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  • Agrocarburants, moteur de désordres mondiaux

    Communiqué de la FNE

    Lors du Conseil Energie du 12 décembre, les Etats membres de l’Union européenne vont se positionner sur la politique européenne de soutien aux agrocarburants, dans le cadre d’une réforme initiée en 2012. Craignant une position du Conseil faisant le jeu des agro-industriels, France Nature Environnement, les Amis de la Terre, le RAC, Oxfam, Peuples solidaires et la Confédération paysanne ont rencontré M. Anton Widjaya, le directeur de Walhi (Amis de la Terre Indonésie - Kalimantan occidental) pour témoigner. Réactions.


    Désastre social et environnemental pour les pays émergents

    Les agrocarburants consommés en Europe ont des conséquences à l’échelle planétaire, que ce soit pour remplir nos réservoirs ou pour remplacer les huiles alimentaires françaises désormais consacrées au carburant (c’est la traduction concrète des « changements d’affectation des sols directs et indirects » (CASI)). Conséquence sans doute la plus dramatique, l’expansion des cultures de palmiers à huile dans un pays comme l’Indonésie, où la surface totale cultivée en palme a doublé depuis 2006, passant de 6 à 12 millions d’hectares.

    « Ces 6 millions d’hectares supplémentaires ont été pris sur des terres agricoles à vocation alimentaire, sur la forêt primaire ou sur des tourbières, qui constituent pourtant un stock considérable de carbone et un réservoir inestimable de biodiversité, témoigne Anton Widjaya lors de sa rencontre avec les ONG françaises. Socialement, c’est tout aussi grave. L'augmentation de la production d'huile de palme au niveau mondial est responsable de la hausse des conflits sociaux entre les entreprises et les populations locales, dont les conditions de travail et de vie se dégradent »

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    Une filière artificiellement soutenue

    Cette situation désastreuse est dopée par la politique européenne en faveur des agrocarburants qui, en rendant obligatoire leur incorporation dans les carburants conventionnels, a pu créer un marché artificiel profitant à quelques industriels.

    La politique européenne actuellement en place soutient artificiellement les agrocarburants en rendant obligatoire leur inclusion dans les carburants, sous prétexte de combattre le changement climatique, en prévoyant 10% d’énergies renouvelables dans les transports. Cependant, elle ne comptabilise pas tout l’impact environnemental de ces carburants. Or la plupart des agrocaburants consommés en Europe, émettent plus de carbone qu’ils ne permettent d’en gagner. En clair, il faut l’équivalent d’1,2L de carburant fossile pour 1L de biodiesel produit. A cela s’ajoute de nombreuses aides et une fiscalité avantageuse, aux frais des contribuables et en particulier des automobilistes. Si le prix au litre est sensiblement identique, le nombre de kilomètre parcourus avec 1L de biodiesel est inférieur à celui parcouru avec 1L d’essence. Les agrocarburants sont donc un désastre alimentaire, climatique, social, économique et ne profitent qu’à un seul acteur : l’agro-industrie.

    Pour les ONG, la seule solution responsable est d’aller vers la disparition des agrocarburants industriels. Malheureusement il est à craindre l’adoption jeudi 12 décembre d’un plafonnement à 7% pour 2020, comme l’a initialement proposé la France. Ceci conduirait à une augmentation de 50% de la consommation d’agrocarburants par rapport à aujourd’hui, une tendance à la hausse contradictoire avec la pause annoncée par le gouvernement au niveau national. 400 millions de tonnes de gaz à effet de serre supplémentaires seraient alors émises par rapport à la proposition de la commission (plafonnement à 5%). Soit l’équivalent des émissions totales de l’Italie en un an ! Au lieu d’apporter des solutions politiques au désastre des agrocarburants, les Etats vont-ils choisir d’empirer la situation?

  • Marché de Noël associatif : ouvert cet après-midi

    Le marché de Noël du FJEP/Centre Social de Vouziers a été inauguré ce matin et sera ouvert ce dimanche jusqu'à 17 h 30 au local de la rue du Champ de Foire.

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    Après avoir fait le tour des stands, les personnalités présentes pour l'inauguration ont écouté une prestation de la chorale de chants marins.

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    Avec le béret et le pompon, c'est la classe (de mer).

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    Le patchwork, quand c'est bien fait, c'est vachement beau.

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    Le Père Noël qui n'est pas venu seul attend les enfants cet après-midi pour des photos et une distribution de friandises.

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    Artisans du Monde présente des réalisations venant d'Amérique du Sud

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    Une petit restauration est proposée, dont des gaufres faites sur place.

  • Marché de Noël associatif dimanche 8 décembre au FJEP de Vouziers

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  • Prochaine séance du conseil municipal de Vouziers

    Une réunion de conseil municipal est programmée dans la salle ordinaire des séances le 10 décembre 2013 à 19 h 15 .

    Ordre du jour  : 

    Adoption des comptes rendus des 15 et 31 octobre 2013.

     

    Affaires financières

    1. Décision modificative budget ville (intégration travaux SIVOM) ;

    2. Décision modificative budget assainissement ;

    3. Autorisation d'engagement et de paiement du quart des dépenses d'investissement avant le vote du budget 2014 pour la Ville, l'Eau et l'Assainissement ;

    4. Reprise sur provision ;

    5. Tarifs 2014 ;

    6. Subventions : Investissements 2013 - FJEP/CS, Noël des privés d'emploi, Projet Artistique Globalisé - Ecole Dodeman, Associations sportives pour les manifestations et la formation et le solde de subvention à l'OMS, Vacances Vouzinoises, Comité de Jumelage Vouziers-Ratiskovice, Amicale des Sapeurs-Pompiers de Vouziers, Jardiniers de France, Hard' N' 4L ;

    7. Avances sur subvention Les Tourelles, FJEP/CS, CCAS.

    Affaires d'urbanisme et marchés publics

    8. Attribution du Marché de maîtrise d'œuvre pour le raccordement de Blaise et Chestres à l'assainissement collectif

    Affaires de personnel

    9. Participation de la Ville à la protection sociale complémentaire des agents communaux ;

    10. Modification du tableau des emplois communaux ;

    11. Document Unique des risques

    12. Modification du Règlement Intérieur.

    vouziers,conseil municipal

    Photo d'archive L'An Vert

  • Hommage à Nelson Mandela

    Communiqué LDH
    De la prison de Robben Island à la présidence de l’Afrique du Sud, la vie de Nelson Mandela a été marquée par son combat pour la liberté, qu’il ne concevait pas sans l’égalité.

    Sous le régime de l’apartheid, qui combinait à la fois le racisme biologique le plus sophistiqué et l’exploitation économique la plus systématique, ces deux mots relevaient d’un challenge cruel et, à première vue, insurmontable.


    Le courage, la détermination de Nelson Mandela et de ses camarades de lutte – défenseurs des droits, mineurs, populations des townships – en sont pourtant venus à bout, sans jamais perdre de vue qu’il faudrait, une fois la victoire venue, préserver l’unité de l’Afrique du Sud, construire la justice et non la vengeance ; enfin, là où régnait une hiérarchie des races, faire place à l’égalité et à la fraternité.

    Avec la mise en place, après la fin de l’apartheid, de la commission « Vérité et réconciliation », Nelson Mandela a indiqué que tout avenir commun doit reposer sur la mémoire et non sur l’oubli des crimes commis.

    La Ligue des droits de l’Homme s’incline devant la dépouille de celui qui fut un révolutionnaire, un immense défenseur des droits, l’incarnation de la marche d’un peuple vers sa dignité et sa liberté. Elle adresse ses condoléances à la famille de Nelson Mandela et à son peuple tout entier.

    Elle invite les Françaises et les Français à participer aux cérémonies qui se tiendront en France, en hommage à celui qui fut, et reste, l’une des plus magnifiques incarnations de l’humanité.

    Paris, le 6 décembre 2013

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  • Prévention des inondations : qui peut le plus peut le moins.

    L'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme vient de publier une note sur l'exposition de l'Ile de France au risques d'inondation.

    Ce document s'appuie sur des travaux antérieurs (plan de prévention des risques d'inondation, PPRI, et les données d'urbanisme récentes), pour donner un état des lieux pour ce risque en région parisienne.

    Le document affirme que "Pour une crue d’occurrence centennale– considérée comme une crue moyenne par la directive Inondation –, les analyses révèlent la très forte exposition du parc de logements franciliens. Près de 435 000 logements (environ 8 %), totalisant 27,3 millions de m2 de surfaces habitables, sont potentiellement exposés aux inondations par débordement.

    Ces logements s’inscrivent essentiellement dans les lits majeurs de la Seine (81 %) et de la Marne (15 %) qui constituent le principal principal bassin de risques ; la répartition des autres logements se distribue entre les berges de l’Oise (moins de 1 %) et celles de l’ensemble des petites rivières (Essonne, Yerres, Loing, Epte…) qui irriguent le territoire francilien."

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    L'auteur de la note ajoute : "Si le système des ouvrages de protections (digues, batardeaux…) développé par la ville de Paris pourrait théoriquement protéger la voie publique parisienne d’une inondation par débordement jusqu’au niveau de la crue de 1910, les autres territoires de l’agglomération  centrale paraissent beaucoup plus vulnérables."

    Il conclut ainsi "Pour le citoyen, la connaissance de sa situation par rapport à des zones de risques devrait permettre à chacun d’anticiper les conséquences d’une inondation majeure, d’autant plus qu’il s’agit d’un phénomène lent. Le partage de l’information, le développement de cette culture du risque, dont le défaut est un constat largement partagé par les acteurs de la gestion des risques en Île-de-France, devraient constituer l’un des principaux axes d’actions des stratégies locales à mettre en œuvre à l’échelle des TRI."

    On peut dès la première lecture en tirer quelques conclusions :

    La préoccupation majeure est centrée sur une crue centennale, sachant que celle-ci surviendra à plus ou moins brève échéance. La problématique des barrages n'est même pas soulevée, ce qui est compréhensible quand on sait que l’hiver dernier les barrages-réservoir ont atteint leur remplissage maximal, et qu'il n'avaient plus dès ce moment aucun rôle possible de protection de l'aval. Comme le dit la note de l'IAU, une crue centennale est un phénomène lent et l'on peut ajouter un phénomène inexorable.

    Le document indique clairement les zones à cibler, parmi lesquelles les berges de l'Oise ne représentent que moins de 1 % du total. Il précise que "le nombre comme la part de logements construits en zones d’aléas fort à très fort sont en augmentation constante pour atteindre 18 500 logements et près de 50 % sur la dernière décennie." On peut affirmer que les constructions continuent à se multiplier en zone inondable, sans tenir compte des risques.

    Pour revenir à la situation locale, c'est à dire à l'intention de l'Entente Aisne Oise de construire des retenues sur les cours d'eau de ce bassin, en particulier un barrage à Savigny, on voit bien la très faible utilité de ces projets.

    Leur impact ne pourrait se traduire que sur un territoire très minoritaire parmi les zones inondables d'Ile de France.

    Ces barrages n'auraient aucune utilité en cas de crue centennale, ils sont en effet remplis encore plus Photo_049.jpgrapidement que les grands barrages du bassin de la Seine.

    La préoccupation principale pour la région parisienne est la survenue de cette crue centennale, et des mesures spécifiques doivent être prises localement : arrêt des constructions en zone à risque, protection des installations sensibles.

    Sans être ingénieur en hydraulique, il semble évident qu'une protection contre les risques d'une crue majeure serait d'autant plus efficace contre une crue moyenne, contre laquelle les barrages type Savigny sont conçus.

    On en conclut que lorsque les mesures nécessaires pour une protection contre une crue majeure auront été prises en région parisienne, l'utilité de la construction d'ouvrage du type de celui prévu à Savigny tendra vers zéro.

  • Le prefet des Ardennes quitte le département

    Le site du ministère de l'intérieur nous apprend que Pierre N'Gahane, préfet des Ardennes, est nommé secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance.

    L'actuel Préfet de notre département va donc laisser sa place, le même site nous confirmant que FrédéricPerissat_small.jpg Perissat (photo ci-contre), administrateur civil hors classe, est nommé préfet des Ardennes (il était secrétaire général de la préfecture de l'isère. On peut remarquer que de la vallée de l'Isère à celle de la Misère, il n'y a que peu de changement).

    Voici ce qu'en dit le site du comité interministériel de prévention de la délinquance :

    Pierre N’GAHANE a été nommé secrétaire général du CIPD le 4 décembre 2013 en Conseil des ministres.

    M. Pierre N’GAHANE succède à Raphaël LE MEHAUTE, préfigurateur délégué du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) et Secrétaire général du Comité Interministériel des Villes (SG-CIV) depuis août dernier.
    Après une brillante carrière universitaire, M. N’GAHANE a occupé différents postes de l’administration territoriale. Préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Préfet de la zone de défense sud, Préfet des Bouches-du-Rhône de 2007 à 2008, puis Préfet des Alpes-de-Haute-Provence de novembre 2008 à janvier 2011, il était Préfet des Ardennes depuis 2011.
    Il prend ses fonctions en janvier 2014.

    (Note de L'An Vert : Le site semble mal connaître la carrière de son futur responsable, qui n'a pas occupé le poste de préfet des Bouches du Rhône)

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    Pierre N'Gahane (à droite sur la photo) avec Claude Ancelme, le Maire de Vouziers, lors d'une visite du préfet dans notre ville.

    Photo L'An Vert (D.R.)