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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 365

  • Pesticides : tops et flops de ce mois d'avril

    Ce mois d'avril 2018 a été chargé en actualité sur le dossier pesticides. Le gouvernement a présenté son « plan pesticide » et le sujet a également été évoqué dans le cadre de la loi alimentation. L'exécutif européen a lui avancé sur le dossier alors que les apiculteurs ont alerté sur l'hécatombe en cours dans les ruches. Que retenir des bonnes et moins bonnes nouvelles du mois ? France Nature Environnement fait le point.

    Les tops pour la biodiversité et la santé publique

    Du côté de la France

    Nouvelle définition des néonicotinoïdes : ces pesticides tueurs de pollinisateurs seront interdits en France à partir du 1er septembre 2018. La nouvelle du mois ? Les députés proposent une nouvelle définition, plus juste, de ces substances. Résultat : davantage de pesticides sont inclus dans l'interdiction, le sulfoxaflor notamment. Reste à voir si cette nouvelle définition plus protectrice sera définitivement adoptée à la fin du mois de mai.

    Zones de Non traitement pour protéger les riverains : ces espaces sans pesticides à proximité des habitations sont réclamés depuis longtemps par France Nature Environnement pour protéger la population de l’impact nocif de ces substances sur la santé. Alors que le sujet avait été totalement écarté, c’est le gouvernement qui le remet sur la table. Il s’est ainsi engagé à porter des mesures de protection des riverains dans la future loi et c’est une bonne nouvelle.

    Du côté de l'Europe

    Interdiction de 3 néonicotinoïdes en Europe : les États membres ont enfin décidé d’interdire 3 des substances les plus dangereuses. Une majorité qualifiée d’États a donc validé la proposition de la Commission européenne. Exit donc clothianidine, imidaclopride et thiamétoxame utilisés en extérieur. Toutes les molécules néonicotinoïdes n’y sont pas, mais c’est un début. À quand un alignement de l’Europe sur l’interdiction française, plus protectrice pour nos abeilles ?

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  • Tchernobyl : le risque nucléaire toujours d’actualité

    Trente-deux ans après le début de la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl, de nombreuses questions restent sans réponse : quand et comment le réacteur sinistré sera-t-il démantelé ? Comment seront traitées et stockées les matières radioactives issues de l’accident ? Qui assumera les coûts astronomiques de ces travaux ? Incapable d’y répondre, l’industrie nucléaire continue de minimiser les risques liés à l’énergie atomique.

    Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, explosait, entraînant l’une des plus grandes catastrophes du nucléaire civil. Trente-deux ans plus tard, il est encore difficile de mesurer l’étendue des conséquences de ce désastre, tant les enjeux sur le plan environnemental, sanitaire et économique sont considérables.

    Il aura fallu par exemple attendre plus de trente années pour que la communauté internationale parvienne à édifier une immense arche pour contenir la radioactivité au-dessus du vieux sarcophage, fissuré, qui était censé isoler le réacteur accidenté. Un chantier colossal achevé douze ans après la date initialement prévue et dont le coût n’a cessé de grimper pour atteindre environ deux milliards d’euros.

     

    Quid des quelque 440 000 mètres cubes de déchets radioactifs à longue durée de vie qui s’y trouvent ? A ce jour, on ignore encore comment extraire ces déchets. Et même si des moyens technologiques étaient à disposition, il resterait à savoir qui serait prêt à en assumer les coûts astronomiques.

    Bien au-delà du réacteur accidenté, la catastrophe en cours depuis plus de 30 ans a évidemment un impact considérable et à long terme sur la santé des habitants des environs et sur la faune et la flore.

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  • Chiffres du chômage : toujours pas de tendance nette.

    Depuis le début de cette année, les chiffres officiels des demandeurs d'emploi sont publiés tous les trimestres. Ce rythme permet d'éviter les variations parfois contradictoires qui étaient mesurées par les données mensuelles. Ce jour sont donc révélés les statistiques pour le premier trimestre 2018. Les chiffres sont peu significatifs d'une vraie tendance : le nombre d'inscrits en catégorie A (sans aucun travail) baisse, mais celui des catégories B et C (avec un travail à temps partiel) augmente. Au total, le nombre de chômeurs de catégorie A, B et C s’établit à 5 930 400, chiffre stable pour ce trimestre, mais en hausse sur un an.

    Deux données sont préoccupantes :

    • Le nombre de chômeurs de longue durée ne diminue pas. La proportion des inscrits depuis plus d'un an dépasse les 45 %. Ces demandeurs sont ceux qui ont le plus de mal à réintégrer le monde du travail, cumulant souvent un âge critique, une formation insuffisante et des difficultés sociales ou personnelles.
    • Les motifs de sortie pour reprise d'emploi déclarée sont 106 000, alors que les radiations administratives et les défauts d'actualisation totalisent 267 000 cas.

    Ces nouvelles données trimestrielles sont donc très loin de montrer un changement radical de tendance, un an après l'élection d'Emmanuel Macron. Malgré une conjoncture mondiale favorable, la politique ultra-libérale appliquée en France est loin d'avoir montré son efficacité sur la baisse du nombre de demandeurs d'emploi.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Le cabaret vert, un festival responsable.

    logo.pngDepuis ses débuts, le Cabaret Vert s’inscrit dans une logique d’économie sociale et solidaire, économie de proximité soucieuse de ses impacts sociaux et environnementaux. Le festival établi par exemple un lien fort avec ses prestataires locaux, garants de la qualité, de la variété et de la provenance des boissons et denrées alimentaires offerts aux festivaliers.
    Les Engagements du Cabaret Vert doivent satisfaire les besoins actuels du festival sans compromettre ceux des éditions à venir. Ainsi les Engagements ont pour objectif d’assurer au festival un développement :
    – économiquement viable
    – socialement acceptable
    – écologiquement responsable
    Ainsi le Cabaret Vert est un événement qui cherche à s’inspirer d’une philosophie Développement Durable à la fois transversale, interconnectée et transmissible.

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  • Projet de loi asile et immigration : un texte dangereux approuvé

    Communiqué d'Amnesty International le 23.04.2018

    Sanctions injustes, rétention des enfants, doublement de la durée de rétention … Les députés viennent de voter un texte qui met en péril les droits des réfugiés et migrants en France. État des lieux du projet de loi « asile et immigration » avant son passage au Sénat.

    Les enfants derrière des barreaux

    Lors des débats, les députés ont décidé de fixer la durée maximale de rétention à 90 jours au lieu de 135 jours comme initialement prévue dans le projet de loi. C’est une victoire qui n’en est pas une. Cela représente toujours un doublement de la durée de détention.

    Pire encore, les députés ont approuvé la possibilité de détenir des enfants dans des centres qui seraient plus « adaptés ». Pourtant, aucune personne migrante, et surtout pas un enfant, ne doit être détenue. Ces personnes n’ont commis aucun crime.

    Les effets traumatisants de la détention, notamment sur des enfants, ont été prouvés à maintes reprises. Faisant preuve d’une grande complaisance, les députés ont raté l’occasion de mettre fin à la détention des enfants en France.

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  • Déchets radioactifs : même Woinic ne les digère pas.

    La gestion des déchets nucléaires demeure un problème insoluble. Alors l'industrie nucléaire et l’État ont cru trouver une issue : les enfouir. Mais cela ne résout rien, car ils restent aussi dangereux et pour très très longtemps. Les générations suivantes devront gérer les risques d'accident, avec la crainte de les voir encore plus complexes à résoudre. En effet, le stockage à grande profondeur rend toute intervention particulièrement problématique et coûteuse.

    Créé récemment, le comité ardennais de soutien à Bure (village de la Meuse où est prévu le centre d'enfouissement), a mené une action symbolique ce samedi. Voici leur communiqué suite à cette manifestation non-violente.

    "L’action du Comité Ardennais de Soutien à Bure s’est tenue ce samedi matin, auprès de Woinic, le symbole identitaire ardennais
    Après une installation très matinale, dans une atmosphère vive et bon enfant, l’action non-violente de communication du Comité Ardennais de Soutien à Bure a eu lieu ce samedi matin 21 avril, auprès de Woinic. Elle a été vite écourtée par les forces de l’ordre.
    L’action consistait en une installation plastique, déployée par les 12 membres présents du Comité Ardennais de Soutien à Bure. Il s’agissait d’un amoncellement d’une grande quantité de simili-conteneurs de déchets nucléaires, disposés et suspendus afin d’imiter une déjection du sanglier-monument (voir photographies jointes). Candide, cette métaphore fécale fait sens : les déchets nucléaires sont ceux de tous les citoyens, car engendrés par nos consommations électriques (et des choix de politique énergétique). Les enfouir irréversiblement, en les enfermant et jetant la clef, c’est tirer la chasse d’eau : les déchets sont emportés, mais ils ne disparaissent pas pour autant.
    Ce choix technique de traitement des déchets nucléaires nous apparaît très irresponsable et naïf, là où une responsabilité collective doit introduire une ré-appropriation citoyenne du sujet et une large concertation publique. Nous avons encore du chemin vers cela, si l’on considère les ordres reçus par la gendarmerie locale ce samedi matin. Ceux-ci étaient de nous évacuer du site.
    Frédéric, membre du Comité Ardennais de Soutien à Bure, indique : « Nous nous attendions à une intervention rapide des forces de l’ordre. Nous étions organisés en fonction de cela. Mais je suis très surpris par le nombre de gendarmes mobilisés ! C’est fou, ils sont au moins aussi nombreux que nous ! […] Est-on près à entendre l’expression citoyenne, sans crispation immédiate ? »."

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  • Fête de la nature 2018

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