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C'est à l’initiative de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) qu'une visite de l'Abbaye de Chéhéry était organisée samedi dernier. Ce bâtiment a traversé l'histoire depuis le XIIe siècle, avec des destructions et reconstructions multiples. Il fait actuellement l'objet d'un gros travail de restauration, dont les visiteurs du jour ont pu mesurer l'ampleur, et admirer les premiers résultats.
La grande famille des abbayes cisterciennes.
L'abbaye de Chéhéry est considérée comme une arrière-petite-fille de Clairvaux. Voici sa généalogie reprise du site de l'abbaye.
" Saint Robert de Molesmes s’est établi à la fin du XIe siècle dans la forêt de Citeaux (cistercium) et ses successeurs avaient donné une charte à la nouvelle congrégation cistercienne, charte dite de Charité ou Pacte d’Amour. Devant l’affluence des pénitents, la congrégation avait dû fonder des Abbayes « filles » : la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.
Bientôt, la renommée de Citeaux fut supplantée par celle de Clairveaux, sur laquelle rejaillit la gloire de son premier abbé, Saint Bernard ( représenté ci-contre). A sa mort, l’abbaye comptait 700 religieux, sa filiation s’élevait à 167 couvents, et les Cisterciens étaient communément appelés Bernardins. Fille de Clairveaux, l’abbaye de Trois-Fontaines (Marne) avait elle-même essaimé et repris en 1127 la direction de l’Abbaye de Lachalade, couvent qui périclitait deux ans seulement après sa fondation par l’évêque de Verdun. Sous l’œil bienveillant de Saint Bernard, Lachalade va développer un domaine agricole considérable dans la vallée de la Biesmes (région de l’Argonne), grâce notamment aux riches chevaliers quittant la vie séculière pour rejoindre l’Abbaye, la dotant au passage de leurs importantes richesses.
En 1147, on compte près de 300 moines à Lachalade, occupés à défricher des forêts jusque-là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier. C’est à cette date que les frères de l’église Notre-Dame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoit […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelque quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines (dont elle était déjà la « petite-fille »).
Une grande famille relève le défit.
En 2019, le «château» et ses hectares de terrain sont rachetés par Charles du Jeu, et Guillaume Ull, architecte du patrimoine. Ils entament des travaux d'urgence dans un bâtiment qui le nécessitait, stoppant les infiltrations d'eau, mais souhaitent rénover davantage, relancer une production de légumes, de fruits et de miel et ouvrir le site au public. (source Wikipédia).
Pour cela, ils s'appuient sur une association, les amis de l'abbaye de Chéhéry. Les bénévoles forment une grande famille, et donnent de leur temps pour aider à la rénovation de la demeure. Ils s'investissent également dans la réalisation de journées artistiques, qui permettent à un large public de découvrir le site.
Le but est aussi de recréer l'activité économique autour de l'abbaye, avec en particulier un jardin et sa serre, des vignes replantées sur les coteaux voisins, et des ateliers dans les bâtiments rénovés.
Sous la conduite de Guillaume Ull, les visiteurs de la journée ont pu avoir une idée du résultat visé, avec, de la part des propriétaires, une recherche précise des traces de l'aménagement d'origine. Il reste heureusement beaucoup d'éléments d'époque, qui permettront de reconstituer au mieux les différentes pièces. L'escalier menant aux étages demandant une restauration importante , seul le rez-de-chaussée est accessible aux visiteurs pour le moment. Ce niveau ressemble plus à une demeure seigneuriale qu'à une abbaye, avec les salons d'apparat et le logement du prieur. Les cellules des moines, plus austères, sont situées à l'étage.
Preuve de l'utilisation multiple du bâtiment, des traces de l'utilisation en tant qu'hôpital par les troupes allemandes pendant la guerre sont encore visibles dans un salon.
En fin de visite, un don au nom de l'ASPV a été remis au propriétaire, contribution à la poursuite de l’œuvre entreprise.
L'averse passée, les visiteurs ont pu découvrir l'extérieur des bâtiments, avant de regagner Vouziers.
Voici quelques clichés de cette visite patrimoniale.
Le 3 décembre 2022, le procureur général iranien a annoncé la dissolution de la police des mœurs, l’unité qui a arrêté Mahsa Amini, la jeune Kurde iranienne de 22 ans dont la mort a déclenché la vague de manifestations en Iran. Nous mettons en garde sur cette annonce, loin de mettre fin au port du voile obligatoire.
Les déclarations vagues et contradictoires des autorités iraniennes sur la prétendue dissolution de la « police des mœurs » iranienne ne doivent pas tromper la communauté internationale. La violence contre les femmes et les jeunes filles est et restera encore bien présente. Une violence inscrite dans les textes de lois du pays comme celle sur le port obligatoire du voile et alimentée par l'impunité dont jouissent ceux qui appliquent ces lois.
NE PAS SE LAISSER BERNER
Dans sa déclaration, Mohammad Jafar Montazeri, procureur général d'Iran, a affirmé que la police des mœurs n’avait rien à voir avec le pouvoir judiciaire. Faux. Depuis des décennies, la criminalisation des femmes et des jeunes filles en vertu de lois abusives sur le port du voile obligatoire est approuvée par le pouvoir judiciaire. Malgré la déclaration du procureur général qui cherche à dissocier pouvoir judiciaire et « police des mœurs », selon le Code de procédure pénale iranien, les fonctionnaires de police sont considérés comme des « fonctionnaires de justice » qui peuvent procéder à des arrestations et mener des interrogatoires sous la supervision et les ordres du procureur.
En déclarant supprimer la police des mœurs, il a précisé que « le pouvoir judiciaire continuera de réglementer le comportement des gens dans la société ». Traduction : le corps des femmes continuera d’être contrôlé par l’intermédiaire des lois sur le port obligatoire du voile. Le cadre juridique et politique iranien maintient fermement en place ces pratiques discriminantes. Aucune initiative pour les changer n’a été entreprise.
Quant à la déclaration sur la suppression de la police des mœurs, elle n’a été confirmée, à ce jour par aucune autorité officielle de la République islamique d’Iran.
Alors que le 49.3 déclenché par le gouvernement lors du vote du budget à l'Assemblée nationale a empêché tout débat parlementaire autour d'une taxation sur les superprofits des entreprises, l'Alliance écologique et sociale vient de déposer une pétition sur le site du Sénat afin de remettre le sujet des superprofits à l'agenda du parlement. Si celle-ci recueille 100 000 signatures, le Sénat devra examiner la demande et pourra déposer une proposition de loi. Si nous sommes au moins 100 000 signataires, cette pétition permettra donc de remettre le sujet d'une taxation des superprofits dans le débat législatif. C'est donc une opportunité majeure pour la justice sociale et écologique !
Depuis plusieurs mois, notre Alliance écologique et sociale demande une taxe sur les superprofits pour répondre aux crises environnementale et sociale. Pendant que les multinationales réalisent des profits hors-sols, de plus en plus de personnes doivent faire face au coût de la vie qui explose et aux conséquences du réchauffement climatique. Cette taxe est la solution la plus juste pour répondre rapidement aux effets de la crise de l'inflation tout en investissant massivement pour contrer la crise environnementale touchant déjà les plus précaires.
La taxation des superprofits entérinée par le gouvernement ne rapporterait que 200 millions d'euros par an en France, alors qu'elle pourrait rapporter jusqu'à 20 milliards d'euros selon nos calculs . En effet, la contribution temporaire de solidarité choisie par le gouvernement ne prend en compte que le secteur énergétique. Pourtant, des entreprises de l'agro-alimentaires, des transports, de la finance etc ont aussi réalisé des rentes exceptionnelles et sont tout aussi responsables de l'inflation. Rien ne justifie donc de les exonérer de cette taxe. Tous les groupes d'opposition sans exception avaient d'ailleurs déposé des amendements plus ambitieux, qui n'ont pu être débattu à cause du 49-3. Avec cette initiative, nous pensons qu'il y a une réelle chance de victoire si une séquence de débat parlementaire s'ouvre : il faut donc se mobiliser pour que le débat ait lieu maintenant.
Joël Dubreuil, sous-préfet de Vouziers lors de la cérémonie du 11 novembre 2011
Pierre N'Gahane, préfet des Ardennes lors du départ de Joël Dubreuil à la sous-préfecture de Vouziers le 08 août 2012
Jean-Luc Jaeg, sous-préfet de Vouziers, lors de sa prise de fonction le 06 septembre 2012
Frédéric Périssat, préfet des Ardennes lors de la cérémonie de la libération de Vouziers le 31 août 2014.
Pascal Joly, préfet des Ardennes lors de l'inauguration de la piscine le 08 juillet 2016.
Olivier Ginez, sous-préfet de Vouziers par intérim lors de la cérémonie du 11 novembre 2014
Alain Lizzit, sous-préfet de Vouziers lors de la cérémonie du 08 mai 2019.
Cyrille Lefeuvre, sous-préfet de Vouziers lors de la cérémonie du 11 novembre 2019.
Gylaine Baghioni, sous-préfète de Vouziers, lors de la cérémonie pour la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation le 21 avril 2022