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patrimoine

  • La pierre de Dom dans le bâti ardennais

    Conférence de Paulin Chieus, le vendredi 15 novembre à 20 heures, au CPR ,à Vouziers.

    Jusqu’aux reconstructions des années 1950, la pierre extraite des carrières de Dom-le-Mesnil a été largement utilisée. Elle a d’ailleurs été une des dernières pierres du département à être utilisée dans la construction. Le jeune architecte conférencier retracera l’histoire de ce noble matériau et son association avec d’autres selon les zones géographiques du département. 

    Il dira les multiples motivations des bâtisseurs dans son emploi et comment, au fil du temps, elles se sont amoindries. Comment fonctionne aujourd’hui la dernière carrière de Dom et quel est son avenir ?

    Paulin Chieus répondra à votre curiosité et conclura en beauté notre saison des activités 2024.

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  • Journées européennes du patrimoine 2024

    Dimanche 22 septembre de 14h30 à 17h « Itinéraire de quatre églises, proches et différentes ». Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, le dimanche 22 septembre, nous vous invitons à découvrir successivement  et dans cet ordre, à partir de 14h30, les églises de Voncq, de Vandy, de Terron-sur-Aisne et de Vrizy. Ce patrimoine religieux, du XVe au XXe siècle, témoin d’Histoires et d’architectures différentes, bien que proche, reste encore trop méconnu. Nous lèverons le voile !

    Itinéraire ouvert à tous. . Animation gratuite.
     
    Rendez-vous à 14h30 sur le parvis de l'église de Voncq.

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  • Une marche pour un toit.

    Publication reprise du site de l'ASPV

    L’imposant clocher de l’église de Bourcq prend l’eau et les infiltrations commencent à dégrader la charpente. La commune qui fait tout ce qu’elle peut pour sauvegarder cet édifice fortifié a engagé un projet de réfection de la toiture qui devrait se concrétiser dès ce mois de juin. Pour sensibiliser la population et l’impliquer dans ces chantiers qui vont s’ouvrir très prochainement, la commune organise le dimanche 16 Juin deux marches de 10,5 km et de 7,5 km au départ de la mairie de Bourcq à 9h30. Les deux parcours passeront par Contreuve et aboutiront à Bourcq où une petite collation sera offerte aux marcheurs.

    Autre démarche pour toujours soutenir le projet : des ardoises sont proposées aux souscripteurs d’un don, aussi modeste soit-il. Leurs noms seront gravés sur ces plaques de schiste clouées sur le solivage du toit.

    Des dons ouvrant droit à une réduction fiscale à hauteur de 75% sont possibles via la Fondation du patrimoine qui soutient ce projet tout comme notre association.

     

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  • Partenaire associatif cherche partenaire institutionnel

    Les adhérents à l'ASPV ont eu droit à deux Assemblées Générales pour le prix d'une : lors de la soirée de vendredi dernier, une AG extraordinaire a précédé l'AG ordinaire de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois.

    Cette AG extraordinaire avait pour objet de toiletter les statuts, qui n’avaient pas été modifiés depuis 42 ans. Parmi les changements, on retiendra surtout deux points : le déroulement de l'assemblée générale, qui a été complété et précisé, et la modification du conseil d'administration, qui comptera désormais deux membres de droit en son sein. La ville de Vouziers et la communauté de communes de l'Argonne ardennaise devront désigner chacune un représentant pour y siéger.

    Ce changement illustre la volonté de l'association de travailler encore plus en partenariat, en particulier avec les collectivités locales.

    P1640581.JPGCette volonté de travail en commun a été développée par Michel Coistia dans son rapport moral. Il a donné l'exemple de la restauration du lavoir de Clairefontaine, hameau de Ballay. Ce chantier s'est déroulé avec la Mairie de Ballay, à la satisfaction des deux partenaires. Philippe Thirriard,, le premier magistrat de la commune, était d'ailleurs présent dans la salle.

    Comme contre-exemple, Michel Coistia a cité le renouvellement de la convention avec la communauté de communes. L'association et son président avaient la volonté de signer une convention précisant les objectifs pluriannuels validés par les deux parties. Mais cela s'est révélé impossible, seule la convention de moyen a été renouvelé.

    L'absence de représentant de la ville et de la communauté de communes illustrait d'une autre manière le chemin qui reste à parcourir pour réaliser un partenariat constructif avec ces collectivités.

    C'est Denise Carles qui a présenté le rapport d'activité. Les nombreuses diapositives projetées ont illustré les actions de l'année passée. Et elles furent riches et variées, entre les conférences, les sorties et les chantiers. Il y aura eu également un fait marquant cette année : Denise Carles a reçu la médaille d'or de la Jeunesse, sport et engagement associatif, pour son implication dans plusieurs associations, dont l'ASPV.

    Le rapport financier a été approuvé sans difficulté, et un budget prévisionnel ainsi qu'un calendrier d'activités pour 2024 ont été présentés.

    L'assemblée générale s'est terminée par le renouvellement du tiers sortant du conseil d'administration.

    La parole a ensuite été donnée à Jean-Luc Warsmann, député des Ardennes.

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  • Abbaye de Chéhéry : une histoire de familles.

    C'est à l’initiative de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) qu'une visite de l'Abbaye de Chéhéry était organisée samedi dernier. Ce bâtiment a traversé l'histoire depuis le XIIe siècle, avec des destructions et reconstructions multiples. Il fait actuellement l'objet d'un gros travail de restauration, dont les visiteurs du jour ont pu mesurer l'ampleur, et admirer les premiers résultats.

    La grande famille des abbayes cisterciennes.

    L'abbaye de Chéhéry est considérée comme une arrière-petite-fille de Clairvaux. Voici sa généalogie, reprise du site de l'abbaye.

    " Saint Robert de Molesmes s’est établi à la fin du XIe siècle dans la forêt de Citeaux (cistercium) et ses successeurs avaient donné une charte à la nouvelle congrégation cistercienne, charte dite de Charité ou Pacte d’Amour. Devant l’affluence des pénitents, la congrégation avait du fonder des Abbayes « filles » : la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.

    Bientôt, la renommée de Citeaux fut supplantée par celle de Clairveaux, sur laquelle rejaillit la gloire de son premier abbé, Saint 461844_663421.jpegBernard ( représenté ci-contre). A sa mort, l’abbaye comptait 700 religieux, sa filiation s’élevait à 167 couvents, et les Cisterciens étaient communément appelés Bernardins. Fille de Clairveaux, l’abbaye de Trois-Fontaines (Marne) avait elle-même essaimé et repris en 1127 la direction de l’Abbaye de Lachalade, couvent qui périclitait deux ans seulement après sa fondation par l’évêque de Verdun. Sous l’œil bienveillant de Saint Bernard, Lachalade va développer un domaine agricole considérable dans la vallée de la Biesmes (région de l’Argonne), grâce notamment aux riches chevaliers quittant la vie séculière pour rejoindre l’Abbaye, la dotant au passage de leurs importantes richesses.

    En 1147, on compte près de 300 moines à Lachalade, occupés à défricher des forêts jusque-là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier. C’est à cette date que les frères de l’église Notre-Dame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoit […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelque quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines (dont elle était déjà la « petite-fille »)."

    Une grande famille relève le défit.

    En 2019, le «château» et ses hectares de terrain sont rachetés par Charles du Jeu, et Guillaume Ull, architecte du patrimoine. Ils entament des travaux d'urgence dans un bâtiment qui le nécessitait, stoppant les infiltrations d'eau, mais souhaitent rénover davantage, relancer une production de légumes, de fruits et de miel et ouvrir le site au public. (source Wikipédia).

    Pour cela, ils s'appuient sur une association, les amis de l'abbaye de Chéhéry. Les bénévoles forment une grande famille, et donnent de leur temps pour aider à la rénovation de la demeure. Ils s'investissent également dans la réalisation de journées artistiques, qui permettent à un large public de découvrir le site.

    Le but est aussi de recréer l'activité économique autour de l'abbaye, avec en particulier un jardin et sa serre, des vignes replantées sur les coteaux voisins, et des ateliers dans les bâtiments rénovés.

    Sous la conduite de Guillaume Ull, les visiteurs de la journée ont pu avoir une idée du résultat visé, avec, de la part des propriétaires, une recherche précise des traces de l'aménagement d'origine. Il reste heureusement beaucoup d'éléments d'époque, qui permettront de reconstituer au mieux les différentes pièces. L'escalier menant aux étages demandant une restauration importante , seul le rez-de-chaussée est accessible aux visiteurs pour le moment. Ce niveau ressemble plus à une demeure seigneuriale qu'à une abbaye, avec les salons d'apparat et le logement du prieur. Les cellules des moines, plus austères, sont situées à l'étage.

    Conséquence de la destination multiple du bâtiment, des traces de l'utilisation en tant qu'hôpital par les troupes allemandes pendant la guerre sont encore visibles dans un salon. Cependant, c'est bien la conformité à son aspect originel qui est recherchée dans les travaux menés par l'équipe actuelle.

    En fin de visite, un don au nom de l'ASPV a été remis au propriétaire, contribution à la poursuite de l’œuvre entreprise.

    L'averse passée, les visiteurs ont pu découvrir l'extérieur des bâtiments, avant de regagner Vouziers.

    Voici quelques clichés de cette visite patrimoniale.

     

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  • Pour la rue de la Fontaine à Chestres, c'est le retour à la source.

    La rue de la Fontaine existe depuis fort longtemps à Chestres. Elle descend en face de l'ancienne école, et se poursuit par un chemin qui mène vers des pâtures. Mais depuis des décennies, point de fontaine visible, seul un tas de broussailles indiquait l'emplacement qu'elle avait occupé.

    A l'initiative d'habitants du village, l'Association de Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois (ASPV) a décidé de mettre en place un chantier pour restaurer et aménager le lieu. Le chantier s'est avéré plus complexe que prévu, mais, grâce aux bénévoles et aux sponsors mobilisés, les difficultés ont été surmontées.

    En ce dimanche consacré au patrimoine, les habitants de Chestres et les personnes intéressées ont pu découvrir ce site réhabilité.

    L'inauguration officielle a été faite en présence d'Anne Fraipont, conseillère départementale , et de Francis Boly et Jean Ducastel, représentant le maire de Vouziers. Laurent Dardoise, le président de l'ASPV, a retracé l'historique du chantier et a remercié les nombreuses personnes et entreprises qui ont contribué à ce résultat, ainsi que les collectivités territoriales partenaires.

    Anne Fraipont, au nom du Conseil Départemental a salué cette réhabilitation et elle a rappelé le soutien du CD 08 à de telles initiatives.

    La fontaine est en état de fonctionnement grâce à une pompe à chapelets, dont le principe vous est expliqué dans le panneau reproduit ci-dessous.

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    L'eau pompée alimente un abreuvoir, le trop-plein s'écoulant vers le fossé proche. Ce lieu méconnu de Chestres peut devenir un but de promenade et de détente très agréable, du fait de l'aménagement des abords qui a été réalisé.

    Voici des illustrations de cette inauguration ensoleillée.

     

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  • Semide, le site d’artillerie allemand

    Extraits de l'article paru sur le site de l'ASPV

    (...)

    Semide occupe, en 1916, une position stratégique, à 16km au nord du front de Champagne, en bordure de la voie ferrée allemande Savigny-sur-Aisne / Saint-Erme qui alimente les fronts d’Argonne, de Champagne et de l’ouest. Cette voie est opérationnelle depuis le printemps 1916. À partir de la gare proche de Contreuve, une dérivation de la voie large principale dessert à Semide un important réseau de voies de triage puis se prolonge jusqu’au site forestier de Noue Ramon où est transporté et installé au printemps 1916 un canon de marine de type SKL/45. Cette pièce d’artillerie à longue portée a pour objectif de détruire les nœuds ferroviaires français de Saint-Hilaire-au-Temple et de Sainte-Menehould vitaux pour les premières lignes françaises et tout particulièrement pour la défense de Verdun.

    En novembre 1916, en trois jours, la pièce tire 25 obus. Son efficacité n’est pas éclatante, car les objectifs sont à l’extrême limite des longueurs de tir possibles (environ 40km). Par ailleurs, l’aviation ne peut contribuer à ajuster les tirs. Aussi, les Allemands décident-ils de démanteler le site de Semide et de transporter la pièce d’artillerie sur un autre site où elle sera plus utile et efficace.

    La crainte d’un débarquement britannique sur la côte flamande belge provoque, en mars 1917 l’installation d’un site côtier d’artillerie "Deutschland" à Breedene doté de 4 canons de 38cm dont celui de Semide.

     

    En novembre 1916, en trois jours, la pièce tire 25 obus. Son efficacité n’est pas éclatante, car les objectifs sont à l’extrême limite des longueurs de tir possibles (environ 40km). Par ailleurs, l’aviation ne peut contribuer à ajuster les tirs. Aussi, les Allemands décident-ils de démanteler le site de Semide et de transporter la pièce d’artillerie sur un autre site où elle sera plus utile et efficace.

    La crainte d’un débarquement britannique sur la côte flamande belge provoque, en mars 1917 l’installation d’un site côtier d’artillerie "Deutschland" à Breedene doté de 4 canons de 38cm dont celui de Semide.

     

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