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changement climatique - Page 3

  • Huit associations du mouvement climat ferment le Ministère de la transition écologique pour inaction climatique

    Communiqué commun Alternatiba Paris, ANV-COP21, Dernière rénovation, Extinction Rebellion Île-de-France, Greenpeace France, Les Amis de la Terre France, Réseau « Sortir du nucléaire » et 350.org

    Communiqué du 6 novembre 2023

    Ce matin à 7h45, huit associations du mouvement climat ont fermé le Ministère de la transition écologique pour inaction climatique et l’ont renommé le Ministère de la Trahison écologique.

    Près de 200 militantes et militants des associations Alternatiba Paris, ANV-COP21, Dernière rénovation, Extinction Rebellion Île-de-France, Greenpeace France, Les Amis de la Terre France, Réseau « Sortir du nucléaire » et 350.org étaient présents pour dénoncer à l’unisson la politique énergétique du gouvernement, qui va à contre-sens de l’urgence climatique et sociale. Les militants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Passoires thermiques – Stop aux fausses promesses”, “Le nucléaire ne sauvera pas le climat”, “Ni pétrole, ni charbon, ni gaz – Non aux projets fossiles” ou encore “Sobriété, efficacité, 100% renouvelables”. Tandis que les porte-parole des associations ont érigé un mur de parpaing bloquant l’entrée à la porte principale, des grimpeurs ont déployé une banderole de 5 mètres de long sur laquelle était écrit “Fermé pour inaction climatique”

    Alors que la prochaine décennie sera cruciale pour mettre la France sur la bonne trajectoire climatique, le gouvernement retarde encore la mise en œuvre des mesures qui s’imposent pour décarboner massivement et rapidement notre mix énergétique, et s’enlise dans la promotion d’hypothétiques solutions technologiques et dans les énergies fossiles. “Alors que nous vivons et ressentons déjà les conséquences du dérèglement climatique partout dans le monde, le gouvernement français continue de foncer tête baissée dans des choix énergétiques complètement à contre-sens de l’urgence. C’est pourquoi, huit organisations du mouvement climat s’unissent aujourd’hui autour d’une même demande : enclencher la transition énergétique afin de sortir au plus vite des énergies fossiles, et investir massivement dans la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, sans gaspiller d’argent dans des technologies trop lentes et onéreuses comme la construction de nouveaux réacteurs nucléaires”, déclare Gaëlle Nourry-Gardien, porte-parole d’ANV-COP21.

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  • Nous, le mouvement climat, demandons la fin du sabotage climatique

    Nous, collectif d’associations mobilisées pour le climat, dénonçons à l’unisson la politique énergétique du gouvernement qui va à contresens de l’urgence climatique et sociale.

    La communauté scientifique est unanime : contenir le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C maximum par rapport à l’ère pré-industrielle est vital pour préserver au mieux les conditions de vie des générations actuelles et futures. Pourtant, le gouvernement multiplie les annonces et les politiques publiques qui nous éloignent irrémédiablement de cet objectif, alors même que la prochaine décennie sera déterminante pour le climat.

    Afin de respecter les engagements de l’Accord de Paris, la France n’a d’autre choix que de réaliser plus de 80 % de ses baisses d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035, soit dans les douze prochaines années. Malgré l’urgence, le gouvernement retarde encore la mise en œuvre des mesures qui s’imposent pour décarboner massivement notre mix énergétique, se noyant dans le mirage d’hypothétiques solutions technologiques.

    Des mesures désastreuses

    Deux décisions édifiantes aux signaux désastreux : l’autorisation de l’installation d’un terminal méthanier flottant au Havre pour importer du gaz fossile, et notamment du gaz de schiste, dont l’impact environnemental et social est catastrophique ; la relance du nucléaire, avec un plan de construction de nouveaux réacteurs dont le modèle est basé sur l’un des plus grands fiascos industriels français, et alors même que le premier réacteur ne serait pas fonctionnel avant 2037.

    D’un côté, le gouvernement augmente ses capacités de consommation d’énergies fossiles, de l’autre, il mise sur une technologie qui ne permettra pas d’économiser 1 gramme de CO2 dans les quinze prochaines années, tout en étant dépendante d’un approvisionnement continu en eau pour son fonctionnement.

    Pourtant, les solutions pour faire baisser rapidement et massivement nos émissions de gaz à effet de serre sont connues et éprouvées. Par exemple, investir dans les énergies renouvelables et la rénovation rapide et performante des passoires énergétiques plutôt que dans le nucléaire est plus bénéfique pour le climat. À montant d’investissement égal, l’installation d’énergies renouvelables d’un mix d’énergie éolienne et photovoltaïque permettrait d’éviter quatre fois plus d’émissions de CO2 d’ici à 2050 que la construction d’EPR2, tout en produisant trois fois plus d’électricité sur toute la période.

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  • Une majorité de Français demande que les ultra-riches financent la lutte contre le changement climatique

    Alors que les discussions sur le projet de loi de finances (PLF) 2024 débutent à l’Assemblée nationale la semaine prochaine, Greenpeace France publie un sondage, réalisé avec l’institut BVA, indiquant que la majorité des Françaises et Français est favorable à une transition juste dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. En effet, 54% des personnes sondées estiment que les personnes les plus aisées doivent mettre la main à la poche, via une forme de taxe sur leurs placements financiers dans les secteurs les plus polluants [1]. Pourtant, le gouvernement refuse toujours de l’entendre et campe sur sa position dogmatique de ne pas mettre les plus grosses fortunes à contribution.

    Consulter le sondage en ligne

    Il y a trois ans, Greenpeace France proposait de mettre en place un impôt sur la fortune (ISF) climatique pour encourager les ultra-riches à désinvestir des secteurs les plus polluants. Cette taxe permettrait de rapporter 10 milliards d’euros de recettes à l’État, et de mettre ainsi en place une transition énergétique socialement juste.

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  • Lettre ouverte au gouvernement : l'A69 est une voie sans issue !

    Publié par FNE le 10 octobre 2023

    Alors que le gouvernement s’apprête à annoncer la fin de plusieurs projets d’infrastructures de transport, et que la mobilisation contre le projet d’A69 continue plus forte que jamais, nous avons interpellé la Première Ministre Elisabeth Borne et le Ministre des Transports Clément Beaune dans une lettre ouverte. Objectif : faire accepter au gouvernement de laisser aux oubliettes de l’histoire les projets d’un autre temps et de se réunir pour imaginer ensemble les infrastructures dont la France a besoin pour réussir la transition écologique. Retrouvez cette lettre ci-dessous :

    A l’attention de Madame Elisabeth Borne, Première Ministre et de Monsieur Clément Beaune, Ministre des Transports

    Madame la Première Ministre, 

    Monsieur le Ministre des Transports,

    Dans quelques jours, vous allez annoncer l’abandon d’un certain nombre de projets autoroutiers en France. Nous saluons le courage nécessaire pour renoncer à des projets périmés. Et nous souhaitons partager avec vous deux attentes très fortes du Mouvement France Nature Environnement :

    1. Que le projet d’autoroute A69 soit inclus dans la liste des projets qui seront abandonnés.

     Toutes les raisons objectives  poussent dans ce sens, qu’il s’agisse de l’›ancienneté du projet qui ne répond plus à aucun besoin réel, comme l’avait très clairement relevé l’autorité environnementale, de l’avis très défavorable du Conseil National de Protection de la Nature,  des milliers d’avis négatifs et de questionnements déposés par des citoyens et citoyennes lors de l’enquête publique, et d’un projet alternatif argumenté restés sans réponses, des centaines d’hectares de terres fertiles qui seront artificialisés pour un gain de temps de parcours dérisoire, de l’incongruité de ce projet en parallèle d’une route nationale non saturée, vis à vis des enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique que porte la planification écologique ou encore de l’absence de lien de cause à effet entre la construction de cette infrastructure et le bien-être des populations locales et de l’impossible compensation des impacts. L’ampleur prise par les oppositions au projet et l’intensité de cette opposition imposent ce retrait même si cela aura un coût économique. Aucun projet ne résistera au sacrifice de vies humaines si la raison de ne reprend pas le dessus. Est-ce cela le récit de la transition que vous proposez au pays ?

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  • Propositions pour un renouvellement forestier adapté au changement climatique

    Dans un contexte de réécriture des politiques forestières pour faire face aux crises conjointes du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire publie un rapport intitulé “Objectif Forêt” aux contours flous et à la destination inconnue. En lieu et place d’une stratégie, le ministère livre ici un document incomplet et trompeur sur l’état des dissensus entre la filière, la société civile et le Gouvernement. France Nature Environnement, la LPO, le Comité Français de l’UICN, les Réserves Naturelles de France, le WWF et Canopée livrent leur analyse et leurs recommandations pour une véritable stratégie de renouvellement des forêts.

    En réunissant les représentant·es de la filière et de la société civile au printemps 2023, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire promettait une stratégie de renouvellement des forêts adaptée aux crises du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, tout en assurant un soutien économique à la filière forêt-bois. Malgré de nombreux dissensus exprimés lors des réunions de consultation, le ministère a fait le choix de publier un rapport monolithique, ne faisant l’exposé que de certaines positions – potentiellement dévastatrices d’un point de vue écologique – en occultant les divergences d’opinion et les avis scientifiques contraires.

     

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  • Canicule : Greenpeace pointe du doigt les énergies fossiles

    Alors que quatre départements ont été placés en vigilance canicule rouge lundi, et 46 autres en vigilance orange, des militants et militantes de Greenpeace désignent les responsables de la multiplication de ces événements climatiques extrêmes : l’industrie des énergies fossiles.

    En début d’après-midi, une dizaine de militantes et militants de Greenpeace France se sont rendus sur le parvis de la Défense pour afficher leurs messages : “Le thermomètre explose, merci aux industries fossiles”, “énergies fossiles = 86% des émissions de CO2”.

    Des photos de l’action sont disponible en cliquant ici

    Les événements climatiques extrêmes, comme la vague de chaleur que subit actuellement une grande partie de la France, sont largement amplifiés par le changement climatique. Et nous sommes là pour le rappeler : selon le GIEC, l’industrie des énergies fossiles est la première responsable des émissions de gaz à effet de serre » souligne Sarah Roussel, chargée de campagne climat pour Greenpeace France.

    La température monte, pas la prise de conscience politique. Le gouvernement préfère proposer un énième numéro vert plutôt que de s’attaquer à la racine du problème : notre dépendance aux énergies fossiles. Il est temps que les véritables responsables de ce chaos climatique rendent des comptes et  que le gouvernement mette fin à tout nouveau projet d’exploitation ou d’infrastructures fossiles – à commencer par celui du terminal méthanier du Havre, symbole de la politique absurde menée par le gouvernement.”

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  • Gaz et pétrole : le Royaume-Uni en veut toujours plus

    Extraits de l'article de Reporterre du 01.08.2023

    La Méditerranée brûle, l’océan Atlantique bout, la surface de la banquise dégringole, et… l’Europe s’enferre dans les énergies fossiles. Le gouvernement britannique a promis, lundi 31 juillet, d’accorder des « centaines » de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord.

    Ce projet, présenté comme un moyen d’accroître l’indépendance énergétique du pays dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine, met en péril l’avenir du climat. La neutralité carbone ne pourra en effet pas être atteinte en 2050 si l’humanité développe et exploite de nouveaux champs pétroliers et gaziers, montrait l’Agence internationale de l’énergie dans un rapport daté de 2021.

    Emplois, prix et dépendance à la Russie

    « Certaines personnes pensent que la meilleure manière de protéger notre environnement est d’abandonner le pétrole et le gaz britannique. Mais ça n’a aucun sens », a déclaré le premier ministre (conservateur) Rishi Sunak dans une vidéo pour le tabloïd The Sun. À le croire, la production d’énergies fossiles au large de l’Écosse serait presque une mesure écologique, dans la mesure où elle éviterait d’importer du gaz venant « de l’autre bout du monde ».

    Le dirigeant du parti Conservateur, qui expliquait ce weekend vouloir lutter contre le changement climatique de manière « proportionnée et pragmatique », justifie également cette décision par la nécessité de réduire la dépendance du Royaume-Uni à des pays « hostiles » comme la Russie, de protéger des « milliers » d’emploi, et d’éviter une envolée des prix de l’énergie.

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