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humour

  • États-Unis : Donald Trump is back

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 07 novembre 2024

    Ça y est, Donald Trump sera officiellement en janvier le 47e président des États-Unis… Le scrutin annoncé serré par les sondages s’est avéré être un raz-de-marée républicain. Contrairement à l’élection de 2016, Donald Trump a même obtenu le vote populaire (51 % des voix). Les explications de la déroute démocrate sont nombreuses : un bilan de Joe Biden en demi-teinte, un vote masculin largement favorable à Trump, l’implication d’Elon Musk et du réseau X dans la campagne… Mais comme pour beaucoup d’élections dans le monde cette année, c’est surtout une victoire du populisme réactionnaire. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche va accentuer les fractures de la société américaine, déjà nombreuses et profondes.
    À l’international, les conséquences de ce scrutin s’annoncent tout aussi désastreuses. La proximité de Donald Trump avec Vladimir Poutine et son mépris de l’Europe et de l’OTAN sont susceptibles de faire basculer le front ukrainien. Le soutien inconditionnel des Républicains à Netanyahou éloigne encore un peu la perspective d’une paix au Proche-Orient. Enfin, son déni du réchauffement climatique promet l’immobilisme de la première puissance mondiale sur la question climatique.

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  • Etats-Unis ; une campagne électorale violente.

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  • Liban : escalade catastrophique entre Israël et le Hezbollah

    Edito de Cartooning for Peace  Jeudi 26 septembre 2024

    Depuis les spectaculaires attaques aux bipeurs piégés de mi-septembre, Israël a lourdement intensifié ses frappes contre les positions du Hezbollah au Liban. Cette opération visant à éliminer les combattants et les cadres de l’organisation djihadiste chiite, alliée du Hamas et de l’Iran, a aussi coûté la vie à des centaines de civils, et plongé le sud du pays dans le chaos. Les échanges de tirs réguliers entre Israël et le Hezbollah à la frontière du Liban depuis près d’un an avaient déjà entrainé le déplacement de 100 000 libanais et de 60 000 israéliens, mais ce nombre a doublé côté libanais en quelques jours. À l’assemblée générale de l’ONU, les pays européens, les États-Unis et plusieurs pays arabes ont appelé à un cessez-le-feu. Benyamin Netanyahou n’a pas daigné répondre à cette demande, et a plutôt exhorté son armée à « poursuivre les combats avec toute la force nécessaire », ce qui laisse craindre une intervention terrestre. L’escalade de cette guerre présage le pire pour le Liban, déjà affaibli par une profonde crise politique et économique.

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  • La"majorité" présidentielle à 21% au premier tour des législatives 2024 : quelle leçon en tirer ?

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  • États-Unis : un débat Harris-Trump haut en couleur

    Edito de >Cartooning for Peace du Jeudi 12 septembre 2024

    Pour la première fois, Donald Trump et Kamala Harris se sont prêtés mardi 10 septembre à l’exercice du débat télévisé, une étape décisive de la campagne présidentielle. Les médias états-uniens et étrangers sont formels : le débat a largement tourné en faveur de la candidate démocrate qui, même si elle n’a rien avancé de nouveau sur le fond de son programme, a impressionné par sa fermeté et son attitude offensive. Elle a insisté sur le caractère instable et les déboires judiciaires de son rival, mais aussi sur les échecs de la présidence de Trump dans les domaines de l’économie, la sécurité et l’immigration.

    Poussé dans ses retranchements et visiblement déstabilisé, ce dernier s’est défendu en relayant des fake-news totalement insensées (il a affirmé entre autres que des migrants mangeaient des animaux de compagnie, ou que des médecins avortaient des enfants déjà nés…). Contredit et rectifié à plusieurs reprises par les journalistes en plateau, Donald Trump dénonce un débat truqué. Mais s’il a perdu ce duel, rien ne garantit encore qu’il a perdu l’élection…

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  • France : en attendant un nouveau gouvernement…

    Edito  de Cartooning for Peace du Jeudi 29 août 2024

    Après avoir joué la montre et attendu que les Jeux olympiques et les vacances d’été soient passés, le président français se retrouve pris à son propre piège. Les élections législatives anticipées qu’il a lui-même provoquées le 7 juillet dernier, où l’alliance de gauche du Nouveau front populaire (NFP) est arrivée en tête devant le Rassemblement National, ont fragilisé davantage encore le camp présidentiel.

    Dans cette rare situation, la logique constitutionnelle veut que le président de la République nomme un premier ministre capable de lui offrir une majorité de coalition. Au cours de ses récentes concertations avec les différents partis et d’autres figures du paysage politique, Emmanuel Macron a cependant refusé la candidature de Lucie Castets, proposée par le NFP. Il soutient qu’un gouvernement de gauche, même sans ministre issu de La France Insoumise comme le proposait Jean-Luc Mélenchon en guise de défi, serait immédiatement censuré par une Assemblée nationale hostile. Les autres partis, à l’approche des présidentielles de 2027, hésitent quant à eux à se compromettre dans une alliance avec le président. En voulant absolument garder la main, Emmanuel Macron se retrouve dans l’impasse et entraîne tout le pays sur une voie dangereuse et inédite : celle du blocage total.

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  • L’Ukraine contre-attaque

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 22 août 2024

    Depuis le début du mois d’août, l’Ukraine a lancé sa plus importante contre-attaque en territoire russe, à la frontière nord, en direction de Koursk. Le double objectif affiché est de créer une « zone tampon » entre la ligne de front et les infrastructures civiles, mais également d’attirer les forces d’invasion russes loin de la frontière Est. Malgré ce coup sévère, ces dernières continuent de progresser dans le Donbass, et s’approchent dangereusement de Pokrosk, épicentre stratégique de la région, dont les habitants ont déjà commencé à évacuer.

    Les alliés de l’Ukraine se réjouissent de la tentative de contre-attaque de Kiev, et restent évasifs quant à savoir si elle était concertée ou non. Il faut dire que le temps presse, car l’aide occidentale risque de s’étioler dans les prochains mois. Le ministre des Finances allemand a annoncé vouloir réduire de moitié le budget alloué à l’Ukraine, et sera imité aux États-Unis par les Républicains en cas de victoire de Trump aux présidentielles de novembre. Vladimir Poutine a parié sur ces défections pour l’emporter en Ukraine, où il rencontre pour le moment une furieuse résistance.

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