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  • Fichez-nous la paix !

    Edito de Cartooning for Peacedu 02 mars 2023

    Le 24 février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine. Cette guerre sur le sol européen a fait des milliers de victimes et nous ramène aux heures les plus sombres de l’Histoire. Si ce conflit rappelle à bien des égards les guerres du siècle passé, il fait aussi surgir d’autres problématiques et de nouvelles menaces : nucléaires, économiques, énergétiques, guerre de l’information… Depuis le début des affrontements, l’association Cartooning for Peace a réuni des centaines de dessins de presse qui nous alertent et dénoncent la situation.

    Pour cet ouvrage, publié chez Gallimard, préfacé par le journaliste Pierre Haski et en partenariat avec Amnesty International et France Médias Monde, 120 dessins marquants ont été sélectionnés. Provenant du monde entier, ils permettent de saisir les enjeux de cette guerre aux lourdes conséquences, qu’elles soient humaines, politiques ou économiques.

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  • Un an de guerre en Ukraine : comment faire face aux dizaines de milliers de crimes de guerre ?

    Publié par Amnesty International  le 22.02.2023

    C’était il y a un an, le 24 février 2022. Les forces militaires russes lançaient une invasion à grande échelle en Ukraine. Un crime d’agression, immédiatement dénoncé par Amnesty International. Depuis, des dizaines de milliers de crimes de guerre et d’autres violations du droit international humanitaire ont été commis. Retour sur la première année d’un conflit dont l'issue reste incertaine, mais qui pose déjà la question de la justice. Qui jugera ces innombrables crimes ?

     

    Depuis 12 mois, des milliers de civils ont été tués en Ukraine et huit millions de personnes ont fui les zones de combats ou leur pays. Des dizaines de milliers de cas de crimes de guerre ont été recensés, notamment des crimes sexuels et liés au genre. Quant au nombre de victimes total, il est bien plus élevé. Les victimes méritent d’obtenir justice et réparation pour tout ce qu’elles ont enduré.

    Un bilan terrifiant, des images indélébiles 

    Depuis 12 mois, la population ukrainienne subit des horreurs inimaginables et la guerre en Ukraine restera associée à des images indélébiles.  

    Nous n’oublierons pas. 

    Les chars russes qui entrent en Ukraine, les pluies d'obus et l'utilisation d'armes interdites à Kharkiv, deuxième ville du pays.

    Une maternité frappée à Marioupol en mars, et l’image d’une femme enceinte évacuée sur un brancard - elle ne survivra pas.  

    Un charnier, à Boutcha, et des cadavres de civils, certains les mains attachées dans le dos, après le retrait des forces russes en avril.  

    Une ville, Marioupol, presque entièrement détruite par les bombardements. 

    Des couloirs humanitaires bombardés

    L’Ukraine plongée dans le froid et le noir, à l’approche de Noël, en raison des frappes visant les infrastructures énergétiques du pays avec pour objectif de terrifier la population.  

    Des bus, qui partent d’Ukraine vers la Russie ou des zones sous contrôle russe, remplis de civils ukrainiens et d’enfants parfois arrachés à leurs parents, et à qui les forces russes n’ont laissé d’autre choix. 

    Des personnes âgées, isolées, dans des appartements sans fenêtres et parfois ni toit, qui survivent, comme beaucoup de familles ukrainiennes, sans eau, électricité, ni chauffage, et sont exposées à des attaques constantes.  

    Nos demandes :  

    La communauté internationale doit identifier les besoins spécifiques des groupes à risque – tels que les femmes, les personnes âgées, les personnes porteuses de handicaps et les enfants – et reconnaître que de nombreux Ukrainien·ne·s, y compris des enfants, ont été expulsés d’Ukraine vers la Russie ou transférés de force dans des zones occupées par la Russie.  

    Il faut prioriser ces groupes particuliers et adapter l’aide humanitaire à leurs besoins spécifiques, notamment en coopérant avec les organisations de la société civile ukrainienne pour hiérarchiser les besoins des victimes, tout en veillant à la transparence et l’efficacité de cette collaboration.  

    La communauté internationale doit reconnaître les immenses préjudices physiques, psychologiques et économiques infligés à la population ukrainienne au cours de l’année écoulée, une étape cruciale pour rendre justice et d’accorder des réparations aux victimes de l’agression russe en Ukraine. 

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  • Ukraine : l'environnement également victime de la guerre


    Greenpeace Europe centrale et de l’Est (Greenpeace CEE), en collaboration avec l’ONG ukrainienne Ecoaction, publient aujourd’hui une « Carte des dommages environnementaux » illustrant les différentes atteintes à l’environnement causées par la guerre que mène la Russie en Ukraine.
    Ces dommages, qui viennent s’ajouter au terrible drame humain de cette guerre que Greenpeace ne cesse de condamner, devraient être pris en compte par le gouvernement ukrainien et par la plateforme de coordination des donateurs de la Commission européenne, afin de planifier et financer les futurs travaux de restauration de l’environnement en Ukraine.

    Les informations sur ces dommages ont été recueillies sur le terrain par Ecoaction, puis recoupées par des images satellites et cartographiées par Greenpeace. Sur près de 900 cas identifiés, 30 parmi les plus graves figurent sur cette carte ; ils sont classés par type de dommage et s’accompagnent d’une brève description. La guerre n’étant pas terminée, les experts ukrainiens poursuivent leur travail de surveillance.

    « Il est compliqué de cartographier les dégâts causés par la guerre en Ukraine : une grande partie du territoire libéré est sans doute truffé de mines et d’autres explosifs, tandis que les forces russes occupent toujours certaines régions du pays, ce qui rend difficile la collecte de données dans ces zones, déclare Denys Tsutsaiev, chargé de campagne de Greenpeace CEE, depuis Kiev. Cependant, nous devons attirer l’attention sur les dommages environnementaux de cette guerre afin que la restauration de l’environnement soit aussi prise en compte dans les discussions sur l’avenir de l’Ukraine. Ce travail nécessitera des outils, une expertise et un engagement, ainsi que des fonds importants. Ces fonds devraient être alloués dès maintenant, et non une fois la guerre terminée ».

    Selon les informations officielles, depuis le 24 février 2022, 1,24 million d’hectares de réserve naturelle ont été touchés par la guerre sur le territoire ukrainien. Trois millions d’hectares de forêts ont également été affectés, dont 450 000 se trouvent sous occupation ou dans des zones de combat.

    « La guerre affecte la nature, pas uniquement les populations et les infrastructures. Cependant, ces dommages restent invisibles et le plus souvent ignorés, car l’environnement est une victime silencieuse. Nous voulons être sa voix afin que tout le monde ait conscience des atteintes infligées à l’environnement par la guerre russe, et que la restauration de la nature soit partie intégrante des plans de reconstruction, explique Yevheniia Zasiadko, de l’ONG Ecoaction. Après la fin de la guerre, nous pâtirons longtemps de ses répercussions sur l’environnement. Le gouvernement ukrainien promet de reconstruire notre patrie – et l’environnement fait partie de ce qui doit être reconstruit ».

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  • À la veille de Noël, des coupures de courant dévastatrices sapent la vie des Ukrainiens et Ukrainiennes

    En Ukraine, la Russie mène une guerre illégale mais aussi cruelle. En visant délibérément depuis des mois les infrastructures civiles, y compris les écoles, elle cherche à faire souffrir les civils. Et parmi eux, des enfants.  

    Tandis que de nombreux pays entrent dans la période des fêtes de fin d'année, les rues illuminées par les décorations de Noël, le f7b5082e-ea28-465f-866c-a6c06d2ba9f6_Tchernihiv-Ukraine.jpg?auto=compress,format&rect=321,0,1281,1281&w=275&h=275monde ne doit pas oublier l’Ukraine, toujours plongée dans l’obscurité par les attaques soutenues, délibérées et illégales de la Russie contre ses infrastructures énergétiques

    Depuis des mois, des frappes ciblées visent les infrastructures énergétiques essentielles de l'Ukraine. Ces attaques délibérées violent le droit international humanitaire. Alors que les températures sont glaciales, elles mettent en danger la vie des civils. Nos chercheurs et chercheuses ont recueilli des dizaines de témoignages attestant des effets dévastateurs de ces frappes sur le quotidien des Ukrainiens et Ukrainiennes.

    En détruisant leurs écoles, les forces russes empêchent les enfants d'avoir accès à l'éducation. Sans chauffage, ils doivent supporter des températures glaciales alors que l'hiver s'installe. Sans électricité, la nourriture périt, entraînant des pénuries alimentaires, et l’accès aux soins de santé est limité.

    Nous lançons un appel à la Russie pour qu’elle mette fin aux attaques ciblées illégales contre des infrastructures civiles.

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  • Poutine gagne une bataille ?

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    Dessin  de Chappatte pour Le Monde

  • la France se fait livrer une importante cargaison d’uranium naturel et enrichi en provenance de Russie

    Communiqué de Greenpeace le 29.11.2022.

    Le 29 novembre 2022, le cargo Mikhail Dudin accoste à Dunkerque et décharge plusieurs dizaines de fûts d’uranium enrichi et dix containers d’uranium naturel en provenance de Russie. Des photos et vidéos sont téléchargeables ici

    Malgré la récente décision du gouvernement d’ordonner à Orano et EDF l’arrêt de l’exportation d’uranium de retraitement vers la Russie [1] , le commerce nucléaire entre la France et la Russie continue à battre son plein. Ce matin dans le port de Dunkerque, le cargo Mikhail Dudin a déchargé des dizaines de fûts d’uranium enrichi et dix containers d’uranium naturel [2] en provenance de Russie. La cargaison a été chargée à bord d’un train et de plusieurs camions dont les destinations pourraient être Pierrelatte en France et/ou Lingen, en Allemagne. 

    “La poursuite du commerce nucléaire avec la Russie, alors que la guerre en Ukraine fait rage, est scandaleuse. Si l’arrêt de l’exportation d’uranium de retraitement exigé par le gouvernement est un bon signal qui représente une première étape vers la fin de la collaboration avec Rosatom, industrie au service de Vladimir Poutine, cela ne représente que la partie émergée de l’iceberg. En atteste l’importante cargaison de dizaines de fûts d’uranium enrichi et de containers d’uranium naturel arrivée ce matin à Dunkerque”, s’indigne Pauline Boyer, chargée des campagnes Nucléaire et Transition énergétique à Greenpeace France.

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  • Russie : des représailles contre les journalistes qui couvrent les manifestations 

    Communiqué publié par Amnesty International le 24.11.2022

    Arrestations, violences, détentions, lourdes amendes… les autorités russes empêchent les journalistes, observateurs et observatrices indépendants de rendre compte des manifestations. Analyse des méthodes employées.

    Informer et manifester : deux droits fondamentaux toujours plus restreints en Russie. Depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, les restrictions se sont intensifiées et la répression du mouvement anti-guerre rend pratiquement impossible toute manifestation publique et tout partage d’informations. 

    Notre nouveau rapport intitulé Russie. « On va forcément t’arrêter » : Représailles contre les journalistes et les personnes qui observent les manifestations, recense des dizaines de cas d’entrave au travail des journalistes et des observateurs lors des manifestations publiques. 

    « On va forcément t'arrêter»  

    Ces dernières années, les autorités russes ont mis sur pied un arsenal de lois limitant drastiquement la liberté d’expression. Un système judiciaire qui multiplie les risques auxquels s’exposent les observateurs, les journalistes et les autres professionnels des médias rendant compte des rassemblements publics. 

    Parmi les méthodes employées : l’arrestation. Les autorités ont déconseillé aux professionnels des médias de participer à des manifestations annoncées et ont arrêté arbitrairement des journalistes avant, pendant et après des rassemblements dont ils s’étaient fait l’écho.  

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