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  • Pesticidophagie

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    Dessin de Xavier Gorce pour "Le Monde"

  • Grande-Synthe : un cynisme hors norme

    Communiqué commun

    D’une capacité d’accueil de 2 500 personnes, le camp de Grande-Synthe qui vient d’ouvrir ses portes est déjà menacé de fermeture. Il doit pourtant permettre à des migrants vivant jusqu’à présent dans des conditions inhumaines de se délester un peu des angoisses quotidiennes nourries par l’insalubrité et la précarité.

    Qu’importe. Malgré l’urgence d’héberger les migrants dans de bonnes conditions, les autorités françaises dénoncent dans une lettre de mise en demeure adressée au maire de Grande-Synthe l’ouverture précipitée du camp, qu’elles estiment « préjudiciable à la sécurité de centaines de personnes ». Au lieu de s’engager enfin dans des actions concrètes dont beaucoup relèvent de sa responsabilité, voici que l’Etat se pose en inspecteur des travaux finis : au prétexte de normes qui ne sont pas respectées, il menace le maire de Grande-Synthe, insistant sur le risque juridique qu’il encourt à titre personnel. A ce dernier, nous témoignons ici notre total soutien.

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  • EDF : la déshérence

    Article (extraits) tiré du site de Greenpeace

    Ce début d’année 2016 aura fait la preuve de la déshérence industrielle d’EDF et de l’impasse financière à laquelle mène la stratégie de l’entêtement nucléaire. Dernier épisode en date : la démission du numéro 2 du groupe pour désaccord sur Hinkley Point, le projet de construction de réacteur de type EPR au Royaume-Uni.

    Des surcoûts en pagaille

    La stratégie énergétique française est en capilotade. A chaque jour son lot de nouvelles annonces abracadabrantesques et de coups de théâtre qui témoigne de l’impasse économique dans laquelle EDF s’enfonce semaine après semaine.

    En décembre 2015, l’électricien a tout bonnement été sorti du CAC 40 tant les marchés sont devenus méfiants vis-à-vis de sa stratégie économique. Il faut dire que le titre subit une chute continue depuis plusieurs années : la valeur de l’action EDF a été divisée par 8,5 depuis 2008, passant de 86 € à 10 €  – une perte de valeur de plus de 136 milliards en sept ans. Rien que sur ces trois dernières semaines, l’État (actionnaire à 84,5 %) a perdu 600 millions d’euros. Belle réussite en matière de gestion économique.

    Au début de l’année, l’État a fait semblant de découvrir que le chiffrage du projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Cigéo était très largement sous-estimé : 32,8 milliards selon l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)  – mais ce sera plus encore selon l’ASN –  au lieu des 15 milliards prévus lors de l’évaluation faite en 2005. Dans le même temps, nous apprenions que l’État (les contribuables) devrait finalement mettre cinq milliards sur la table pour sauver Areva d’une faillite orchestrée par une poignée de dirigeants corrompus.

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  • Comment l'Union européenne tente de se débarrasser des réfugiés

     Communiqué d'Amnesty International le 07/03/2016

    SOMMET UE-TURQUIE. On l’avait compris au mois de décembre 2015 lors de la signature d’un accord avec la 225711_a_syrian_refugee_reacts_as_he_waits_behind_border_fences_to_cross_into_turkey_at_akcakale_border_gate_in_sanliurfa_province_turkey.jpgTurquie, l’UE cherche à faire de ce pays son garde-frontière pour empêcher les réfugiés de rejoindre l’Union européenne. Le Sommet de ce lundi est une nouvelle étape dans cette fuite en avant où la protection des réfugiés passe au second rang, très loin derrière cette frénésie de fermeture des frontières.

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  • En 2014, EDF a passé sous silence un "incident" grave à Fessenheim

    Communiqué de "Sortir du Nucléaire"

    En avril 2014, une succession d’"incidents" inquiétants, conduisant à la mise à l’arrêt de la centrale, s’est déroulée à Fessenheim dans un silence médiatique quasi total. Il a fallu attendre presque deux ans pour que cet événement révélateur de problème de sûreté criants sorte de l’ombre, la presse allemande s’en étant saisi.

    Une succession de dysfonctionnements inquiétants

    bc8c9aad4e4cbee6f229e663f7631a70.jpgLe 9 avril 2014, des agents chargés de remplir un réservoir l’ont laissé déborder. 3 m3 d’eau se sont alors déversés dans les étages inférieurs, aspergeant des armoires électriques et provoquant un court-circuit. Ce court-circuit a bloqué les systèmes de contrôle et obligé EDF à arrêter le réacteur en urgence. EDF n’a pas pu recourir aux mécanismes habituels, qui étaient apparemment indisponibles en raison des défauts électriques. Sans doute pour ne pas fragiliser la cuve, il n’a pas été envisagé de procéder à un arrêt brutal en laissant retomber automatiquement les barres de commande. EDF a donc été contraint d’arrêter le réacteur en injectant massivement dans l’eau de refroidissement du bore, substance qui a la capacité de freiner les réactions en chaîne.

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  • Coup de pouce

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    Dessin de Xavier Gorce pour " Le Monde"

  • Pas de cadeaux pour les producteurs de déchets radioactifs !

    Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l’enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d’euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd’hui cet arrêté devant le Conseil d’État.

    Coût de Cigéo minimisé : un cadeau à une filière nucléaire en déroute

    La décision de la ministre est intervenue en pleine polémique sur le coût de Cigéo, ce projet d’enfouissement à 500m sous terre des déchets radioactifs les plus dangereux à Bure (en Lorraine-Champagne-Ardenne). Suite à l’action d’associations opposées à l’enfouissement des déchets, l’Autorité de sûreté nucléaire venait de rendre public un avis où elle jugeait optimiste le coût de 34,5 milliards d’euros avancé par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), lui reprochant de ne pas prendre en compte l’intégralité des coûts de Cigéo (voir en annexe les critiques exprimées par l’ASN).

    En réponse, EDF, Areva et le CEA ont publié leur propre estimation, d’un montant de 20 milliards d’euros. Embourbés dans d’importantes difficultés financières et un très fort endettement, ils souhaitent avant tout minimiser les provisions à constituer, pour ne pas grever leurs budgets déjà fragilisés et notamment faire plonger encore plus leurs actifs en bourse. Le 15 janvier 2016, la ministre « coupait la poire en deux » en fixant par arrêté les coûts à un montant 30% inférieur à celui de l’Andra.

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