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russie - Page 7

  • Guerre en Ukraine : la protection des civils doit être la priorité absolue

    Communiqué d'Amnesty International publié le 24.02.2022.

    Dès l’aube, le jeudi 24 février, l'armée russe a attaqué l’Ukraine. Bombardements, tirs de roquettes, attaques de missiles sur les bases militaires ukrainiennes... Des explosions ont retenti dans plusieurs villes et notamment à Kiev, la capitale, et les troupes et les colonnes de chars russes sont entrées dans le pays.  

    « Nos pires craintes se sont réalisées » a réagi Agnès Callamard, notre secrétaire générale. Après des semaines d'escalade, l’invasion russe en Ukraine a commencé. La diplomatie a échoué. Les bombes tombent. Des civils vont mourir. Ils meurent déjà.

    Des explosions jusqu’à Kiev

    La menace d’une guerre en Ukraine couvait depuis des semaines. Après la reconnaissance lundi dernier par Vladimir Poutine, des deux territoires séparatistes, les républiques populaires de Louhansk et de Donetsk situées dans la région du Donbass*, à l’Est de l’Ukraine, la tension était à son paroxysme. Dans la nuit du jeudi 24 février, le président russe Vladimir Poutine a finalement annoncé sa décision d’une « opération militaire spéciale » pour « démilitariser et dénazifier l’Ukraine ».

    Une déclaration de guerre télévisée, au cours de laquelle il a affirmé :
    "Quiconque tentera d’interférer avec nous, ou pire encore, de menacer notre pays et notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et aura des conséquences que vous n’avez encore jamais connues."

    Aux environs de 5 heures ce matin, des explosions ont été entendues dans plusieurs villes ukrainiennes, y compris à Kiev, la capitale. Des tirs de missile et de roquettes qui ont visé les bases militaires ukrainiennes. Une attaque des forces russes menée depuis la Russie, le Bélarus, mais aussi la Crimée. La veille, l’Ukraine avait déclaré l’état d’urgence et instauré la loi martiale. Son espace aérien est désormais fermé. 

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  • Solidarité avec le peuple ukrainien

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) condamne la décision du président Russe Vladimir Poutine de déclencher une guerre d’invasion contre l’Ukraine, après des mois de discussions diplomatiques stériles.

    Elle voit dans cette agression la confirmation de la tendance lourde qu’ont les régimes totalitaires à faire prévaloir la force en tout temps, au mépris du droit international, de la souveraineté des Etats et des droits fondamentaux des peuples. Elle souligne que l’absence de réactions effectives face aux atteintes portées aux libertés, aux droits de l’Homme et à leurs défenseurs nourrit une culture de la violence, de la guerre et du conflit.

    Face à ce lourd défi menaçant toutes les démocraties, elle appelle la communauté internationale et la France à intervenir d’urgence pour obtenir une désescalade immédiate et la protection des populations civiles déjà durement touchées.

    La LDH exprime sa totale solidarité avec le peuple ukrainien et participera à toutes les initiatives partout en France allant dans le sens de la paix et de l’intérêt des peuples concernés.

    Paris, le 24 février 2022

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  • Pourparlers tendus sur fond de crise ukrainienne

    Edito de Cartooning for peace du vendredi 14 janvier 2022

    Une semaine dense en discussions diplomatiques sur la crise ukrainienne vient de s’achever. A Genève puis Bruxelles, des entretiens ont eu lieu entre Moscou et Washington d’abord, puis entre la Russie et l’OTAN ensuite.
    Bilan ? Les divergences demeurent et les tensions persistent.
    Américains et européens dénoncent le déploiement de soldats russes à la frontière ukrainienne et craignent le conflit armé. Moscou dément toute intention d’attaquer l’Ukraine mais défend ce que la Russie considère comme sa « zone d’influence » et refuse toute intégration de l’Ukraine à l’OTAN.
    Des pourparlers qui tournent en rond… mais des pourparlers quand même, c’est déjà ça !

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  • Russie : l'ONG historique Memorial dissoute par les autorités

    30 ans d’existence. L’ONG Memorial était un pilier dans la défense des droits humains. La Cour suprême russe a ordonné sa liquidation. Une décision honteuse.

     

    Le verdict est tombé le 28 décembre : l’ONG Memorial ne sera plus. Cette fermeture d'une ONG emblématique en Russie est une attaque directe contre les droits à la liberté d'expression et d'association. Dès le lendemain, le 29 décembre, la justice russe a liquidé son organisation sœur, le Centre Memorial de défense des droits humains.  

    En liquidant l’ONG Memorial et son Centre de défense de droits humains, les autorités russes poursuivent leur inlassable répression de la société civile. 

    Une ONG phare

    Fondée en 1989, notamment par le prix Nobel Andreï Sakharov, Memorial International était l'une des organisations de la société civile les plus respectées de Russie. Quand au Centre de défense des droits humains de Memorial, il avait été fondé en 1991. Le cœur de mission de Memorial était de préserver la mémoire des victimes des violations des droits humains durant la période soviétique.

    L’ONG a travaillé pour documenter la répression politique et les atrocités perpétrées sous le régime de Joseph Staline et d'autres dirigeants soviétiques. Memorial a compilé la plus grande base de données sur les victimes de persécutions politiques de cette époque.

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  • Russie : les autorités tentent de fermer l’ONG Memorial

    Publié le 18.11.2021 par Amnesty International.

    Des procureurs russes ont demandé la liquidation judiciaire de Memorial, l’une des organisations de défense des droits humains les plus anciennes et les plus respectées de Russie. 

     

    C’est un nouveau coup de massue qui s’abat sur les libertés en Russie. Memorial International et son centre de défense des droits humains risquent de disparaître.

    L'ONG avait déjà subi des menaces dans le passé. Aujourd'hui le cran de la répression dépasse ce que nous pouvions imaginer. Les autorités russes invoquent des raisons absurdes qui montrent leur détermination à mettre fin au travail de défense des droits humains.

    Cela se produit contre une ONG qui comme nous, défend les droits humains. En octobre dernier, nous organisions avec Memorial et d’autres associations une conférence de soutien à celles et ceux qui se battent pour les libertés en Russie. Soutien total à Memorial.  

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  • Le prix Sakharov décerné à Alexeï Navalny

    Publié par Cartooning for Peace le 21.10.2021

    Le prix Sakharov, qui récompense des individus ou des organisations ayant œuvré pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales, a été décerné ce mercredi 20 octobre à l’avocat et militant russe Alexeï Navalny. David Sassoli, président du Parlement européen, a mis en avant le fait que le célèbre opposant russe, toujours incarcéré, « a combattu sans répit la corruption du régime de Vladimir Poutine ; cela lui a coûté sa liberté et presque sa vie ». Cet acte du Parlement européen lance un nouvel appel en faveur de sa libération immédiate.

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    Dessin de Rayma (Venezuela)

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  • Les précisions d'Amnesty à propos d'Alexeï Navalny

    Nous définissons un prisonnier d’opinion comme une personne privée de sa liberté uniquement en raison de ses convictions, ou pour des motifs discriminatoires liés à son origine ethnique, son orientation sexuelle, son genre ou à toute autre caractéristique de son identité, qui n'a pas eu recours à la violence et n’a prôné ni la haine ni la violence.

    Les allégations selon lesquelles notre décision au sujet d’Alexeï Navalny était en fait une réaction à des pressions extérieures sont fausses et ne prennent pas en compte notre politique interne de longue date et précise.

    Nous avons dénoncé l’arrestation et l’incarcération d’Alexeï Navalny à Moscou en janvier 2021, qui s’est déroulée dans le cadre de la répression généralisée et violente menée par les autorités russes contre les militants pacifiques et les opposants. Des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées en marge des manifestations contre le gouvernement du président Vladimir Poutine, et nous avons demandé à maintes reprises que les droits des manifestants soient respectés, et qu’une enquête indépendante soit menée sur l’empoisonnement présumé d’Alexeï Navalny.

    Nous avons employé le terme « prisonnier d’opinion » à la suite de l’arrestation d’Alexeï Navalny pour souligner le caractère inique de sa détention et insister sur notre condamnation des poursuites infondées intentées contre lui. Notre position sur ces actes répréhensibles imputables aux autorités russes n’a pas changé.

    Des préoccupations ont ensuite été soulevées au sein de notre mouvement concernant le fait d’employer « prisonnier d’opinion » pour désigner Alexeï Navalny, étant donné qu’il a par le passé tenu des propos pouvant s’apparenter à un appel à la haine susceptible de constituer une incitation à la discrimination, à la violence ou à l’hostilité.

    Nous avons décidé de réexaminer l’affaire et a mené une étude approfondie des éléments sur lesquels elle s’était appuyée. Au terme d’un examen minutieux, nous avons conclu que nous avions commis une erreur dans notre constat initial. En faisant ce constat, nous nous étions uniquement intéressés aux circonstances entourant l’arrestation et la détention iniques d’Alexeï Navalny, sans accorder une attention suffisante à certains propos qu’il avait tenus par le passé et qu’il n’a pas, à notre connaissance, dénoncés publiquement. Nous avons conclu que certains de ces propos correspondaient aux critères de l’appel à la haine, ce qui ne cadre pas avec notre définition d’un prisonnier d’opinion. Aussi avons-nous pris la décision en interne de ne plus utiliser ce terme à l’avenir.

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