Le dernier Conseil municipal s'est déroulé le 23 octobre dans la salle Bellevue. Ce lieu inhabituel s'explique par les travaux de rénovation de la Mairie. Un sérieux coup de jeune était nécessaire pour le bâtiment, en particulier pour la grande salle du conseil. Les travaux ont été prévus à plusieurs reprises et sous différents mandats, mais toujours repoussées pour des raisons budgétaires.
La venue de délégations étrangères de haut rang pour fêter le 100e anniversaire de l'armistice de 1918 a motivé le vote d'un financement suffisant pour mener à bien cette rénovation.
Le programme de cette célébration du 03 novembre a constitué l'essentiel des informations données par le Maire en début de séance. En voici l’essentiel :
Matinée
- Cérémonie à la nécropole de Chestres avec la présence des représentants des ambassades des nations tchèque, slovaque, belge, russe et allemande, l'harmonie municipale, les délégations des différents pays...
- Cérémonie au monument aux morts, place Carnot. Accueil de la flamme de la victoire pour le centenaire de la libération et passage de la flamme aux communes de la vallée de l'Aisne.
Après-midi
- Cérémonie au monument aux morts de Terron-sur-Aisne avec toutes les délégations.
- Cérémonie au monument tchécoslovaque de Bobo, de Chestres (RD 977).
- Cérémonie au cimetière allemand, rue de Syrienne.
En information, Yann Dugard est revenu sur la polémique liée à la création de l'association Club Omnisports Vouziers Argonne Ardennaise, qui est chargée par la ville d'assurer les animations de la pose scolaire de midi.
Le Maire a assuré que toutes les dispositions légales étaient bien assurées. Il a regretté la démission du président de cette association en déclarant que ce retrait était lié au fait que le président de l'association ne voulait pas être mêlé à une polémique politique.
Depuis le début du XXe siècle, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), elle-même ou par l’action de ses représentations, n’a cessé de dénoncer une réalité coloniale qui a conduit le peuple Kanak au bord du gouffre, l’a dépossédé de ses terres et a nié sa culture et ses droits. Cette exploitation des ressources et des personnes a permis le développement d’une économie de comptoir et la constitution de fortunes considérables monopolisées par quelques familles. C’est face à cette domination quasi absolue et à la violence qu’elle a engendrée que se sont produites les multiples révoltes du peuple Kanak. Tout au long de ces années, la LDH a été aux côtés du peuple Kanak dans ses luttes et pour son droit à l’autodétermination.
Vendredi 12 octobre 2018 à 20h30,