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fnsea - Page 2

  • FNSEA et environnement : en arrière, toute !?

    France Nature Environnement le dénonçait il y a quelques semaines : à la faveur de la crise environnementale, la liste des atteintes à l’environnement s’allonge et les lobbys ne sont pas confinés ! Cette fois, c’est au tour de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, de remettre en cause les réglementations environnementales, au moment même où il lance un appel pour « rebâtir notre souveraineté alimentaire ». France Nature Environnement dénonce ces manœuvres et appelle les pouvoir publics à ne pas céder à ces pressions indécentes.

    Stocker plus d’eau, préconiser la culture du maïs : des solutions datées et inadaptées

    « Face aux aléas climatiques, une souplesse règlementaire est nécessaire » : c’est ce qu’a déclaré la FNSEA fin avril, par un communiqué. Pour « améliorer la résilience de la production agricole française » face à un nouvel épisode de sécheresse, le syndicat agricole majoritaire propose une nouvelle fois d’assouplir la réglementation pour multiplier les ouvrages de stockage de l'eau. Elle demande également à « déroger à la mesure de diversification des assolements » en préconisant de semer du maïs à la place d'autres cultures.

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  • Des associations demandent la dissolution de la cellule Demeter

    A l’occasion de l’ouverture du Salon de l’Agriculture le 20 mars, le Président de la République l’a annoncé : « Je ne tolérerai aucune violence à l'égard des agriculteurs ». Le mouvement France Nature Environnement neob_6ce452_capture-castaner-3.PNG peut qu’approuver un tel message, que ce soit à l’égard des agriculteurs ou de toute autre population. En revanche, lorsque le Ministère de l’Intérieur établit une convention avec deux syndicats agricoles dont l’un des objectifs est de dénoncer des « actions de nature idéologique », les associations de protection de l’environnement ne peuvent que le condamner. Avec 26 associations, France Nature Environnement dénonce cette mise à disposition de moyens publics et demande dans un courrier au Premier Ministre la dissolution immédiate de la cellule Demeter.

    2 défis à ne pas opposer : les conditions de vie des agriculteurs et la transition agro-écologique

    Depuis plusieurs années, la situation économique et financière des paysans a fait l’objet de nombreuses études et communications. Comme l’ensemble de la société, nous estimons que la France doit être fière de ses paysans et que ceux-ci doivent percevoir des revenus décents.

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  • Choquant. La FDSEA vandalise la façade de France Nature Environnement Midi-Pyrénées

    Communiqué FNE le 14.02.2020

    « Imposteurs », « per-verts », « sinon boom » … La nuit dernière en Haute-Garonne, la FDSEA 31 et les Jeunes Agriculteurs 31 s’en sont pris à France Nature Environnement Midi-Pyrénées à coups de lancers d’œufs, de poubelles, dépôt de paille et insultes. Une tentative d’intimidation qui intervient dans le cadre du « dialogue » réclamé par la FNSEA sur la mise en place de zones de non-traitement (ZNT) aux pesticides près des habitations. France Nature Environnement, qui a toujours œuvré pacifiquement à la défense du monde vivant, condamne fermement ces actes violents. C’est ce que vient également de faire Elisabeth Borne ; nous appelons les autres membres du gouvernement et la FNSEA à en faire de même et à agir pour y mettre fin.

    Des violences répétées envers les associations environnementales

    Venant de toute la Haute-Garonne, une centaine d’agriculteurs ont mené des opérations de vandalisme à Toulouse hier soir. D’abord rassemblés devant la préfecture de Toulouse, ils ont déversé de la paille et laissé des messages pour « maintenir la pression sur le gouvernement ». Ils se sont ensuite rendus devant les locaux de France Nature Environnement Midi-Pyrénées pour y jeter, paille, œufs, poubelles et messages d’insultes. Le tout sous le regard passif de la police, comme le montrent les images. « Combien de milliers de tonnes de lisiers répandus dans les rues partout en France depuis des années, combien de milliers de pneus brûlés en toute impunité toujours et encore, aucune autre profession n'a autant dégradé, pas respecté les règles, que les tenants d'une agriculture productive, intensive faisant le jeu de l'agrochimie. Il est temps de passer à une autre agriculture, respectueuse de la nature et de l'environnement », a réagi Cécile Argentin, vice-présidente de France Nature Environnement Midi-Pyrénées.

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  • Oui à l’autonomie des paysan-ne-s. Non à un Contrat de « subventions » de l’agro-industrie

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Ce lundi soir, le Ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, a signé, au nom du gouvernement, le « Contrat de solutions » porté par la FNSEA*, tête de gondole de l'industrie des phytosanitaires, de l'agro-machinisme et du numérique.

    Ce contrat, qui ne parle jamais de « sortie » des pesticides - objectif que le gouvernement s'est pourtant assigné - est en réalité un contrat de subventions à l'agro-industrie et à ses intrants, au détriment de l'autonomie des paysan-ne-s.

    Qui peut croire que l'UIPP*, l'Union des industries de protection des plantes, pour ne pas dire « vendeur de pesticides », peut fournir les solutions pour accompagner les paysan-ne-s vers une sortie des pesticides ? Autant demander au lobby du tabac de s'occuper de la lutte contre le tabagisme !

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    La Confédération paysanne défend depuis des années un modèle d'agriculture paysanne qui repose sur l'autonomie des paysan-ne-s, dont la sortie des pesticides. Nous dénonçons donc cette signature qui est un aveu d'impuissance et une démission du gouvernement à mettre en place et piloter une véritable politique publique qui accompagne les paysan-ne-s, qui donne réellement des moyens à la recherche, développe la formation et les échanges de pratiques, au-delà d'outils de communication. Des solutions réelles car porteuses d'autonomie pour les paysan-ne-s existent déjà et c'est les nier que de déléguer à l'industrie ce chantier.

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  • PAC 2018 : La trahison gouvernementale !

    Communiqué de la Confédération paysanne le 27.07.2017

    Après un simulacre de consultation des acteurs agricoles, le gouvernement a clairement laissé la FNSEA* arbitrer la PAC* 2018. Il fait donc le choix dangereux de léser la grande majorité des paysans au bénéfice d'une minorité. Il n'aura pas fallu longtemps pour que les promesses de campagne du candidat Macron soient enterrées par les lobbies !

    L'Etat français s'apprête en effet à porter un coup fatal à l'emploi agricole, en ne majorant pas davantage les 52 premiers hectares, et donc en défavorisant les fermes les plus pourvoyeuses d'emploi. Il met également en grand danger tous les paysans installés en zone de handicap naturel en n'anticipant absolument pas les besoins de financement de l'ICHN ( L'indemnité compensatoire de handicaps naturels) liés à l'extension prochaine du zonage. Il va ensuite sacrifier l'agriculture biologique en retirant ses financements à l'aide au maintien. Comme si cela ne suffisait pas, il compte laisser un trou budgétaire béant dans le financement des mesures agro-environnementales et climatiques, mettant en péril un dispositif qui permet concrètement aux paysans de s'engager progressivement dans la transition vers une agriculture plus écologique.

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  • Tapis rouge gouvernemental pour un modèle agricole climato-incompatible

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    Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes le 21 février. Alors que Paris accueillera la 21ème conférence climat des nations unies (COP 21) au mois de décembre, il est plus que temps de repenser notre agriculture pour qu’elle soit plus économe en eau et en énergie. Au lieu de quoi, le gouvernement recule à nouveau en annonçant des mesures au bénéfice du seul lobby agro-industriel. Réaction de FNE.

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  • Barrage de Sivens : les extrémistes ne sont pas ceux que l'on montre du doigt.

    Depuis les luttes de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens, les Zadistes ont pris une dimension médiatique importante.

    Ces opposants luttent sur le terrain contre des projets destructeurs de l'environnement, en occupant une ZAD (Zone à Défendre) La mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive à Sivens a donné gm-pas.jpgun tour tragique à ce combat, et également un retentissement national à la résistance des Zadistes (bien que Rémi Fraisse ne fît pas partie du noyau permanent de la ZAD de Sivens).

    On entend souvent critiquer les Zadistes à cause de leur supposé extrémisme et de leurs méthodes jugées violentes. Les personnes qui participent à ces ZAD sont très diverses, allant de non-violents convaincus jusqu'à des franges plus radicales. C'est la conviction d'une lutte juste et la détermination à occuper le terrain qui fait le point commun à tous ces militants.

    Il aura donc fallu la mort d'un écologiste sur le terrain pour que le problème du barrage de Sivens soit repris en main au niveau national. Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Énergie a mis en place une concertation qui devait rassembler l'ensemble des parties prenantes du conflit. Le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet y participe, et se dit prêt au dialogue et à des recherches d'une solution de compromis. Et c'est la FNSEA (syndicat agricole majoritaire, proche de l'UMP) qui refuse le dialogue et affirme que « Seul le projet initial de Sivens est pertinent »..

    Le collectif du Testet rejoint par France Nature Environnement et la Confédération Paysanne a publié un communiqué qui précise sa position après l'entrevue avec Ségolène Royal le 19 décembre. Voici des extraits de ce communiqué, à lire en entier sur le site du collectif.

     

    Le Collectif se félicite de la poursuite du processus de dialogue

     

    1601167_363460673807906_6677603102773914689_n.jpgLe Collectif se félicite des annonces faites hier par Ségolène Royal, Ministre chargée de l’Ecologie, sur la poursuite de son rôle de médiation et du processus de concertation autour d’un projet de territoire sur le bassin du Tescou. En effet, lors de l’entretien avec la Ministre hier midi, le Collectif Testet, France Nature Environnement et la Confédération Paysanne ont rappelé leur volonté d’aboutir à un compromis au plus tôt. Ils ont abordé les points techniques qui restent à approfondir pour préciser les scénarios proposés et rendre acceptable par l’ensemble : un scénario de convergence.

    La méthode proposée par la Ministre devrait permettre d’atteindre cet objectif si la FDSEA et les JA du Tarn et du Tarn et Garonne acceptent réellement d’étudier les besoins réels des agriculteurs et des milieux aquatiques. En déclarant hier que « Seul le projet initial de Sivens est pertinent », ils dénigrent le rapport d’expertise ministériel d’octobre et la procédure d’infraction européenne qui plombent totalement le projet initial. En refusant d’étudier des solutions techniques, agronomiques et commerciales (filières locales pour la restauration collective hors foyer) mieux adaptées, ils ne font que repousser à plus tard les mesures réellement utiles à tous les agriculteurs du bassin du Tescou.

    A travers ce rapport d’étape, les experts ont montré qu’un volume de 750 000 m3 maximum était nécessaire. C’est deux fois moins que prévu pour le barrage de Sivens. Cela confirme l’analyse du Collectif en septembre 2013 d’un surdimensionnement important du projet

    (...)

    Concernant l’eau, le Collectif n’est pas contre l’irrigation mais demande que les politiques publiques accompagnent les agriculteurs vers une adaptation au changement climatique. Pour les scientifiques, ce sont les changements d’assolement (cultures en secs, diversification…) et de pratiques agronomiques (sol vivant…) qui permettront de faire face aux aléas climatiques et non pas l’augmentation des réserves d’eau. A court terme, c’est évidemment la mobilisation des retenues collinaires existantes et sous-utilisées (au moins 1 million de m3 non utilisés chaque année) qui doit être privilégiée car elles économisent l’argent public et l’impact sur l’environnement.

     

    Enfin, le Collectif dénonce les mobilisations musclées des FDSEA ces derniers jours à l’encontre des occupants du site. Les Zadistes ont démontré la pertinence de leur action face à une tentative de faire passer en force un projet surdimensionné, gaspilleur d’argent public, destructeur d’une biodiversité très riche et pénalisant l’élevage local. Beaucoup de mensonges et rumeurs sont menés à l’encontre des Zadistes. Le Collectif appelle chacun à favoriser l’apaisement dans l’attente de trouver un compromis début 2015.