L'iode reste un des seul moyen de protection en cas d'accident nucléaire.
Pour éviter que l'organisme( en particulier la glande thyroïde ) soit lésé par des rejets d'iode radioactifs, il faut avaler des comprimés d'iode
stable avant l'arrivée d'un nuage toxique.
Le gouvernement vient d'abaisser le seuil qui déclanche la mise en oeuvre de la prise de l'iode .
D'après le site enviro2b," Les comprimés d’iode stable doivent désormais être pris lorsqu’une dose de 50 millisievert (mSv) à la thyroïde est susceptible d’être atteinte (contre 100 mSv auparavant)."
Ces comprimés sont distribués aux habitants des communes voisines des installations nucléaires, Chooz pour les Ardennes.
L'abaissement du seuil est une bonne chose, les habitants concernés seront mieux protégés si un accident se produit.
Ce qui difficile à comprendre, c'est que le périmètre de protection reste très limité. Il est fixé arbitrairement à 10 km autour des centrales.
Il est pourtant aisé de calculer qu'en cas d'accident, la pollution radioactive dépasserait très rapidement cette limite, alors que l'efficacité de la mesure est liée à la précocité de la prise d'iode.
Chooz est à environ 60 Km de Charleville, avec un faible vent un nuage parcourrait cette distance en 2 heures. Est-ce un temps suffisant pour prévenir la population, pour l'informer des modalités de la prise d'iode, pour organiser la distribution et la prise de comprimés pour des dizaines de milliers de personnes ? Cela ne serait pas possible, même dans les meilleurs conditions.
La prise en compte des conséquences d'un accident à Chooz, ou dans toute autre centrale, reste largement sous-estimée par les autorités françaises, malgré l'abaissement du seuil de distribution d'iode.
Jusqu’à présent dans le "Triangle de BUREmude" tout disparaissait :
Nous vous avons annoncé la possibilité d'une
Plogoff (1978-1981) ou au Carnet (1995-1998)
qui feraient merveille le long des côtes bretonnes, longées par de forts courants, pour une production électrique équivalente à deux réacteurs nucléaires EPR. (*)
présenter le nucléaire comme une solution aux émissions de Gaz à effet de serre. Effectivement, une centrale en fonctionnement ne génère pas, à proprement parler, de gaz à effet de serre, mais limiter le bilan carbone du nucléaire à ce constat, c’est adopter une vision à la fois partielle et partiale.
le nécessaire pour rectifier leur vote en faveur d’une résolution, adoptée par le Parlement européen le 25 novembre 2009, qui est favorable à l’énergie nucléaire » (voir