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  • institut national

    h_9_ill_717775_carrfour.jpgL'INSEE est l'institut national de la statistique et des études économiques . Il prévoit pour 2008 un net ralentissement de l'activité, avec même une stagnation en fin d'année . Dans le domaine de l'inflation, les prévisions sont par contre à la hausse, avec pour conséquence une baisse du pouvoir d'achat pour les plus pauvres . En effet c'est dans les catégories les moins favorisées que le surcoût des produits alimentaires et du pétrole est le plus ressenti .

    file_333537_152329_petite_vignette.jpgChistine Lagarde trouve ces prévisions pessimistes, ce qui est dans son rôle de ministre . Elle oppose à  l'avis de l'INSEE ses propres chiffres .

    Pourquoi seraient-ils plus fiables, venant d'un ministère et donc avec un contrôle politique sur leur parution ?

    Et à quoi peut bien servir un institut national, compétent et relativement indépendant, si les ministres utilisent leurs propres chiffres ?

    Chacun en faisant ses courses se rend bien compte de l'augmentation des prix, et le passage à la pompe devient très problématique pour beaucoup . Pour l'augmentation des salaires et des pensions, un simple coup d'oeil sur sa fiche en dit aussi long qu'une étude statistique . 

  • Liquidés deux fois

    Thome_Genot_a_Nouzonville.jpgLes employées de Thomé-Génot ont vécu une liquidation judiciaire très difficile, l'écho de leur lutte s'était étendu à toute la France .

    L'entreprise Ardennes Forge avait repris en 2007 une partie de l'activité, et quelques dizaines d'ouvriers de l'ancienne usine .

    Pour cela, elle a bénéficié d'un certain nombre d'aides de la part de l'Etat et du Département entre autres .

    Voilà que le tribunal de commerce prononce la liquidation judiciaire de cette entreprise (propriété majoritaire du groupe Farina) .

    La question se pose à nouveau du contrôle des aides publiques aux entreprises qui font des promesses

    hommes_sandwiches.jpg

    C'est un nouveau drame pour les ouvriers de Nouzonville, dans un contexte local déjà difficile . Une chose est sûre, ce sont les salariés et leur famille qui vont le plus souffrir de cette décision .

  • Disparition de D. Billaudelle

    Billaudelle.jpg
    Nous apprenons le décès de D. Billaudelle cette nuit . Le maire de Sedan luttait depuis plusieurs mois contre un cancer . Il continuait malgré tout son combat politique, et avait été réélu maire de Sedan aux dernières élections . Malgré les divergences que nous avions avec certains de ses choix, nous saluons ce militant sincère et courageux . Que sa famille, ses amis et ses compagnons de lutte reçoivent ici le témoignage de notre sympathie .

  • Givet : le CEC, c'est fini

    img466%255B1%255D13012006.JPGLe centre d'entraînement commando de Givet vit ses dernières heures . Il fait partie des deux sites ardennais menacés par la réorganisation des armées . Les élus départementaux qui ont été reçus au ministère des armées n'ont plus d'espoir de maintien pour cette unité ; elle devrait être fermée dans un an .

    Pour le troisième Génie de Charleville, les choses sont moins claires : il pourrait faire partie des sites traités de manière particulière, étant donnée la situation locale . Cela demanderait que le Département mette la main au portefeuille, et ce serait donc en fait au contribuable ardennais à payer pour maintenir cette présence .

    L'Etat qui n'a pas beaucoup de moyens financiers, n'est pas en mesure d'investir massivement pour regrouper desgivet3.jpg unités militaires en bases de défense, comme il le souhaite . Si le troisième Génie reste à Charleville, ce sera pour combien de temps ?

    Le jour où le gouvernement en aura les moyens, il fera tout pour aller au bout de sa logique, sinon le "Livre Blanc" de la défense n'a plus de sens . Ce n'est que dans plusieurs années qu'une telle réforme prendra toute son ampleur . 

  • le Sénat contre Warsmann

    drapeau-breton.jpgAprès l'Académie française (voir notre note ) c'est au tour du Sénat de contredire Jean -Luc Warsmann .

    Celui-ci a présenté à la Chambre des députés un amendement qui prévoit de faire apparaître dans la Constitution les langues régionales comme patrimoine de la France . Cet amendement a été adopté par une large majorité des députés .

    Mais les sénateurs n'ont pas suivi le même chemin : il ont repoussé cette proposition .

    Autour de la révision de la Constitution, des tendances opposées s'affrontent . En dernier lieu, il s'agira de savoir si leberet-basque.jpg Ps votera ce texte lors de la réunion du congrès à Versailles .

    Pour le moment, Jean-luc Warsmann et son amendement sont des victimes collatérales de la bataille en cours . 

  • 18 juin à Vouziers

    Quelques photos de la cérémonie du 18 juin à Vouziers

     

     

     


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      les officiels rassemblés devant le monument aux morts
     
     
     
     
     
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    La sonerie"aux morts" 
     
     
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    La lecture de l'appel du Général De Gaulle 
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

           

  • commercy pleure

    la ville de Commercy fait partie des garnisons menacées de disparition . Voici un article tiré du "Monde" qui décrit la situation et les réactions locales .

     

    madeleine.jpgCOMMERCY (Meuse) ENVOYÉ SPÉCIAL

    A Commercy, il y a les madeleines et le 8e régiment d'artillerie. Sur les premières, on peut discuter des goûts et des recettes. Mais personne ne transige sur la présence des militaires. "Non à la désertion du 8e RA", proclament des calicots dès l'entrée de cette ville de 7 000 habitants, située aux marches de la Lorraine.

    Le régiment, qui doit disparaître dans le cadre de la réforme de la carte militaire, représente 896 emplois directs, 394 familles, 479 enfants. La masse salariale versée par l'armée est de 1,6 million d'euros par mois, sans compter les 300 à 400 emplois induits. "Si le 8e RA s'en va, mon chiffre d'affaires va baisser dans une fourchette de 10 % à 20 %, prévoit le directeur de l'Intermarché, Christian Legatelois. Ce qui signifie que je vais peut-être être amené à licencier 10 personnes. Dès à présent, je n'embauche plus que des CDD." La caserne est le premier employeur, devant l'hôpital (300 emplois), le métallurgiste Trefileurope (175), Air liquide (145) et les Madeleines Saint-Michel (100). C'est toute l'économie d'une cité peu industrialisée qui risque d'être déstabilisée.

    André Lecointre, retraité de la SNCF et représentant local de la CGT, a encore en mémoire la réforme de la sidérurgie dans les années 1980. "A l'époque, 800 emplois ont été supprimés. On est venu nous voir trois fois pour nous promettre des compensations. Rien n'est jamais venu. Aujourd'hui, le taux de chômage avoisine les 11 %. Trefileurope, qui appartient au groupe Arcelor-Mittal, bat de l'aile, et les Madeleines Saint-Michel réduisent leurs effectifs. Cette réforme n'a pas de sens."

    Les Commerciens trouvent la nation bien ingrate. Le département de la Meuse s'est voué à la cause militaire depuis la défaite de 1870 et l'annexion de la Moselle par l'Allemagne. Transformé en zone tampon, il a accueilli des casernes. Commercy se situe à mi-chemin entre Verdun et Domrémy, deux hauts lieux de la mémoire nationale. La présence du 8e RA remonte à 1963. Mais l'armée est présente dans la ville depuis le XVIIIe siècle, depuis que Stanislas Leszczynski a transmis la Lorraine à son royal beau-fils, Louis XV.

    "Les militaires apprécient Commercy pour la qualité de la vie, témoigne Blandine Deumie, épouse de militaire. Beaucoup demandent à renouveler leur contrat. Certains achètent une maison à la campagne, dans les villages environnants. Ils apprennent à aimer la nature, la pêche." Dès 17 h 30, les soldats sortent en ville et font leurs courses en treillis. Ils font partie du paysage.

    Malheureusement pour Commercy, la menace n'est plus à l'est. La Meuse a perdu son intérêt stratégique. Les élus font bloc pour demander des compensations. Pour le maire socialiste, Bernard Muller, "l'Etat se comporte comme un patron voyou". Il dénonce "des choix politiques". "Il faudrait que l'on m'explique pourquoi Toul conserve son régiment. Peut-être parce que c'est la circonscription de Nadine Morano, proche du chef de l'Etat ? Dans cette réforme, les élus de droite pourront mesurer leur influence aux résultats." Le député (UMP) Bertrand Pancher est à peine plus modéré. "La réflexion du ministère de la défense est complètement déconnectée de l'aménagement du territoire. Or la carte militaire, c'est beaucoup plus lourd en termes d'enjeux que la carte judiciaire ou la carte hospitalière. Les militaires réforment comme ils font la guerre. Ils tirent et ils détruisent tout de suite !"

    "ON FAIT SAUTER LA BANQUE !"

    Le parlementaire souhaite l'installation de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), soit environ 250 personnes. Un choix qui serait cohérent, selon lui, avec l'ouverture d'un laboratoire et d'un centre de stockage des déchets à Bure, dans la Meuse. Le foncier h_9_ill_1059880_com.jpg

    libéré par le départ des militaires pourrait aussi être utilisé pour implanter des entreprises. Les élus espèrent la création de zones franches, axées sur les nouvelles technologies ou les métiers de la pâtisserie.

    Bertrand Pancher n'hésite pas à brandir la menace. Il a constitué un groupe d'une quinzaine de parlementaires UMP. "Si l'on ne nous donne pas satisfaction, on fait sauter la banque à la prochaine loi de finances !" Le maire approuve cette fermeté. Il s'inquiète pour l'avenir. "Si ça continue, il ne va plus rester dans ce département que du stockage de déchets nucléaires, avec une réserve d'Indiens autour..."

    Xavier Ternisien