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  • NUCLÉAIRE EN ALERTE

    Ce soir sur FR3 à 22h55, une émission sur la possibilité d'un accident nucléaire

     

    Un accident nucléaire comme celui de Tchernobyl peut-il se produire en France ?

    La prolifération des centrales nucléaires dans le monde pour pallier les problèmes d'énergie, est-elle une bonne solution à moyen terme ?

     

    Sous la forme d'une simulation en temps réel, ce film raconte comment et dans quelles conditions un accident de centrale nucléaire - qu'il soit terroriste, militaire ou civil - peut se produire en France, dans une centrale située sur le littoral de la Manche.

     

    http://television.telerama.fr/tele/images_grandes.php/12436446/L'avis de Télérama (extrait ci-dessous, cliquer sur le nom pour lire l'article) :

     

    Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? Tout en appelant à un débat plus démocratique sur la question, Nucléaire en alerte ne tranche pas, même s'il juge l'industrie nucléaire assez vulnérable. Encore Thomas Johnson n'a-t-il pas mis dans la balance les pollutions engendrées par l'exploitation normale (sans accident) de cette énergie...

    Samuel Gontier

    Télérama, Samedi 27 février 2010

  • Les loups sont entrés dans Olizy

    La nouvelle attraction de "Parc Argonne Découverte" se met en place.

     

    Sont-ils passés par ici, ou par Givry ? Une chose est sûre, les loups sont entrés dans Olizy.

    Afin de relancer "Nocturnia", la 2C2A a programmé de nouvelles activités et rebaptisé son site "Parc Argonne Découverte".

    Parmi les nouveautés, la création d'un enclos à loups est la plus spectaculaire. C'est justement sur cet aspect qui se veut attractif que compte les responsables du site pour attirer de nouveaux visiteurs.

    Anne Frézard était déjà responsable du lieu, en particulier pour la gestion des animaux, c'est elle qui gérera ces nouveaux hôtes.

     

    D'après notre (toujours au sommet) confrère " la Montagne", la capture des 3 animaux à transférer n'a pas été de tout repos.

    (photo 173134589.jpg_300x235.jpgci-contre tirée du journal)

    N'avait-on pas assez vanté à ces braves bêtes les charmes de la forêt d'Argonne?

    Avait-on oublié de leur faire la promotion de la charcuterie ardennaise ?

     

    Toujours est-il qu'il semble bien qu'ils aient fait le voyage en partant à reculons, seule la contrainte à finit par venir à bout de leur résistance.

    Souhaitons qu'ils s'adaptent rapidement à leur nouvel environnement, et que les conditions de leur enfermement  permettent qu'ils recréent une vie sociale "normale".

     

  • Conférence de"Nature et Avenir"

    Ce jour se tenait à Rethel une réunion-débat sur le thème des inondations.

     

     

    Cette soirée qui s'est déroulée à la mairie devant une bonne cinquantaine de personnes. Elle a été animée par deux conférenciers, dont Jean-Michel Cornet directeur de l'Entente Aisne-Oise.  (Photo ci-dessous).

    204432-0002.jpg?t=1332

    C'est par erreur que "L'An Vert " avait annoncé la présence d'un représentant du bassin Seine-Normandie (Pan sur le bec).

    Le directeur de l'Entente a fait un exposé très technique sur les inondations, leurs causes, leur coût, leur histoire.

    Il a  expliqué la stratégie qui a été validée, c'est à dire retarder au maximum les crues de l'Aisne pour que celles-ci soient décalées de celles de l'Oise.

    La zone à protéger se situe après le confluent des deux rivières, c'est la partie la plus urbanisée. Les zones d'Attigny et de Rethel apparaissent secondaires par rapport à celles des agglomérations de Compiègne, Creil ou Nogent sur Oise.

    Les dégâts estimés pour une crue centennale (qui a une chance sur cent de se produire dans une année donnée) sont de 2 milliards d'euros. La proportion relative à la vallée de l'Aisne ne serait que de 14% de cette somme (285 millions d'euros).

    Les techniciens estiment que leur stratégie serait efficace jusqu'au niveau d'une crue qui risque de se reproduire tous les 30 ans. Au-delà de cette taille de crue, aucune mesure réaliste n'aurait d'impact : les volumes d'eau en jeu sont trop importants.

     

    Pour notre secteur, il s'agit donc de retenir la montée de l'Aire et de l'Aisne, qui représentent respectivement 2/3 et 1/3 des volumes.

    Le projet de Savigny entrait dans ce cadre, et le coup d'arrêt qui vient de lui être donné pose problème à l'Entente.

    Son directeur semble mettre beaucoup d'espoir dans l'expertise demandée par le préfet pour trouver un nouveau site. Les propos tenus ce soir laissent supposer qu'une croix a été faite sur la possibilité de conserver le site envisagé. Ce qui importe pour l'Entente c'est d'avoir deux retenues dans le secteur(la première étant à Varennes en Argonne), pour obtenir le volume qui valide la stratégie adoptée.

    Il a été à peine question de l'aménagement des bassins versants, même si une opération de ce type est prévue sur le territoire de la communauté de communes des crêtes pré ardennaises.

     

    814391-0005.jpg?t=4606Probablement un peu assommés par tant de chiffres et de tableaux, les auditeurs présents n'ont pas posés de questions à l'intervenant.

    Ce n'est qu'après la présentation d'un représentant du service de prévision des crues qu'un débat eut lieu, avec des remarques pertinentes sur l'origine des crues (modification du milieu naturel, drainage, urbanisation,...). Mais le directeur de l'Entente était déjà reparti.

     

    Une soirée malgré tout intéressante, que l'on aurait aimé voir se dérouler à Savigny en temps utile.

     

    Photo ci-contre : Jean-Paul Davesne de Nature et Avenir, organisateur de la soirée.

     

     

  • Chine : Répression renforcée, contrôle élargi.

     

    Trois lourdes condamnations sont tombées ce mois-ci qui mettent en pleine lumière les pratiques et le sentiment d’insécurité du régime :

    Les 8 et 11 février, rejets des appels interjetés respectivement par Huang Qi (trois ans de prison) et Liu Xiaobo (onze ans) ; le 9 février, condamnations de Tan Zuoren à cinq ans de prison. La police contrôle les accès au tribunal et empêche l’entrée des sympathisants ; elle assigne les amis dissidents à résidence pendant la durée des procès.

    Le régime se défend en recourant à l’accusation de « subversion du pouvoir d’État ». Par quoi se sent-il menacé ? par la demande de multipartisme inscrite dans la Charte 08 et par la dénonciation des malfaçons techniques liées à la corruption administrative dans la construction des écoles du Sichuan où sont morts tant d’enfants sous les gravats (Tan Zuoren). Quant à mettre en lumière, comme à fait Huang Qi, des détournements de l’aide destinée à la région sinistrée, il s’agit là bien de « détention illégale de secrets d’État ».

     

    Liu Xiaobo, Tan Zuoren et Huang Qi commettent une autre faute : le premier a participé au mouvement démocratique de 1989 ; le deuxième en célèbre les mérites ; le troisième enfin a eu l’audace de publier sur son site 64tianwang (aujourd’hui fermé) des articles sur le massacre final de Tiananmen. Le pouvoir avait alors vacillé au point de devoir condamner le secrétaire général du parti.

     

    Le durcissement du régime se manifeste en d’autres domaines. Le parti essaie de mieux surveiller les informations qui circulent sur l’Internet. chine-internet-censure-L-1.jpegIl souhaite unifier le contrôle aujourd’hui fragmenté sur au moins une douzaine d’organismes. Il décrète de nouveaux règlements contraignants pour l’enregistrement des sites après avoir abandonné son interdiction des domaines individuels. Il impose aux réseaux de cybercafés des dimensions considérables qui excluent les petits entrepreneurs, refuse l’usage des pseudonymes, exige des preuves d’identité. Il se sert d’une campagne contre la pornographie pour fermer les blogs des dissidents. Enfin, il dénonce « les forces hostiles qui, dans le pays comme à l’étranger, se servent de la toile pour diffuser de la propagande réactionnaire, s’engager dans des activités criminelles, s’infiltrer dans les réseaux et se livrer à des activités de sabotage ».

     

    La fin des Jeux olympiques d’hiver porte à réfléchir sur les promesses faites pour les Jeux de Beijing en 2008. Cette année-là, selon le South China Morning Post, 1.700 personnes ont été arrêtées pour « tentative de subversion du pouvoir d’État », soit 742 de plus qu’en 2007. Allégé quelque temps pour séduire les journalistes, le dispositif de répression a été réinstallé et s’est intensifié. Quant à Jacques Rogge, élu à la présidence du C.I.O. en 2001 grâce aux voix chinoises et qui promettait la lune, il est toujours en place. La vigilance - plus ou moins sincère, plus ou moins cauteleuse - des gouvernements n’a duré qu’un seul été.

  • Le député ne répond plus

     

     

    Warsmann est un candidat à l'écoute des électeurs.

     

     

    C'est du moins ce qu'il essaye de prouver par son questionnaire destiné à faire participer les Champardennais à la construction de son programme pour les régionales.

    Personne ne pourra vérifier en quoi les contributions reçues ont été à la base du programme qu'il va nous présenter.

     

    Par contre, ce que l'on connaît, c'est la façon dont il a traité la demande des habitants de Savigny. Leur association "Défense Sud Vallée de L'Aisne" l'a interrogé au sujet du projet de barrage. En janvier, lors d'une rencontre entre une délégation de FR-02-Pommiers1.JPGl'association et le député, il avait dit son intention de mettre par écrit sa position concernant ce projet .

    Depuis, malgré plusieurs relances, ce document n'a jamais été fourni. Il est vrai que Jean-Luc Warsmann doit être assez mal à l'aise, en particulier pour justifier ses choix au Conseil Général et au sein de l'Entente Aisne-Oise (où il siège en tant que membre suppléant du conseil d'administration).

     

    Le projet de barrage à Savigny est pourtant connu de certains depuis très longtemps. L'An Vert avait informé ses lecteurs d'une relance pour le site depuis l'été 2008 (voir l'article).

    La façon dont le député-conseiller général a représenté le département à cette assemblée, l'absence d'informations dont ont été victimes les populations concernées en disent long sur sa conception de la démocratie et de la participation de la population aux projets qui la concernent.

    Là encore, un bon exemple vécu vaut mieux que tous les discours de campagne électorale.

     

     

  • Le Vouzinois privé de pain.

    Il était très difficile de trouver du pain ce matin à Vouziers.

     

    Devant la boulangerie, une queue débordait sur le trottoir. Et le boulanger de Vouziers n'avait plus de baguettes à vendre dès midi.boulangerie.jpg

    La tempête a frappé aussi le Vouzinois, heureusement avec moins de conséquences que dans l'ouest du pays. Cependant des arbres ont été arrachés en ville et sur des routes vers Chestres et Quatre-Champs et dans d'autres secteurs de l'Argonne.

    Des lignes électriques ont été rompues, privant de courant de nombreux abonnés. Parmi ceux-ci, des boulangeries, qui n'ont pas été en mesure de préparer leur fournée. D'où la foule qui s'est rabattue sur les artisans ouverts.

    Cette tempête met à nouveau en évidence notre dépendance à des réseaux (électricité, téléphone,...) qui sont souvent aériens. La neige, le froid ou le vent peuvent mettre à bas ces lignes, et désorganiser tout un pays quand les conditions défavorables se généralisent.

    Le coût de ces interruptions et des réparations est très élevé. Il serait nécessaire d'étudier, en particulier dans les secteurs boisés, la faisabilité d'un enfouissement des réseaux.