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amnesty international - Page 11

  • Russie : l'ONG historique Memorial dissoute par les autorités

    30 ans d’existence. L’ONG Memorial était un pilier dans la défense des droits humains. La Cour suprême russe a ordonné sa liquidation. Une décision honteuse.

     

    Le verdict est tombé le 28 décembre : l’ONG Memorial ne sera plus. Cette fermeture d'une ONG emblématique en Russie est une attaque directe contre les droits à la liberté d'expression et d'association. Dès le lendemain, le 29 décembre, la justice russe a liquidé son organisation sœur, le Centre Memorial de défense des droits humains.  

    En liquidant l’ONG Memorial et son Centre de défense de droits humains, les autorités russes poursuivent leur inlassable répression de la société civile. 

    Une ONG phare

    Fondée en 1989, notamment par le prix Nobel Andreï Sakharov, Memorial International était l'une des organisations de la société civile les plus respectées de Russie. Quand au Centre de défense des droits humains de Memorial, il avait été fondé en 1991. Le cœur de mission de Memorial était de préserver la mémoire des victimes des violations des droits humains durant la période soviétique.

    L’ONG a travaillé pour documenter la répression politique et les atrocités perpétrées sous le régime de Joseph Staline et d'autres dirigeants soviétiques. Memorial a compilé la plus grande base de données sur les victimes de persécutions politiques de cette époque.

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  • Arman Abdolali : un jeune iranien torturé puis exécuté

    Publié par Amnesty International le 03.12.2021 (extraits).

    C’est avec énormément de colère et de tristesse que nous avons appris l’exécution d’Arman par les autorités iraniennes. Cette nouvelle est un véritable coup dur. Retour sur un assassinat étatique.

    L’exécution, le 24 novembre 2021, d’Arman Abdolali, jeune homme de 25 ans condamné à mort pour un crime survenu alors qu’il était mineur, révèle au grand jour la cruauté du système judiciaire iranien. Utiliser la peine de mort contre une personne qui était mineure au moment des faits reprochés constitue une violation du droit international.

    L’histoire d’Arman est des plus révoltantes mais, malheureusement, loin d’être un cas isolé.

    Dans le plus grand secret

    Les autorités iraniennes ont exécuté Arman Abdolali dans la prison de Raja’i Shahr, près de Téhéran. Son avocat et sa famille n’ont pas été prévenus. Pire, ses proches n’ont pas été autorisés à lui rendre une dernière visite. Cela est contraire au droit iranien : les avocats doivent être informés de l’exécution de leurs clients 48 heures à l’avance.

    Selon nos informations, un responsable a appelé les parents d’Arman Abdolali vers une heure du matin le 24 novembre 2021 pour leur dire de venir immédiatement à la prison de Raja’i Shahr, sans leur donner plus d’informations. Lorsqu’ils sont arrivés à la prison, les autorités pénitentiaires les ont informés que son nom ne figurait pas sur la liste des personnes devant être exécutées à l’aube ce jour-là.

    Il a été exécuté quelques heures plus tard.

    Le secret qui a entouré l’exécution d’Arman Abdolali est conforme à la pratique très préoccupante des autorités iraniennes. Elle consiste à exécuter, en secret ou dans de brefs délais, les personnes condamnées à mort pour des crimes commis alors qu’elles étaient mineures. Cela leur permet de limiter les possibilités d’interventions publiques ou privées visant à leur sauver la vie.

    Le 2 août 2021, les autorités iraniennes ont exécuté en secret un autre jeune homme, Sajad Sanjari, qui était mineur au moment de son arrestation. Avant cela, ils l’ont maintenu en détention dans le quartier des condamnés à mort pendant près de 10 ans.

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  • Naufrage meurtrier dans la Manche : chronique d’un drame annoncé

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  • Qatar 2022 : un peu de sport, énormément d’argent et des violations massives des droits humains

    Tribune publiée le 20.11.2021 par Cécile Coudriou, Présidente d'Amnesty International.

    Des « Ballons de la honte » de 1998, fabriqués au Pakistan par des enfants sous-payés et maltraités, à la Russie de 2018, championne de la répression, l’histoire récente de la coupe du monde de football est jalonnée de scandales. Un petit peu de sport, énormément d’argent et de cynisme, et des violations massives des droits humains : tel pourrait être le résumé de cette épreuve, qui continue malgré tout à faire rêver jeunes et moins jeunes. Mais cette fois-ci, avec le Qatar, la Fédération internationale de Football (FIFA) a été beaucoup trop loin dans cette logique de compromission. La pétromonarchie a vu mourir des milliers d’ouvriers sur ses chantiers destinés au Mondial, sans enquêter sur ces « accidents de travail », ni bien sûr reconnaître sa responsabilité. Le Qatar continue encore aujourd’hui de maintenir des employés, hommes ou femmes, dans des conditions de quasi-servitude.

    Comme dans d’autres pays de la région, ces personnes ont en effet quitté par millions leur pays (principalement d’Asie du Sud-Est ou d’Afrique) pour fuir la misère et pour trouver un travail dans le Golfe, et notamment au Qatar. Avant que les projecteurs de la communauté internationale ne soient focalisés, en raison de la Coupe du monde, sur ce petit Etat riche et influent, ces hommes et ces femmes – embauchés sur les chantiers ou dans d’autres secteurs (services, nettoyage, etc.) - se voyaient systématiquement confisquer leurs documents administratifs et devaient travailler dans des conditions éprouvantes, pour des salaires très faibles – lorsqu’ils les recevaient ! 

    Une forme de travail forcé, envers du décor pour l’un des événements sportifs les plus médiatisés au monde.

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  • Russie : les autorités tentent de fermer l’ONG Memorial

    Publié le 18.11.2021 par Amnesty International.

    Des procureurs russes ont demandé la liquidation judiciaire de Memorial, l’une des organisations de défense des droits humains les plus anciennes et les plus respectées de Russie. 

     

    C’est un nouveau coup de massue qui s’abat sur les libertés en Russie. Memorial International et son centre de défense des droits humains risquent de disparaître.

    L'ONG avait déjà subi des menaces dans le passé. Aujourd'hui le cran de la répression dépasse ce que nous pouvions imaginer. Les autorités russes invoquent des raisons absurdes qui montrent leur détermination à mettre fin au travail de défense des droits humains.

    Cela se produit contre une ONG qui comme nous, défend les droits humains. En octobre dernier, nous organisions avec Memorial et d’autres associations une conférence de soutien à celles et ceux qui se battent pour les libertés en Russie. Soutien total à Memorial.  

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  • Pologne : depuis un an, l’avortement presque totalement interdit

    Depuis quelques années, la Pologne durcit ses lois en matière d’accès à l’avortement. Dernier exemple en date : il y a tout juste un an, le tribunal constitutionnel polonais restreignait encore ce droit, en interdisant l’avortement en cas de malformation du fœtus. Les femmes et toutes les personnes enceintes sont aujourd’hui confrontées à de nombreux obstacles pour accéder à un avortement sûr et sécurisé dans le pays.

    Restrictions sur restrictions

    Depuis 2015, le gouvernement polonais a pris plusieurs mesures pour restreindre les droits sexuels et reproductifs, et notamment le droit à l’avortement. En limitant l’accès à ce droit humain fondamental, la Pologne limite également le droit à la santé de millions de personnes. L’avortement n’étant pas légal en toutes circonstances, les avortements sont clandestins, donc dangereux, voire mortels.

    Rappelez-vous : le 22 octobre 2020, le tribunal constitutionnel polonais jugeait anticonstitutionnel le fait d’avorter en cas de « malformation grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable qui menace la vie du fœtus », avant que cette décision n’entre en vigueur le 27 janvier 2021. Or, c’était encore l’un des rares motifs légaux pour recourir à l’avortement en Pologne. Il représentait d’ailleurs plus de 90 % des quelque 1 000 avortements légaux pratiqués chaque année dans le pays.

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  • les Nations Unies reconnaissent le droit humain à un environnement sain

    Le 8 octobre 2021, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a reconnu pour la première fois que le fait de bénéficier d'un environnement sûr, propre, sain et durable est un droit humain.

    "Cette résolution est porteuse d’espoir alors que les catastrophes climatiques sont de plus en plus répandues et nombreuses. C’est un moment décisif dans la bataille contre la dégradation de l’environnement. "

    Ashfaq Khalfan, directeur du programme Droit et politique à Amnesty International.

    En effet, avec l’adoption de cette résolution, le Conseil des droits de l'homme reconnait enfin que la jouissance des droits humains dépend de l’environnement dans lequel nous vivons. « Lorsque la planète souffre, nous souffrons aussi, et partout dans le monde la dégradation de l'environnement prive des personnes de leurs droits. » poursuit Ashfaq Khalfan.

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