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nucleaire - Page 9

  • EPR : pas mieux en France qu'en Finlande

    Les centrales nucléaires Type EPR devaient être le fer de lance de la France pour conquérir des marchés à l'extérieur.


    Mais l'EPR finlandais a des gros soucis dont nous avons déjà parlé, et AREVA en rejette la responsabilité sur les Finlandais.

    Pas de chance pour la vitrine  du nucléaire français, le chantier de l'EPR de Flamanville rencontre les action-blocage-epr-flamanville-6.jpgmêmes types de problèmes : ennuis techniques, retard considérable et surcoûts faramineux. Ce doit être à cause des Normands.

    Ce chantier est piloté par EDF, qui vient  de se voir nommer partenaire stratégique d'AREVA pour le nucléaire. Le gouvernement espère manifestement une opération où le moins d'EDF et le moins d'AREVA aboutissent à un plus.  On n'est pas dans l'algèbre, mais dans la compétition économique, et deux boiteux ne font pas un duo de champions.

    Voici le point de vue du nouvelobs.com sur cette affaire :

     

    EDF a annoncé vendredi un retard de deux ans pour la mise en service du réacteur nucléaire de troisième génération EPR de Flamanville (Manche), désormais prévue en 2014. Le coût global du réacteur a également été ré-estimé "autour de 5 milliards d'euros", contre 3,3 milliards d'euros initialement prévus.

    "L'objectif de première production commercialisable est désormais fixé à 2014, avec des coûts de construction ré-estimés autour de cinq milliards d'euros", précise EDF dans un communiqué.

    La confirmation de ce nouveau retard, déjà évoqué par les syndicats d'EDF, intervient trois jours après l'annonce par le président Nicolas Sarkozy de la mise en place d'un "accord de partenariat stratégique" dans le nucléaire entre les groupes Areva et EDF, ce dernier étant consacré dans son rôle "d'architecte-ensemblier".

     

  • Iter triple la mise

    Le projet Iter doit aboutir à la construction d'une centrale nucléaire d'un nouveau type.

     

    La France a gagné  (??) le droit de construire cette installation sur son sol, à Cadarache. Ce projet est mondial, puisqu'il associe l'Europe, le Japon, la Russie, les États-Unis et d'autres pays.

    cadarache.jpgLe projet étudie l'utilisation de l'énergie nucléaire par la possibilité de maîtriser la fusion thermonucléaire.

    D'après le site du CEA, voici le rôle donné à Iter : "Le but d’ITER est de démontrer la faisabilité technique et scientifique d’utiliser l’énergie de fusion comme une future source de production d’énergie sur terre. S’inscrivant dans un programme de recherche et développement sur plusieurs décennies, il servira également à tester les technologies clés nécessaires au développement du prototype industriel DEMO".

     

    Ce projet qui est donc uniquement expérimental, était estimé à près de 6 milliards. Les travaux à peine débutés, l'addition est revue à la hausse pour 16 milliards, pas loin du triple !

    Le site dedié nous apprend pourtant que : L’équipe internationale, qui peut s’appuyer sur le retour d’expérience acquis avec la conception et la réalisation des installations Tore Supra et JET, a évalué tous les éléments (matières premières, main d’œuvre, composants…) pour élaborer le budget d’ITER. Le coût de la construction d’ITER en Europe a été évalué en tenant compte des spécificités du site.

    Peut-on faire confiance à des concepteurs qui se trompent à ce point sur le coût de leur projet?

    La France et l'Europe semblent décidées à poursuivre cette aventure hasardeuse. En ces temps de rigueur, on ne va pas abandonner un beau projet nucléaire. Mais personne ne sait où trouver l'argent supplémentaire, et tous se demandent comment persuader tous les partenaires de remettre la main à la poche.

     

    Voici ce qui se dit à Bruxelles, d'après sciences et avenir.com :

    La France est particulièrement impliquée puisque le futur réacteur expérimental doit être construit à Cadarache.

    Pour la ministre française de la Recherche Valérie Pécresse, "c'est un projet crucial pour la recherche mondiale", qui a recueilli "un soutien unanime" des capitales européennes.

    Mais les Européens doivent "trouver une vraie unanimité pour rassurer nos partenaires", a-t-elle insisté, à l'issue de la réunion. "Nos jpg_cadarache.jpgpartenaires étrangers ont eux aussi des crédits à engager, l'Europe ne peut pas faire défaut", a ajouté Mme Pécresse.

    "La piste du redéploiement budgétaire a été privilégiée, avec la possible option d'un prêt complémentaire de la Banque européenne d'investissement" (BEI)", a-t-elle précisé.

    "Nous avons besoin d'un accord clair (...) sur la part qui sera financée par le budget de l'UE, surtout en ce qui concerne les hausses de coûts jusqu'en 2013", a souligné pour sa part Annette Schavan, ministre allemande à la Recherche.

    "L'Union européenne a une stratégie de croissance et je trouve qu'un tel projet s'y inscrit formidablement", a-t-elle jugé, tout en réclamant "de la transparence sur la question de savoir pourquoi nous sommes confrontés à une hausse des coûts de 300%".


    Voilà une bonne question au fait : pourquoi trois fois le coût prévu initialement ?

  • Anniversaire de Tchernobyl

    Afin de rappeler la promessse de fermeture des centrales nucléaires, à deux jours de l'anniversaire de l'accident de Tchernobyl, les anti-nucléaires allemands se sont mobilisés en masse.

     

    899750.jpgPlus de 100.000 opposants à l'énergie nucléaire ont formé samedi une chaîne humaine d'environ 120 kilomètres dans le nord de l'Allemagne. La chaîne a été formée entre les centrales de Brunsbuettel et Kruemmel, à deux jours du 24e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine). Ce mouvement de protestation est baptisé "réaction en chaîne arrêter l'énergie nucléaire" et regroupe plusieurs associations, syndicats et partis. Le groupement dénonce aussi le projet du gouvernement d'Angela Merkel de repousser la fermeture de 17 centrales, qui était prévue au plus tard en 2020.

  • Remember

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  • Révélations d'une source interne à EDF : l'EPR risque l'accident nucléaire !

     

     

    Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

     

    Téléchargez les documents confidentiels en bas de cette page

     

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

     

    EPR_flamanville_469_3_7315b.jpgCertains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l'essentiel des arguments en faveur de l'EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s'avèrent faux.


    EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n'ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d'accidents. L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l'écart de ces questions.


    Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère.

     

    Les 8 et 9 mars, Paris accueille une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire. Cette conférence sera ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA. Il est scandaleux que la France continue ainsi à faire la promotion du nucléaire en général, et de l’EPR en particulier, alors même que la dangerosité de ce réacteur est aujourd’hui démontrée. Il faut donc abandonner immédiatement la construction de l’EPR en Finlande, en France et en Chine, et annuler impérativement le projet prévu à Penly. Le meilleur moyen d'éviter l'accident nucléaire reste la sortie du nucléaire.

     

    Le scénario accidentel en détail :

     

    Selon les calculs d’EDF et d’Areva, le pilotage du réacteur en mode RIP (retour instantané en puissance) et la disposition des grappes de nuctel.jpgcommande du réacteur peuvent provoquer un accident d’éjection des grappes de commande à faible puissance et entraîner la rupture de l’enveloppe du mécanisme de commande de la grappe (1). Cette rupture provoquerait le passage du réfrigérant en-dehors de la cuve du réacteur nucléaire. La perte de réfrigérant (un type d'accident nucléaire très grave) entraînerait la rupture d’un nombre important de crayons par échauffement du combustible et des gaines (2) et donc le relâchement de vapeur extrêmement radioactive dans l’enceinte de confinement. Il y a alors un risque important d’excursion critique qui résulterait en une explosion (3), la puissance du réacteur EPR étant démultipliée de façon extrêmement brutale. Suite aux éjections des grappes de commande à faible puissance (EDG), le réacteur EPR pourrait ne pas se mettre en arrêt automatique (4). Quelle que soit la configuration des grappes de commande, l’accident d’éjection de grappe de commande entraîne un taux important de rupture du combustible (NCE) et donc un risque élevé d’excursion critique (5).

     

    Pour plus de détails, consultez les documents confidentiels que nous révélons, divulgués par une source anonyme interne à EDF (notamment le document n°1), téléchargeables sur le site : www.sortirdunucleaire.org

     

    Notes :

     

    (1) cf. paragraphe 6.1.6 du document n°4

     

    (2) cf. tableau 3, document n°4

     

    (3) cf. document n°4, document n°5 partie 2, Rapport Préliminaire de Sûreté EPR 15.2.4.e

     

    (4) cf. document n°2, note 9

     

    (5) cf. document n°2, note 8.2.1

     

     

    Documents confidentiels à télécharger :

     

    1 - Synthèse - Une technologie explosive : l'EPR (non daté non signé)

     

    2 - Bilan de la phase préliminaire de l'étude d'EDG FA3 et perspectives (EDF SEPTEN 05.05.2009)

     

    3 - EPR - Gestion combustible - Lot 1 - Revue de conception du schéma de grappes FA3 du 25/10/2007

     

    4 - EPR FA3 Synthèse de l’étude de faisabilité de l’accident d’éjection de grappe (EDF SEPTEN 09.02.07)

     

    5 - EPR FA3 Synthèse des voies de sortie de la problématique éjection de grappe (EDF SEPTEN 07.05.07)

     

    6 - Note d’étude : Présentation synthétique de l’EPR (EDF SEPTEN 04.05.04)

     

    7 - Note de présentation de la deuxième revue de projet radioprotection EPR (EDF, printemps 2004)

     

    8 - Marges disponibles pour les activités d'exploitation du REP par rapport aux risques de criticité (Hourtoulle Francis. Le 7 décembre 1999)

  • Chauffer vous l'été.

    Depuis des décennies, l'Etat et EDF poussent à équiper les maisons en chauffage électrique.

     

     

    La politique énergétique a été basée sur l'électricité nucléaire, et il a bien fallu trouver un débouché à cette énergie. Le chauffage électrique 7-Page202.jpgest pourtant une aberration économique et écologique, dénoncé depuis toujours par les organisations écologiques.

    Depuis plusieurs hivers, on s'aperçoit que la production d'électricité en France est insuffisante. Notre pays est devenu importateur d'électricité, alors qu'il est sensé être exportateur grâce à ses nombreuses centrales nucléaires.

    Mais celle-ci ont de nombreux handicaps, dont celui de ne pas avoir de souplesse.

    Il n'est pas possible de démarrer ou stopper une centrale en quelques heures. Il n'est pas envisageable non plus d'avoir 3 ou 4 centrales en réserve pour la saison froide.

    Résultat : une surcapacité l'été, et une sous capacité l'hiver.

    L'Etat français possède heureusement des gouvernants qui savent adapter leur politique à la réalité, et EDF intègre des commerciaux de haut rang qui savent tenir compte de la demande. Il va donc être mis en place un tarif dissuasif pour les jours et heures où la consommation est à son maximum.

    froid-moi.gifEn clair, l'électricité va être plus chère au moment où les consommateurs en ont le plus besoin, pour le chauffage en particulier. Les plus pauvres n'auront qu'à couper leurs radiateurs électriques dès qu'il fait froid.

    Reste bien sûr cette solution toute simple, se chauffer l'été, ce sera faire preuve d'un grand sens des responsabilités.

     

  • Rallye de Bure

    Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires

    BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex - FRANCE
    06 66 959 777 - 06 71 06 81 17


    "Grand RALLYE de Bure"

    pour dire STOP aux déchets nucléaires

    Pour les déchets du nucléaire, l'évènement qui marquera le début 2010 se déroulera le dimanche 17 janvier prochain dans la région de BURE (Lorraine/Champagne-Ardenne). Un méga Rallye est programmé dans le secteur, précédé de quatre itinéraires convergents aux noms suggestifs. Actions, information, sensibilisation marqueront tout le week-end.



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