvent des conflits armés) qui ont abouti à la situation actuelle.
Du partage initial, sous l'égide de l'ONU, il ne reste plus beaucoup de traces, la partie palestinienne s'étant réduite à quelques territoires disjoints. Et sur cette portion, la souveraineté palestinienne est loin d'être totale, sans armée, sans contrôle des frontières, et sans pouvoir économique.
Les Palestiniens subissent un chômage massif, et une bonne partie survit uniquement en fonction des aides internationales.
L'espoir d'une paix juste semble un objectif irréalisable à court ou moyen terme. Tout juste peut-on espérer à (très) long terme qu'un état unique rassemble Israéliens et Palestiniens dans un territoire où tous bénéficieraient des mêmes droits. La situation actuelle, avec la droitisation extrême en Israël et l'absence de direction politique reconnue en Palestine, ne donne pas beaucoup de crédibilité à ce scénario optimiste.
-
Rappel conférence débat : Israël Palestine, quel espoir pour deux peuples ?
Cette conférence se déroulera demain, lundi 12 décembre, à 20 h 15 au FJEPCS de Vouziers, l'entrée se fait par le parking du Champ de Foire (rue de Condé).
-
Sorcières de mères en filles
Le 25 novembre marque la Journée internationale de lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. A Vouziers, la Ligue des Droits de L'Homme a organisé plusieurs événements à cette occasion, rappelons que la violence contre les femmes est un problème mondial : jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence, à divers niveaux, au cours de leur vie.
Un stand a été installé place Carnot dans la matinée, avec distribution de documents. Les lycéens ont particulièrement été ciblés dans ces tractages, car c'est auprès des jeunes que l'information est la plus nécessaire. Le message est bien passé auprès d'eux, et plusieurs se sont regroupés ensuite devant le stand de la place pour écouter la chorale. Celle-ci a interprété des chants mettant en valeur la lutte des femmes, hier comme aujourd'hui. Le soutien aux femmes d'Iran, en révolte contre la dictature des mollahs, n'a pas été oublié avec l'interprétation de leur chanson de résistance.
Lien permanent Catégories : Actualité vouzinoise, actualités Ardennes, culture, humour, Loisirs, société Imprimer 0 commentaire -
A Vouziers, pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
-
La nécropole nationale de Chestres entre guerre et paix.
Le 11 novembre, Vouziers commémore, comme toutes les communes de France, la fin de la première Guerre Mondiale. L'hommage aux morts et à tous les combattants se déroule aux monuments aux Morts des différentes collectivités qui forment désormais la commune nouvelle de Vouziers. A ces places, il faut ajouter la nécropole nationale de Chestres et le monument de Bobo, qui sont des lieux qui rappellent la participation des volontaires tchécoslovaques à la libération du territoire.
Le 11 novembre au matin, ce parcours a été effectué par les personnalités, dont l'ambassadeur de Slovaquie et l'attaché militaire de la Tchéquie. La mémoire des combattants tchécoslovaques est intacte à Vouziers, dont le lycée porte le nom de Thomas Masaryk , premier président de la République tchécoslovaque. Les légionnaires tchécoslovaques combattaient à côtés de troupes françaises, ils se battaient aussi pour la création d'état indépendant. Ils sont associés à la 53e division d’infanterie française envoyée en Argonne ou ils contribuent en octobre à la victoire après de violents combats près des communes de Vouziers, Chestres, Vandy et Terron-sur-Aisne. Les pertes y sont importantes : 27 officiers et 1157 hommes.
Depuis 2018, des Jardins de la Paix sont implantés près des lieux de mémoire du conflit de 1914-1918. Ils offrent une approche différente, sensible et complémentaire aux lieux de mémoire : des douves du château de Péronne à celles des fortifications Vauban à Le Quesnoy, de la Clairière de l’Armistice en forêt de Compiègne au Vieux-Craonne sur le Chemin des Dames, en passant par la Targette à Neuville-Saint-Vaast, Arras, Thiepval, Vimy, Notre-Dame-de-Lorette, Richebourg, Noyelles- sur-Mer, Braine, Vouziers ou encore à Passchendaele en Belgique. Réalisés grâce au soutien des collectivités territoriales d’implantation, ces Jardins de la Paix créent des espaces de repos et de retour à soi-même, proposant un regard alternatif sur notre devenir et sur cette paix toujours remise en question. La particularité de ces lieux dédiés à la paix est qu’ils sont imaginés par des paysagistes ou des architectes originaires de pays protagonistes de la Première Guerre mondiale. "L’idée que l’on avait, explique Gilbert Fillinger,
le directeur d’Art et Jardins, était d’inviter les artistes venus de cette trentaine de nations – parfois il s’agissait de nations colonisées - qui ont participé au conflit. Et de donner existence à tous ces gens, tous ces pays, par le biais des artistes paysagistes et de leur donner cette possibilité de mener une réflexion autour de la question la paix."Les lieux choisis ont aussi un lien avec les pays protagonistes. "C'est très important, estime Gilbert Fillinger. Un endroit comme Vimy (Pas-de-Calais), où les soldats canadiens sont enterrés est un lieu de la mémoire du Canada. C'est donc là que l'on a fait le jardin canadien. À Vouziers (Ardennes), 200 soldats tchèques et slovaques sont enterrés, il y a donc un jardin tchèque et slovaque."
Le jardin est conçu comme un chemin qui mène à travers un étroit fossé et mène à un endroit entouré de 282 bouleaux. Chacun d'entre eux symbolise un légionnaire tchécoslovaque qui a perdu la vie ici