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  • Russie : Alexeï Navalny, prisonnier d’opinion après son arrestation à Moscou

    Le 17 janvier, Alexeï Navalny a été interpellé par les autorités russes dès son arrivée à l’aéroport de Moscou. L’opposant russe revenait de plusieurs mois passés en Allemagne, où il avait été soigné à la suite d’un empoisonnement. Il a été placé en détention provisoire pendant 30 jours.

    Militant politique, à l’initiative de la Fondation anticorruption et auteur de nombreuses investigations, Alexeï Navalny a dénoncé la corruption qui règne parmi les hautes sphères du pouvoir en Russie. Il y a 5 mois, il a failli mourir. Il a survécu à un empoisonnement - ce qui a depuis été confirmé de manière indépendante - effectué à l’aide d’un agent neurotoxique de type Novitchok, le 20 août 2020. Après avoir reçu des soins à Berlin, il a décidé de revenir à Moscou, malgré le risque d’une arrestation. A son arrivée à l’aéroport, il a été immédiatement arrêté.

    Acharnement

    Les autorités russes ont orchestré une campagne impitoyable contre Alexeï Navalny. Un acharnement pour réduire au silence une voix importante de l’opposition. Alors qu’il était en convalescence en Allemagne, les services pénitentiaires russes ont exigé qu’il soit emprisonné pour violation d’une condamnation pénale fondée sur des accusations à caractère politique. Le 17 janvier, il a été arrêté pour des accusations de fraude forgées de toutes pièces. Une arrestation motivée politiquement.  

    L’arrivée d’Alexei Navalny à l’aéroport de Moscou a été gérée comme une opération de sécurité de grande envergure : des centaines de policiers étaient mobilisés pour procéder à son arrestation. Les autorités sont même allées jusqu’à détourner son vol vers un autre aéroport. Les forces de sécurité russes ont aussi arrêté ou délogé les partisans d’Alexeï Navalny ainsi que des journalistes présents.   

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  • Sauver la population d’Idleb

    Monsieur le Président de la République,

    Le 27 octobre 2018 à Istanbul, avec la Chancelière Angela Merkel, les Présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan, vous avez cautionné la consolidation du compromis négocié le 17 septembre à Sotchi entre les présidents russe et turc, qui affirmait instaurer une trêve pour éviter un assaut des forces du régime syrien sur la poche d’Idleb et sécuriser quelques trois millions de civils.

    Mais de fait, Monsieur le Président, Vladimir Poutine, avec son protégé Bachar Al Assad, a continué de bombarder systématiquement les populations civiles en ciblant et en détruisant leurs hôpitaux, leurs écoles et leurs marchés, tuant des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants, et provoquant un exode en plein hiver de près d’un million de personnes aujourd’hui sans abri. Vladimir Poutine est responsable de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité, comme il l’a été en son temps à Grozny, afin de terroriser les populations.

    Le 5 mars 2020, avec les mêmes protagonistes, un nouveau sommet devait, selon les dires du Président Recep Tayyip Erdoğan tenter d’arrêter les combats.

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  • Russie : Nionoska : Explosion nucléaire sur une base militaire

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    Une explosion a eu lieu jeudi 8 août 2019 dans le nord de la Russie, sur une base militaire. Selon l’AFP, les autorités russes ont reconnu, après 2 jours de silence, que l’explosion, survenue lors du test d’un moteur de missile à source d’énergie isotopique, était nucléaire. L’agence nucléaire russe Rosatom a annoncé un bilan de plusieurs victimes* : 5 morts et 3 blessés, mais le nombre exact reste incertain. Selon le ministère des Situations d’urgence, des pics de radiations largement supérieurs à la normale ont été enregistrés, allant jusqu’à 2 microsieverts/heure (la limite réglementaire est à 0.6 microsievert/heure). Mais là encore les éléments communiqués par les autorités ne sont pas clairs : le ministère de la Défense affirme qu’aucun produit radioactif ne s’est dégagé dans l’atmosphère. La population, inquiète, a tenté de s’approvisionner en pastilles d’iodes dont les stocks locaux ont rapidement été épuisés. Mais l’iode stable n’est d’aucune protection contre les contaminations engendrées par les radionucléides habituellement utilisés comme source d’énergie (isotopes radioactifs du plutonium, du polonium, de l’américium, du cérium…).

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  • Russie : arrestations en masse, l’opposition muselée

    Communiqué d'Amnesty International.

    Plus de 1000 à Moscou, 130 à Saint Pétersbourg et des centaines dans de nombreuses villes russes, ce sont les chiffres effarants des arrestations orchestrées par les autorités après que des Russes soient descendus par milliers pour dénoncer la corruption ce dimanche 26 mars.

    Encore une fois, la liberté d’expression et de réunion a été lourdement attaquée en Russie.

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    L’arrestation symbolique d’Alexeï Navalny

    Parmi les milliers de manifestants arrêtés, des journalistes ont été placés en détention arbitraire. Le leader d'opposition russe Alexeï Navalny a lui aussi été arrêté et condamné à une lourde amende pour organisation du mouvement de protestation et à 15 jours de prison pour résistance au moment de son arrestation. Les bureaux du Fonds anti-corruption qu'il a créé ont été perquisitionnés et toutes les personnes qui travaillaient pour cette organisation ont été placées en détention pour désobéissance aux ordres légaux de la police.

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  • Trève annoncée à Alep

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    Dessin de Mykaïa pour Sine Mensuel

  • Syrie : la Russie refuse de reconnaître les pertes civiles

    Communiqué d'Amnesty International le 23/12/2015

    Les frappes aériennes russes en Syrie ont tué des centaines de civils et causé des destructions massives dans des zones d'habitation, frappant des maisons, une mosquée et un marché très fréquenté, ainsi que des centres médicaux, dans le cadre d'attaques bafouant le droit international humanitaire. 

    Notre nouveau rapport « Civilian objects were not damaged : Russia’s statements on its attacks in Syria unmasked » analyse six attaques perpétrées à Homs, Idlib et Alep entre septembre et novembre 2015 qui ont tué au moins 200 civils. Les autorités russes semblent avoir menti pour couvrir les dommages causés sur des civils. Le rapport expose également que la Russie aurait utilisé des armes interdites. 

    Amnesty international a recoupé des témoignages de victimes, des entretiens d’experts ainsi que les déclarations du ministère russe de la Défense : les attaques en cause ont pu être identifiées comme étant des frappes aériennes russes présumées. Or, d’après nos recherches, aucune cible militaire ni aucun combattant ne se trouvait dans l’environnement immédiat de ces attaques. Celles-ci pourraient ainsi porter atteinte au droit international humanitaire et même constituer des crimes de guerre.  

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  • Mistral gagnant

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    Dessin de Mix et Remix dans Sine Mensuel