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covid-19 - Page 4

  • America first (l'Amérique d'abord)

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    Dessin de Chapatte

  • Covid-19 en Europe : L’accès à l’avortement doit être garanti

    Publié le 09.04.2020 par Amnesty International.

    Alors que la Pologne s’apprête à débattre d’une loi draconienne qui restreindrait encore l’accès à l’avortement Nous sommes 100 organisations à réclamer des mesures urgentes pour garantir ce droit fondamental menacé en Europe.

    Malgré la pandémie, les gouvernements européens ont la responsabilité de garantir, sans attendre, l’accès à l’avortement en temps voulu et en toute sécurité pour les femmes et les jeunes filles en Europe.

    L’accès à l’avortement en souffrance

    Dans de nombreux pays européens, le manque de mesures gouvernementales destinées à garantir l’accès aux services, produits et informations essentiels en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie est particulièrement préoccupant. Les femmes et les filles sont soumises à des restrictions considérables de leur accès aux services essentiels de santé sexuelle et reproductive, particulièrement en ce qui concerne les soins d’avortement, les soins post-avortement et la contraception d’urgence.

    En effet, de nombreux hôpitaux et cliniques ont réduit au strict minimum les services de santé reproductive ou les ont fermés en raison notamment de la pénurie de soignants et des réaffectations de personnel. Dans de nombreux endroits, il est extrêmement difficile de bénéficier de services cliniques habituels.

    En outre, les obstacles engendrés par des lois sur l’avortement très restrictives et des formalités administratives onéreuses rendent l’accès sûr à ces soins de santé essentiels extrêmement difficile.

    Ces restrictions affectent de manière disproportionnée les membres de groupes marginalisés, comme les femmes vivant dans la pauvreté ou souffrant de handicaps, les femmes roms, les migrantes sans papiers, les adolescentes et les femmes qui risquent d’être ou ont été victimes de violences familiales et sexuelles. Ces restrictions engendrent également des risques injustifiés d’exposition au COVID-19 pour les femmes et les filles et leurs familles, ainsi que pour le personnel soignant.

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  • Avec la pandémie de COVID-19, Israël doit libérer tous les enfants palestiniens détenus

    Les enfants palestiniens emprisonnés par les autorités israéliennes vivent en proximité étroite les uns des autres, souvent dans de mauvaises conditions sanitaires, avec un accès limité aux ressources permettant de maintenir des routines d’hygiène minima, selon la documentation recueillie par DCIP. L’impact du COVID-19 est exacerbé par ces conditions de vie, ce qui rend les enfants palestiniens dans les prisons et centres de détention israéliens de plus en plus vulnérables.

    A la date du 19 mars, 573 Israéliens ont été testés positifs au virus COVID-19, selon Ha’aretz. Quatre prisonniers palestiniens détenus à la prison Meggido d’Israël, située en Israël au nord-ouest de la cité de Jénine en Cisjordanie occupée, ont été placés en isolation après avoir été en contact avec un agent israélien positif au COVID-19, selon Ha’aretz. La prison Megiddo est l’un des établissements de détention situé en Israël où sont détenus les enfants palestiniens « prisonniers placés en régime de sécurité »

    « Nous savons que la meilleure façon d’empêcher l’expansion du COVID-19 est d’éviter que les personnes soient en proximité étroite les unes des autres », a dit Ayed Abu Eqtaish, directeur du programme de responsabilisation à DCIP. « Il n’y aucun moyen que les autorités des prisons israéliennes puissent assurer la santé et le bien-être des enfants palestiniens détenus tant qu’ils continuent à se trouver dans un milieu carcéral. »

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  • Covid-19 : Viktor Orbán se donne carte blanche

    Communiqué d'Amnesty International

    Le lundi 30 mars 2020, le Parlement hongrois votera une loi qui permettra d’accorder les pouvoirs illimités à Viktor Orbán et à son gouvernement. Effrayant.

    Mise à jour du 30/03/20 : C'est officiel. Sous prétexte de lutter contre la pandémie, Viktor Orbán a fait voter une loi lui conférant un pouvoir illimité en Hongrie. Cette situation est d'autant plus effrayante que le Premier ministre s'acharne à faire reculer les droits humains depuis quelques années.

    Le projet de loi, que le Parlement hongrois s’apprête à voter, va créer un état d’urgence permanent sans contrôle et donner carte blanche à Viktor Orban et son gouvernement pour restreindre les droits humains. Elle lui permettra de gouverner par décrets sans réelle supervision et sans date de fin clairement établie. Aucune mesure ne permet au Parlement d’exercer un rôle de contrôle efficace. Ce n’est pas de cette façon qu’il faut traiter la crise bien réelle engendrée par la pandémie du coronavirus.

    Nous avons besoin de garanties solides pour nous assurer que toute mesure de restriction des droits humains adoptée dans le cadre de l’état d’urgence soit strictement nécessaire et proportionnelle afin de protéger la santé publique. Cette nouvelle loi ne doit pas conférer au gouvernement des pouvoirs illimités lui permettant de gouverner par décrets au-delà de la pandémie.

    Le vote de cette loi est d’autant plus inquiétant que Viktor Orbán a orchestré un recul massif des droits humains dans le pays, alimentant l’hostilité envers les groupes marginalisés et tentant de museler les voix critiques. Permettre à son gouvernement de gouverner par décrets accélérerait probablement ce recul.

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  • Mourir du coronavirus – le terrible sort qui attend les Syriens

    Publié le 24.03.2020 par Amnesty International.

    Tandis que la pandémie de coronavirus se propage à travers le monde, il est urgent d’agir afin de sauver les vies d’un nombre incalculable de Syriens à risque. En particulier, la vie de celles et ceux qui sont toujours détenus dans des conditions épouvantables dans les centres de détention du régime impitoyable de Bachar al Assad.

    Officiellement, Damas continue d’affirmer qu’« aucun cas de coronavirus n’a été détecté en Syrie ». Toutefois, cette information provient d’un régime connu pour ses mensonges. Si ces neuf années de crise et de répression en Syrie nous ont appris quelque chose, c’est bien que les autorités, ainsi que la Russie et d’autres forces alliées, ont systématiquement transmis de fausses informations au monde, y compris aux Nations unies, sur la situation humanitaire dans le pays. Nous devons donc faire preuve du plus grand scepticisme face aux affirmations faisant état de l’absence de cas de coronavirus en Syrie. La capacité du régime à détecter les cas dans l’ensemble du pays et à les traiter se trouve extrêmement limitée au vu du manque critique de personnel formé et de matériel.

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  • Face à la pandémie, retournons la « stratégie du choc » en déferlante de solidarité !

    logoblanc.pngPrès de 230 personnalités parmi lesquelles des médecins, infirmier.e.s., psychologues, réanimateurs, enseignant.e.s, comédien.ne.s, paysan.ne.s, artistes, chercheuses, scientifiques, musicien.ne.s, syndicalistes, éditrices, libraires appellent à s’auto-organiser face à la pandémie de Covid-19 et à rejoindre le réseau de solidarité COVID-ENTRAIDE FRANCE.

    Depuis une semaine la France est entrée dans une nouvelle réalité vertigineuse. Le Covid-19 n’est plus une « petite grippe », selon nos gouvernants, mais la « pire crise sanitaire depuis un siècle ». Un choc intime qui nous fait trembler pour nos proches et toutes les personnes particulièrement fragiles. Une secousse géopolitique qui fait s’effondrer la mondialisation néolibérale comme un château de cartes. 2019 avait été une année d’incendies ravageurs en Australie, Amazonie et ailleurs, et d’immenses soulèvements populaires. 2020 a d’ores et déjà les traits d’une paralysie totale, une crise systémique majeure.

    Cette pandémie achève de rendre irrespirable la vie dans un système politique et économique délirant, néfaste, mais surtout inutile au moment où un immense besoin de soin se fait sentir. Après être resté attentiste pendant un mois et demi, Emmanuel Macron a promis, pour ne pas perdre la face, que « l’État paiera […] quoi qu’il en coûte ». La « mobilisation générale » est décrétée. « Nous sommes en guerre », paraît-il, contre un « ennemi invisible ».

    Face à cette rhétorique militariste, nous affirmons une autre logique. À « l’union nationale » nous préférons l’entraide générale. À la guerre, nous opposons le soin, de nos proches jusqu’aux peuples du monde entier et au vivant. En France, comme dans les autres pays, nous allons tenir ensemble pour faire face à l’épidémie. Nous allons transformer l’isolement imposé en immense élan d’auto-organisation et de solidarité collective.

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