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belgique

  • En Belgique, la droite nationaliste prend la tête du gouvernement

    Article tiré de Reporterre

    Pour la première fois dans l’histoire de la Belgique, un indépendantiste flamand prend la tête du gouvernement fédéral. Bart De b2013444d9112c4aded40b6d61ec9a0c-1558931588.jpgWever, ancien maire d’Anvers et chef de l’Alliance néoflamande (N-VA), a prêté serment le 3 février devant le roi Philippe. Son parti, qui appartient à la droite nationaliste, avait gagné les élections législatives en juin dernier. Il aura fallu près de huit mois pour arriver à une coalition.

    Le nouveau gouvernement compte 14 ministres (10 hommes et 4 femmes). Au programme : trouver 20 milliards d’euros d’économies pour réduire le déficit public annoncé à 4,6 % du PIB pour 2024. De Wever souhaite limiter les dépenses publiques dans de nombreux secteurs pour y parvenir et, dans le même temps, augmenter le budget de défense. Il entend aussi durcir la politique d’accueil des exilés et leurs conditions d’obtention des aides sociales, renforcer la sécurité et la lutte contre le narcotrafic.

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  • À Bruxelles, des centaines de sans-papiers sont en grève de la faim depuis 50 jours

    Extraits de l'article de Bastamag

    Mobilisées pour obtenir leur régularisation, entre 400 à 500 personnes sans-papiers résidant en Belgique ont entamé une grève de la faim depuis plus d’un mois. Certaines d’entre elles pourraient décéder sans que le gouvernement n’intervienne.

    Ils sont entre 400 et 500, résidant en Belgique depuis cinq, dix ou quinze ans, où beaucoup d’entre eux travaillent, sans papiers. Ils viennent du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie, pays encore considérés comme sûrs par les autorités et d’où l’on ne peut pas demander l’asile. La récente crise sanitaire a dramatiquement renforcé leur précarité et ils se sont constitués en collectif l’hiver dernier pour demander leur régularisation. Ils ont occupé l’église du Béguinage, dans le centre historique de Bruxelles, ainsi que des locaux des universités francophones et flamandes de Bruxelles, l’ULB et la VUB. Leur stratégie consistait alors à ne plus rester invisible, afin de pouvoir entamer des négociations.

     

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  • Grève nationale: la Belgique tournera au ralenti mercredi 13 février

    Informations tirées de la RTBF

    Les administrations, les transports en commun, le service postal, les écoles, la collecte des déchets mais aussi les entreprises et centres commerciaux risquent d'être fortement perturbés mercredi 13 février. Des mouvements de grève et des actions syndicales sont prévus dans tous les secteurs et à travers tout le pays à l'appel du front commun syndical.

    (...)

    CPAS, polices, hôpitaux

    Les administrations locales et régionales - parmi lesquelles les CPAS, les provinces, les pompiers, les polices locales et fédérale, les hôpitaux et les intercommunales - ne seront pas en reste et prendront également part au mouvement. La distribution du courrier sera, elle aussi, perturbée, tout comme la collecte des déchets.

    Des piquets de grève devraient par ailleurs être installés devant de nombreuses entreprises, magasins et centres commerciaux, paralysant un peu plus le pays. Enfin, la grève sera aussi couverte dans l'enseignement, même si aucun appel à la grève n'a été officiellement lancé.

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  • Ah, si j'étais belge !

    Être belge comporte un certain nombre d'avantages. On peut se montrer fier d’être compatriote de grands artistes comme Jacques Brel, Magritte ou d'autres célébrités comme Simenon ou Hergé. De plus, on n'est pas obligé de voter tous les 5 ans pour un Président de la République, la constitution garantissant une paix royale en ce domaine.

    Depuis cette semaine, tous les Belges bénéficient de la distribution de pastilles d'iode en prévention d'un accident nucléaire. La zone de sécurité a été étendue à 100 Km autour des centrales existantes, c'est-à-dire à tout le pays, en tenant compte des installations nationales, mais aussi de celle de Chooz.

    De l'autre côté de la frontière, la zone de distribution se limite à 20 Km. Il faudra avertir le nuage radioactif de cette différence en cas d'accident grave. Il faut savoir que Vouziers se situe à 78 Km de Chooz, mais aussi à 112 Km de Cattenom et à 134 Km de Nogent sur Seine, soit 3 centrales assez proches. Pour mémoire, la pollution liée au nuage de Tchernobyl a été significative à plus de 2000 Km (Corse par exemple).

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    Le passage d'une zone de 10 Km à une zone de 20 Km a été décidé en France suite au retour d'expérience de la catastrophe de Fukushima. La décision belge tient mieux compte de la réalité du danger. Faudra-t-il attendre une autre catastrophe pour s'aligner sur elle ?

    Voici ce que disent nos voisins au sujet de cette mesure (site rtbf.be) :

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  • Nucléaire: toute la population belge recevra des pilules d'iode

    Dans notre note du 28 avril, nous avons publié la réaction du réseau "Sortir du nucléaire" à l’élargissement des PPI ( Plan Particulier d’Intervention). Le passage de 10 à 20 Km de la zone  de protection des populations autour des centrales nucléaires est dérisoire : avec un vent faible de 20 Km/heure, ces 10 Km supplémentaires sont franchis par un nuage dangereux en 30 minutes. Rappelons une fois de plus que l'efficacité de l'Iode nécessite une prise avant tout contact avec une contamination radioactive.

    Le raisonnement tenu par les autorités sanitaires belges est plus cohérent : Elles viennent d'élargir la zone à 100 Km, soit la totalité du pays. Si l'efficacité de l’Iode est loin d'être totale (il existe d'autres  sources radioactives libérées lors d'un accident nucléaire), cette mesure donne plus de chance de protection à la population belge, et permet de faire émerger une attitude plus globale de réflexion sur le nucléaire, ses dangers et les possibilités de s'en protéger. En sachant que la meilleure protection restera toujours l'absence de centrale nucléaire.

    Voici ce que disent nos voisins belges, d'après DH.be (extraits)

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  • Nucléaire : de gros problèmes pour EDF et GDF

    Si le nucléaire est à l'origine de catastrophes majeures, notamment à Tchernobyl et à Fukushima, il est bien connu que le nucléaire français est à l'abri de tels soucis.

    C'était du moins la philosophie officielle jusqu'au retour d'expérience de l'accident de Fukushima, qui a fait prendre conscience de la légèreté des mesures préconisées en cas de défaillance grave dans un centrale nucléaire.

    Des incidents sérieux sur des installations nucléaires en Grande-Bretagne et en Belgique obligent les exploitants de ces centrales à des arrêts prolongés. Ces incidents mettent en lumière la fragilité de ces technologies, avec la possibilité d'une malveillance pour le cas de la centrale belge.

    L'installation de Doel sera stoppée pour de longs mois d'après le site lesechos.fr :

    C’est une mauvaise nouvelle de plus pour Electrabel et son actionnaire GDF Suez : mis à l’arrêt le 5 août après une fuite d’huile, le réacteur Doel 4, l’une des sept tranches nucléaires belges, ne redémarrera pas avant le 31 décembre 2014, a indiqué le groupe belge jeudi. « Les premiers résultats disponibles indiquent des dégâts importants au niveau de la turbine haute pression ».

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    Le site de la rtbf précise qu'un acte délibéré est à l'origine de cet arrêt : " Le réacteur est à l'arrêt depuis l'incident qui a touché la turbine à vapeur dans la partie non-nucléaire de la centrale. 65 000 litres d'huile de la turbine se sont écoulés vers un réservoir souterrain destiné à récupérer cette huile en cas d'incendie. Manquant de lubrifiant après cette manœuvre, la turbine a surchauffé et s'est automatiquement arrêtée, suivant les procédures prévues.

    Electrabel évoque "des dégâts importants à hauteur de la turbine à haute pression". La société est incapable de donner une date pour le redémarrage. L'acte de sabotage a très vite été envisagé.

    Vendredi dernier, l'Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) et le parquet de Termonde ont chacun ouvert une enquête sur l'arrêt inattendu de la centrale. L'AFCN a rapidement conclu à une manœuvre délibérée.

    L'enquête est désormais menée par le parquet fédéral. Plusieurs médias ont suggéré une piste de menace terroriste, mais le parquet estime qu'il s'agit d'une conclusion hâtive. "Différentes pistes sont toujours étudiées", indique le porte-parole."

    En Grande-Bretagne, ce n'est pas GDF, mais EDF qui se trouve en grande difficulté. L'entreprise française a stoppé 4 réacteurs qu'elle exploite outre-Manche via sa filiale britannique. D'après Le Monde, "le problème a initialement été découvert l'an dernier dans sa centrale de Heysham, au nord-ouest de l'Angleterre. Une inspection de routine aux ultrasons a révélé un « résultat inattendu » dans l'une des huit chaudières du réacteur. Celui-ci a repris du service au début de l'année, à puissance réduite, mais EDF Energy a décidé de mener de plus amples tests. Débutés en juin, ceux-ci ont « confirmé la présence d'un défaut ».

    L'entreprise n'a détecté aucun problème similaire sur ses autres centrales, mais l'anomalie est suffisamment inquiétante pour qu'elle choisisse de mettre à l'arrêt les quatre réacteurs qui sont du même design, deux à Heysham et deux à Hartlepool (nord-est de l'Angleterre). La suspension est prévue pour une période estimée à huit semaines, le temps d'approfondir l'enquête.

    Le défaut concerne le support central de la chaudière (« boiler spine »). Cette pièce soutient les différents tubes qui y sont installés. EDF Energy assure que la sécurité de ses centrales n'est pas mise en cause, et que leur arrêt temporaire est une mesure de précaution.

    Pour l'entreprise, cette décision va avoir d'importantes conséquences financières. Pour le deuxième semestre, elle a revu à la baisse sa production maximale d'électricité de presque 9 %, à 30,1 Térawattheures."

    La concentration de la production sur de grosses unités explique que des situations de ce type aient des conséquences majeures pour l'exploitant et aussi pour l’approvisionnement énergétique des pays qui ont recours au nucléaire.

    Heureusement pour nos voisins belges et anglais, ces problèmes n'ont pas été à l'origine d'une catastrophe majeure, mais ils sont significatifs de la fragilité inquiétante de la filière nucléaire, même sous contrôle français.

     

  • Un exilé fiscal de plus : gros problème pour les Belges

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    Dessin de Aurel dans Politis