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tempête

  • Tempêtes/inondations : la Confédération paysanne demande à ce qu’aucun·e paysan·ne ne soit oublié·e

    La Confédération paysanne est fortement mobilisée auprès des paysan·nes impacté·es par le passage des tempêtes Ciaran et Domingos et par les inondations en cours. Des centaines de fermes dans l’Ouest sont encore en train de déblayer les dégâts causés par les tempêtes, d’autres dans le Pas-de-Calais et le Nord sont encore sous l’eau. Des centaines de paysan·nes ne savent pas comment faire face aux pertes, ni comment ils et elles vont relancer leurs outils de production.

    Nous attendions que le Ministre de l'agriculture viennent sur le terrain, après le déplacement du Président de la République la semaine dernière. Sa venue en Bretagne demain est donc vivement attendue car les attentes sont considérables.

    La Confédération paysanne réclame des mesures d'urgence pour faire face à cette crise qui touche tous les paysan·nes, quelle que soit leur production. Il s'avère ainsi impératif de débloquer une aide au déblaiement des débris et à l'élagage des arbres rendus dangereux par les vents ayant parfois soufflé à près de 200km par heure. Nous réclamons également que cette aide soit exclue du système des minimis, au risque de ne concerner personne, comme cela a été le cas lors de la tempête Eunice dans les Hauts-de France. Nous appelons à une attention particulière à l'égard des paysan·nes en systèmes diversifiés, comme les maraîchers, pour qui la prise en charge est nulle.

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  • Le Vouzinois privé de pain.

    Il était très difficile de trouver du pain ce matin à Vouziers.

     

    Devant la boulangerie, une queue débordait sur le trottoir. Et le boulanger de Vouziers n'avait plus de baguettes à vendre dès midi.boulangerie.jpg

    La tempête a frappé aussi le Vouzinois, heureusement avec moins de conséquences que dans l'ouest du pays. Cependant des arbres ont été arrachés en ville et sur des routes vers Chestres et Quatre-Champs et dans d'autres secteurs de l'Argonne.

    Des lignes électriques ont été rompues, privant de courant de nombreux abonnés. Parmi ceux-ci, des boulangeries, qui n'ont pas été en mesure de préparer leur fournée. D'où la foule qui s'est rabattue sur les artisans ouverts.

    Cette tempête met à nouveau en évidence notre dépendance à des réseaux (électricité, téléphone,...) qui sont souvent aériens. La neige, le froid ou le vent peuvent mettre à bas ces lignes, et désorganiser tout un pays quand les conditions défavorables se généralisent.

    Le coût de ces interruptions et des réparations est très élevé. Il serait nécessaire d'étudier, en particulier dans les secteurs boisés, la faisabilité d'un enfouissement des réseaux.