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emploi

  • Chômage en juillet : des chiffres et leur lecture politique

    La publication des chiffres du nombre de chômeurs pour juillet 2016 donne  lieu, comme à l'habitude, à des commentaires et des appréciations marqués par une lecture politique des statistiques.

    Ainsi, la ministre commente la baisse en catégorie A, mais oublie totalement la hausse des autres catégories, notamment B et C. Pourtant cette hausse annule totalement la baisse de la catégorie A, puisque le total A, B et C progresse, que ce soit sur un mois, trois mois ou un an.

    La ministre  attribue le bénéfice de la baisse en catégorie A aux politiques mises en place, et à elles seules, sans amener beaucoup d'arguments pour valider sa thèse. Elle conclut son communiqué en affirmant que la loi travail récemment promulguée va  amplifier la tendance à la baisse, ce qui retourne plus de la méthode Coué que d'une analyse sérieuse : il faudra des mois avant que cette loi montre un éventuel effet, le temps que les décrets d'application soient publiés et que les acteurs économiques se l'approprient.

    Voici les chiffres officiels

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  • Chômage : les chiffres de février à l'opposé de ceux de janvier.

    Le mois dernier, la publication des chiffres du chômage laissait beaucoup de commentateurs perplexes : la baisse constatée ne trouvait pas d'explication évidente. Cette tendance demandait à être confirmée pour prendre une signification réelle. Les chiffres publiés ce jour pour le mois de février montrent une nouvelle hausse, supérieure à la diminution du mois de janvier. Le communiqué officiel le constate :

    " Après la baisse de 27 900 enregistrée en janvier, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité au mois de février, a augmenté de 38 400, soit une hausse de +1,1 % par rapport au mois dernier.

    Cette augmentation s’explique en très grande partie par la bascule en catégorie A de personnes déjà inscrites à Pôle emploi mais qui exerçaient une activité (catégories B et C) les mois précédents. Au total, le nombre d’inscrits en catégories A, B et C n’augmente que de 3 100 sur un mois, soit +0,1 %.

    Ce résultat s’inscrit dans le mouvement de hausses et de baisses observé depuis neuf mois, traduisant une reprise timide de l’activité économique. "

    Et l'on sait qu'une reprise "timide" de l'économie ne crée pas d'emploi. Comme d'habitude, la ministre valorise les mesures prises et celles envisagées, c'est son rôle. Mais miser  sur des mesures nouvelles après quatre ans de présence du même président, c'est un aveu d'échec assez dramatique. Si Hollande compte toujours sur sa réussite dans le domaine de l'emploi pour justifier sa  présence aux élections de 2017, il va lui falloir trouver un artifice de présentation digne des grands tours de prestidigitation. (détourner l'attention pour pouvoir faire disparaître l'essentiel, à savoir ici une hausse qui dure depuis  bientôt 4 ans).

    Voici les chiffres officiels.

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  • Les ministres passent, le chômage monte toujours, hélas ...

    Myriam El Khomri, la nouvelle ministre du travail fait dans la continuité. Elle doit commenter les chiffres du chômage du mois d'août parus ce jour, et ces chiffres sont mauvais : 20.000 demandeurs d'emploi en plus en catégorie A, soit 0,6% d'augmentation sur un mois et 4,6% sur un an.

    Comme son prédécesseur, la ministre tente de minimiser et de relativiser cette mauvaise nouvelle. Elle écrit : "Les résultats au mois le mois doivent être analysés avec prudence ; seule la tendance compte (...)". Cette évidence, nous la partageons avec elle, mais il faut bien reconnaître que la tendance depuis le début de l'année est mauvaise, comme depuis le début du septennat de François Hollande.

    François Hollande a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne se représenterait pas si le chômage ne baissait pas à la fin de son mandat. Sur quelle période compte-t-il se baser pour mesurer cette baisse éventuelle ? Un mois ? Un trimestre ? Une année ? Il entretient une incertitude qui le sert bien, en le laissant juge et partie de la durée significative. Il semble pourtant logique et pertinent que ses résultats doivent être mesurés sur le temps où il a exercé son mandat : or, plus on avance dans le temps, plus il devient évident que les mois qui restent avant la prochaine élection présidentielle ne permettront pas de résorber toute cette hausse déjà constatée.

    Voici les chiffres officiels de la DARES et de la DIRECCTE Champagne-Ardenne

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  • L'Emploi coule : sans bouée, reste la méthode Coué

    Ce n'est même plus une surprise, tout le monde s'attendait à des mauvais chiffres pour l'emploi en avril 2013.

    Ces résultats viennent d'être rendus publics ce jour, et ils ne sont effectivement pas bons du tout.

    Le communiqué officiel déclare :

    " Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A s’établit fin avril 2013 à 3 264 400. Il augmente de 39 800 au mois d’avril (soit +1,2% sur un mois et +12,5% sur un an). Pour l’ensemble des demandeurs d’emploi catégories A+B+C, la hausse est aussi de +1,2% en avril (+58 100).

     Cette évolution s’inscrit dans le prolongement de la progression du nombre d’inscrits à Pôle emploi depuis 5regle-d-or-ou-methode-coue.jpg ans. Cette tendance négative se prolongera encore dans les prochains mois avant que nous ne parvenions, par la mobilisation de tous les acteurs et de tous les instruments, à inverser la courbe du chômage à la fin de l’année."

    Le ministère annonce donc une dégradation qui s'inscrit dans un processus qui dure depuis 5 ans et prédit une inversion dans les 6 mois à venir. Il faudrait pour cela un renversement rapide et important des indicateurs de l'activité économique, que rien ne laisse supposer actuellement. Cette "prophétie" tient  donc plus de la méthode Coué (je le veux donc ce sera ainsi) que d'une analyse des faits.

    Voici les chiffres de la Région et des Ardennes :

     

    Fin avril 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 71 476 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 0,9 % par rapport à la fin mars 2013 (+ 665). Sur un an, il est en hausse de 15,8 %.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 106 550, fin avril 2013. Ce nombre croît de 1,1 % (+ 1 158) au mois d'avril. Sur un an, il croît de 12,6%.


    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2013 par rapport à fin mars 2013 entre + 0,4 % et + 1,3 % : Ardennes (+ 0,5 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 0,4 %).

    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2013 par rapport à fin mars 2013 entre + 0,9 % et + 1,8 % : Ardennes (+ 0,9 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 1,1 %), Haute-Marne (+ 1,8 %).
  • Le 14 novembre 2012 : pour la l’emploi et la solidarité en Europe

    Communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa :
    14 novembre pour l’emploi et la solidarité en Europe

     

    Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa s’inscrivent avec l’ensemble du syndicalisme européen dans la journée d’action et de solidarité de la Confédération européenne des syndicats le 14 novembre 2012 pour la l’emploi et la solidarité en Europe.

    Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices. Elles mettent à mal le modèle social européen par0000388958-0_w_230_h_230.jpg ailleurs mis en cause par la concurrence et parfois le dumping dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.

    En France, c’est un nombre de chômeurs qui ne cesse de croître depuis 17 mois avec encore une hausse record en septembre. Les plans de licenciements se multiplient. La précarité s’accroît, des millions de salariés n’accèdent à l’emploi qu’en CDD pour des durées de plus en plus courtes. 11 millions de personnes sont touchées par l’exclusion ou la pauvreté dont de nombreux retraités. Les salaires dans le privé et le public stagnent.

    Les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux.. La cohésion sociale, les services publics, le dialogue social et le respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux sont mis en cause. Cette situation est insupportable et menace la construction européenne elle-même.

    En s’amplifiant, la crise économique et sociale accroît fortement les inégalités entre les travailleurs européens et met en cause les droits de tous.

    L’Europe doit bâtir ses politiques sur la solidarité et garantir les moyens du progrès social. La journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l’Europe d’agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique :
    • une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ;
    • la négociation d’un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les Etats, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ;
    • des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi ;

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa décident de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe, en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs. Elles appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large.

     

    Pour les Ardennes


    Une manifestation est prévue à Revin, où Electrolux est l'exemple même du peu de considération du capitalisme à notre égard. 

     

    A 14H00

    rue Jean Jacques Rousseau (près de la gare)


  • Plusieurs centaines de milliers dans la rue

    180 cortèges ont regroupé les salariés et retraités qui protestaient contre la politique de l'emploi et la réforme des retraites.





    Cette journée est un succès pour les organisations syndicales qui mobilisent leurs troupes en vue des négociations qui devraient s'ouvrir sur les retraites et l'emploi.


    La video est reprise du site de Michèle Leflon.



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    Le cortège de Marseille

  • Les handicapés attendront

    Le gouvernement privilégie à nouveau les entreprises par rapport aux salariés.

     

    La crise a toujours bon dos, pour prendre des mesures qui défavorisent les salariés au nom de la défense des entreprises. C'est ce prétexte qui a été donné pour reporter l'application d'une loi en faveur de l'emploi des handicapés. Cette loi date de 2005, et avait donc prévu un délai de 5 ans pour que les entreprises s'adaptent, et acceptent d'employer plus de personnes handicapées.

    Le gouvernement, cédant à la pression des "petits" patrons, veut reporter l'échéance initiale, comme si les travailleurs handicapés ne souffraient pas eux aussi de la crise actuelle.

    Voici,d'après le nouvelobs.com la réaction des associations de handicapés.


    Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF), a qualifié mardi de "scandaleux" le report au 1er juillet 2010, soit logo%20APF.jpgsix mois plus tard que prévu, du renforcement des sanctions frappant les entreprises qui n'emploient pas le quota minimum de handicapés.

    La loi handicap du 11 février 2005 prévoit que les entreprises d'au moins 20 salariés emploient au moins 6% de salariés handicapés. Or, M. Barbier dit avoir été appelé par la secrétaire d'Etat à la Solidarité Nadine Morano, qui a justifié selon lui ce report par la crise actuelle.

    Interrogé sur France Inter, le président de l'APF a rejeté cette explication, notant que les salariés handicapés sont eux aussi frappés de plein fouet par la crise: ils sont "deux fois plus chômeurs que les valides", avec un taux de chômage de près de 20%.

    Lien permanent Catégories : social Imprimer 0 commentaire Pin it!