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  • le conseil général communique

    ARDN_1.jpgLe conseil général a une politique de communication . Dans ce cadre, un cabinet a été choisi pour fournir une nouvelle image pour le département . Après d'intenses consultations,  de nombreuses réunions et de profondes réflexions, le choix a été validé . C'est un sanglier qui sera l'image du département ! Un sanglier relooké, qui sûrement donner envie à beaucoup de venir chez nous . Après le candidat venu voir la France qui souffre, après l'affaire Fourniret et avec le poids de la représentation d'un département perdu quelque part, on peut se demander si ce nouveau logo sera très utile .

  • OGM, au-delà des frontières

    t-ogm.1200557198.jpgUn article de "LIBERATION" montre comment la région wallonne prend en compte les cultures OGM . La méthode tranche avec ce qui est proposé chez nous . 

    BRUXELLES CORRESPONDANT

    La région wallonne, en Belgique, entend se battre pour limiter au maximum la présence d'organismes génétiquement modifiés (OGM) sur son territoire, quelles que soient les règles européennes et nationales auxquelles elle est soumise. Mercredi 11 juin, les députés régionaux ont voté un texte visant à assurer l'avenir d'"une agriculture de qualité, biologique et traditionnelle".

    Ce décret (loi régionale) élaboré par le ministre de l'agriculture, le centriste Benoît Lutgen, s'en prend à "l'ultralibéralisme" de la Commission européenne et à "son intransigeance face aux pays qui se déclarent "non OGM"". Cette attitude, explique M. Lutgen, risque de "ruiner les efforts de plusieurs générations de paysans" et de privilégier "une approche purement industrielle".

    La Wallonie espère contrecarrer la directive qui permet la mise sur le marché de plantes transgéniques et l'autorisation de "dissémination volontaire d'OGM à des fins expérimentales", comme par exemple des cultures à l'air libre. M. Lutgen a proposé d'empêcher cette dissémination en fixant les conditions les plus strictes en matière de coexistence avec l'agriculture conventionnelle ou biologique. Les autorisations ne seront accordées que pour une parcelle et une saison de récolte.

    La loi régionale instaure un fonds de compensation qui sera financé exclusivement par les candidats à la production d'OGM et devra pallier les pertes dues à un mélange accidentel de cultures. Un arsenal répressif, incluant la possibilité d'arrachage et de lourdes amendes, servira à13ACTT_2241051_1_20080329_apx_470__w_ouestfrance_.jpg parer des menaces sur la viabilité économique de certaines filières ou le non-respect du nouveau décret. Le texte instaure également la possibilité de créer des zones sans OGM, le gouvernement entendant tout faire pour éviter une dissémination.

    Il aura fallu trois années de travail pour élaborer ces mesures et éviter toute sanction européenne ou la plainte d'une multinationale du secteur. Incompétente pour décider d'une interdiction totale des OGM, la Wallonie a, en outre, voulu tirer les leçons d'une mesure générale et unilatérale prise par la Haute-Autriche : refusée par la Commission en 2003, cassée par la justice européenne en 2005 et 2007, cette décision a en fait abouti à ce qu'une société puisse lancer sans contrainte des cultures OGM dans cette province autrichienne.

    Pour ce qui est de la coexistence entre OGM et autres cultures, Benoît Lutgen s'est inspiré, en les tirant jusqu'à leurs limites, des mesures adoptées au Portugal et au Danemark. En Wallonie, le fonds de compensation assurera une couverture totale des pertes éventuelles, même si un champ n'est pas voisin d'une culture OGM.

    Jean-Pierre Stroobant
  • Un deuxième EPR ?

    EPR-Finland-ptt.jpgJeudi soir sur Antenne 2, F. Fillion a évoqué la possibilité de construire un deuxième réacteur de type EPR pour faire face à la crise du pétrole .

    En France, la part du nucléaire est prépondérante dans la production d'électricité . Ce qui ne met pas notre pays à l'abri de la crise de l'énergie . On voit mal les pêcheur ou les routiers utiliser le nucléaire . Il en est de même pour les véhicules particuliers, et le chauffage des logements à l'électricité reste une mauvaise solution .

    L'EPR est une technologie dangereuse, dont la mise en service poserait de nombreux problèmes (approvisionnement sécurisé, maintenance , gestion des déchets et déconstruction du site en fin de vie, ...) . Mais en plus sa construction nemedium_Eolienne_-_champagne.jpg résoudrait pas les problèmes liés à la crise de l'énergie : il faut penser un monde différent, plus économe des ressources de la planète .

  • Changer d'Eire

    1804e502-3844-11dd-920d-ec47f9b63604.jpgLes Irlandais se sont clairement prononcés contre le traité de Lisbonne . Ce qui est beaucoup moins clair, c'est la façon dont ce message va pouvoir être compris par les dirigeants de l'Europe . La ratification du traité de Lisbonne devait être une simple formalité . Après l'échec de la Constitution, Sarkosy pensait avoir trouver la solution .  Pour tous les pays, les parlements devaient ratifier sans difficulté le texte . Mais en Irlande, la consultation populaire est obligatoire . Et voilà que le peuple, pour des tas de raisons parfois contradictoires, ne veut pas du bonheur que l'on lui promet . Reste donc à changer ce peuple si ingrat, ou, dans ce cas, faire l'Europe sans L'Irlande : c'est une des hypothèses faites depuis hier . Il s'agirait de faire de l'Irlande une simple associée, pas membre à part entière de l'Europe .P807385D646634G_px_470__w_ouestfrance_.jpg

    Cette solution ignore le problème principal, qui est la façon négative dont les populations ressentent l'Europe . Seuls les Irlandais ont eu la possibilité de le dire cette fois, mais ce sentiment ne sera changé que quand d'autres choix politiques seront faits pour les Européens .

     

  • L'An Vert n° 51 en format PDF

    Pour lire le dernier n° de l' An vert, cliquez sur le lien suivant : lanvert

    Bonne lecture 

  • stockage de déchets nucléaires

     Communiqués de presse

     

    12/06/2008
    Recherche d'un site de stockage de déchets nucléaires : le Réseau Sortir du nucléaire accuse le ministère de l'écologie d'avoir lancé un appel à candidature "bidon"



    - Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce une véritable "corruption légale" et prédit de fortes mobilisations
    - Un Débat public sur le démantèlement reste nécessaire avant d'envisager un stockage ou toute autre option


    Le Ministère de l'écologie a lancé jeudi 5 juin un appel à candidature pour la recherche d'un site de stockage de déchets radioactifs. Connaissant de longue date les pratiques déloyales des promoteurs de l'atome, le Réseau "Sortir du nucléaire" ne croit pas à la sincérité de cette démarche et soupçonne le ministère de l'écologie d'avoir préalablement convaincu des élus de se porter candidats.

    Ces derniers, feignant de participer à une procédure démocratique, ne devraient pas tarder à se faire connaître. D'ailleurs, selon nos informations, des candidatures "spontanées" seraient déjà prévues dans les régions Centre, Alsace, Lorraine, ainsi que dans les départements du Lot et du Tarn-et-Garonne : le caractère "bidon" de l'appel à candidatures semble avéré.

    Comme ce fut le cas lors de la désignation de Bure (Meuse) pour recevoir un site de stockage profond de déchets nucléaires, on peut s'attendre au déversement de puissantes mannes financières, une sorte de "corruption légale" destinée à s'assurer la collaboration d'élus au détriment des populations locales.

    On notera d'ailleurs que cette procédure surgit quelques semaines après les élections municipales : il est clair qu'aucun candidat n'aurait été élu si le projet de recevoir les déchets nucléaires avait été connu des électeurs, lesquels ont donc été trompés.

    Par ailleurs, le texte du ministère annonce que le site en question devra accueillir des déchets issus du démantèlement de certains réacteurs. Or, le Réseau "Sortir du nucléaire" a officiellement demandé un Débat public national sur la question du démantèlement.

    Une consultation(*), très insuffisante mais ayant au moins le mérite d'exister, est d'ailleurs en cours sur le site web de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) : une fois de plus, quand il est question de nucléaire, le résultat est connu à l'avance !

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" soutiendra et au besoin structurera les mobilisations citoyennes nécessaires pour faire échec à ce projet de stokage de déchets radioactifs. La première chose à faire, considérant les problèmes insolubles crées par les réacteurs actuels et les déchets qu'ils ont déjà génèré, est de programmer la fermeture la plus rapide possible de ces réacteurs et, a fortiori, d'annuler tout projet de construction de nouveaux réacteurs.

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    (*) L'ASN a lancé sur son site Web un semblant de consultation sur la question du démantèlement, sans doute pour tenter de faire oublier que le décret de démantèlement de la centrale de Brennilis (Finistère) a été annulé pour défaut de consultation de la population. Mais cette petite "cyber-consultation" ne saurait remplacer un Débat public... ce que n'ont pas manqué de rappeler les internautes.

  • eau secours (texte intégral)



    Communiqué de presse : Mercredi 21 mai 2008

    « EAU SECOURS! » : Un bateau d’eau pour les riches, un dé à coudre pour les pauvres qui meurent de soif !

    Suite au départ du premier bateau qui va effectuer une livraison d'eau de la Provence à Barcelone et après avoir consulté des experts et des associations nationales, l’association  Ecoforum tient à faire partager quelques interrogations graves :

    A Marseille par exemple, en 1934, nous disposions pour satisfaire nos besoins vitaux de 1 litre d’eau potable par personne et par jour. Aujourd’hui ces besoins ont été revus à la hausse… et représentent 150 litres d’eau par personne et par jour. Dans ce monde de surconsommation qui nous invite à être énergivores, sommes-nous devenus « hydrovores », en prime aveugles, et inconscients de la gravité du problème mondial de l’eau car chaque jour 20 à 30.000 personnes meurent à cause du manque d’eau saine, dont un enfant toutes les 8 secondes ?

    La livraison d’eau potable par bateau, effectuée par la Société des Eaux de Marseille, opération intitulée « Marseille solidaire de Barcelone », pose des questions sur la manière dont nous, pays riches, gérons la ressource eau et il est de notre devoir de lancer sur la place publique une réflexion sur ce sujet. Au total, Barcelone sera approvisionnée par six navires, qui effectueront 63 voyages par mois pour livrer mensuellement 1 660 000 m3 d’eau potable. Ces navires consomment en 24 heures de traversée entre 30 et 50 tonnes de carburant [1]

    Peut-on parler de solidarité, quand en même temps, dans cette province d’Espagne, de nombreux terrains de golf, des piscines en bordure de mer, des espaces verts pour les touristes gaspillent l’eau sans compter ?

    Il est possible de faire des économies… Par exemple, les 6 principaux terrains de golfs autour de Barcelone totalisent 235 trous ce qui représente une consommation mensuelle minimum de 355 000 m3[2].

    Un autre moyen efficace existe : l’installation dans chaque foyer d’une chasse d’eau économe permettrait d’économiser 1 600 000 m3 d’eau par mois, soit l’équivalent de la quantité d’eau livrée à Barcelone chaque mois … [3]

    Mais il ne faut pas se tromper d’interlocuteur : si la contribution des usagers est souhaitable, il n’est pas de leur ressort exclusif d’économiser une eau potable qu’ils payent par ailleurs assez cher.

    Concernant la répartition de la consommation en eau, les usagers domestiques en utilisent moins de 8 %, les agriculteurs 80 % (et trop souvent ils polluent la ressource par une agriculture intensive), le reste de la consommation revenant à l’industrie.

    Dans le cas qui nous intéresse, c’est l’agriculture et l’industrie touristique qui gaspillent l’eau potable de la nappe locale à leur profit. Il nous paraît choquant et condamnable que l’eau marseillaise importée puisse être facturée pour des usages domestiques, car l’eau qui va partir de Marseille à 1 euro le m3, arrivera à Barcelone, taxes et transport compris, à 9 euros le m3. (Les marseillais, quant à eux, payent l’eau de leur robinet 3 euros le m3.)

    Le gaspillage présente également une autre caractéristique : il faut compter les 25% de déperdition d’eau liée à la vétusté et au manque d’entretien des réseaux d’adduction barcelonais

    L’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon ont une consommation de 150 à 600 litres/personne/jour  contre 10 à 40 litres en Afrique, sachant que la quantité vitale d’eau potable est de 30 à 50 litres/jour. Peut-on comparer le besoin en eau d’un individu pour vivre et le besoin en eau de quelqu’un qui va l’utiliser pour ses loisirs, sans compter et sans penser au gaspillage ?

    Nous voyons donc que nous avons une marge de manœuvre très large pour envisager et appliquer la sobriété.

    Notre région traverse une période de sécheresse, mais grâce aux réserves offertes par le canal de Marseille, nous ne sommes pas en pénurie d’eau, néanmoins par souci d’économie nous pourrions dès aujourd’hui limiter notre consommation tout en gardant la même qualité de vie. Barcelone en 5 ans a déjà réduit sa consommation par habitant de 210 à 190 litres/jour. Actuellement, la municipalité espère atteindre un jour 110 litres/jour et par habitant.

    Aujourd’hui, en Provence, sans aucune solidarité ni vision politique à long terme, on se permet de détourner l’eau au profit des villes du littoral, au détriment des agriculteurs, des éleveurs et des communes de l’arrière pays.

    Pour livrer l’eau à Barcelone, les bateaux vont effectuer plus de 700 voyages par an, et ce pendant plusieurs années, ce qui n’est absolument pas compatible avec l’esprit du Grenelle de l’Environnement. Comme nous venons de le démontrer, au niveau du citoyen de base, il ne serait pas difficile de faire des économies, et les grands consommateurs (touristiques et agricoles) pourraient être appelés à un peu plus de raison et de mesure.

    Car en Espagne également, on a sacrifié l’arrière pays au bénéfice du développement de la zone côtière en faisant des barrages et en détournant l’eau. Voila donc les conséquences d’un aménagement du territoire non contrôlé et non réfléchi, lié à la pression touristique et foncière, sans aucune gestion sérieuse des réserves. Mais n’oublions pas que tout le pourtour méditerranéen fonctionne sur le même schéma.

    La désalinisation de l’eau de mer, présentée comme la solution miracle face à la pénurie d’eau, implique 2 inconvénients majeurs : désaliniser provoque le rejet dans la mer de saumures qui à terme acidifieront l’eau et dont les effets sur l’écosystème sont à ce jour inconnus. Sans compter l’énergie nécessaire pour ce procédé. Ne serait-il donc pas plus judicieux de respecter le cycle de l’eau et de mieux gérer la ressource en qualité et en quantité ?

    L’eau est un bien commun, et pour nous, ces livraisons représentent un danger et une porte ouverte à la marchandisation de l’eau. Les sociétés des eaux ne sont pas propriétaires de la ressource, leur rôle est essentiellement de l’exploiter et de la distribuer. De quel droit la Société des Eaux de Marseille commercialise-t-elle l’eau ?

    Au-delà de notre opposition éthique, il n’y a aucune raison que cette vente bénéficie aux sociétés privées. Ces bénéfices ne devraient-ils pas revenir, sous une forme ou une autre, aux contribuables de l’agglomération ?

    Mais même sur notre continent européen, la pénurie existe : près de 40 enfants meurent chaque jour de problèmes liés à l’eau, selon l’OMS. C’est pourquoi nous  militons pour un minimum gratuit de 20 litres/jour par personne en France.

    Enfin, pour finir je citerais "Celui qui a la main sur le robinet est celui qui a le pouvoir d’un point de vue géopolitique". Des solutions de « sagesse », qui tiendraient compte de la mortalité due à la pénurie d’eau, sont possibles. Il suffirait que l’homme décide de traiter cette ressource comme un « bien commun » en garantissant le minimum vital à tous les êtres humains, cela doit passer par une sobriété et une meilleure gestion des ressources d’eau. Nous pourrions remplacer le pétrole, mais l’eau est irremplaçable ! Alors les associations signataires invitent l’Espagne à plus de modération et de solidarité !

    Nous préfèrerions que le prochain bateau parte pour sauver les personnes qui meurent de soif dans l’indifférence mondiale ! 

    Eau secours !

    Victor Hugo ESPINOSA

    Président d'Ecoforum

    06 73 03 98 84

    vhe13@free.fr

    www.ecoforum.fr

    Ingénieur, Doctorat en risques majeurs,

    Coordinateur du réseau Ecoforum qui regroupe plus de 150 associations. 

    Ce communiqué de presse a reçu le soutien des associations suivantes :

    ·        WWF France - Contact : Bernard CRESSENS 06 12 06 16 55

    ·        Association pour le Contrat Mondial de l'Eau (ACME) - Contact : Jean Luc TOULY, 06.80.60.03.01.

    ·        Coordination nationale des Associations de Consommateurs d'Eau (CACE) - Contact :  Jean Louis LINOSSIER 04 78 83 47 73

    ·        Maison Régionale de l’Eau (PACA) - Contact :  Georges OLIVARI  04 94 77 15 83



    [1] D’après l’EMSA (Agence Européenne pour la Sécurité Maritime)

    [2] Les 6 terrains occupent une superficie d’environ 300.000 hectares, dont 38.270 m2 de terrains aménagés spécifiquement et irrigués pour le golf. Selon les estimations les plus basses, la consommation moyenne en eau d’un terrain de golf en Catalogne est de 18.100 m3/trou/an (Priestley et Sabi, 1993)

    [3] L’utilisation d’une chasse d’eau économe (3 et 6 litres) permet d’économiser 10 litres/jour/personne, et l’agglomération barcelonaise compte 5 300 000 habitants...