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  • Génocide arménien : de la transformation d’un fait historique en argument électoraliste


    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

    images?q=tbn:ANd9GcRsQhfG6UDBxCQkLvG-7hQKoQn2B1cSml52kNe_ygZ6FYp4_oGoHekQbt3ssgLa Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

    Aujourd’hui, elle poursuit son action pour la reconnaissance universelle du génocide dont les Arméniens ont été victimes en 1915.

    Mais elle considère comme inopportune la loi votée, suite à la visite de Nicolas Sarkozy en Arménie les 6 et 7 octobre, par l’Assemblée nationale le 22 décembre 2011 et le Sénat le 23 janvier 2012, visant à pénaliser en France toute contestation ou relativisation d’un génocide reconnu par la France. Faut-il le rappeler, iI ne revient pas à l’État d’écrire l’Histoire ni images?q=tbn:ANd9GcS1-tX7Lqxg8JwTJVd73jtJldy7cdKvJq_natYCwtSUZwwtlQJXDAaux lois et aux juges de réprimer les propos sur cette question historique.

    Cette initiative, qui ne répond pas à la nécessité de lutter contre une forme spécifique et déguisée de discours raciste au sein de la société française, mais relève fondamentalement de préoccupations idéologiques et électoralistes, est contre-productive par rapport à l’avancée nécessaire de la reconnaissance des faits.

    L’essentiel est que les historiens puissent œuvrer librement et scientifiquement, en Turquie comme en France.

    Paris, le 24 janvier 2012

  • Megaupload : Liberté d'internet ou site marchand ?


    La fermeture du site Megaupload par la justice américaine a été ressentie comme une censure grave par de nombreux utilisateurs.


    Pourtant ce site n'apparaît pas comme un défenseur clair des principes fondateurs d'internet (l'échange libre en particulier), et son principal fondateur en était aussi un important actionnaire.

    Voici ce qu'en dit Laurent Chemla dans "Politis" (extraits de l'article)

     

    "Megaupload est une hérésie d’un point de vue économique comme idéologique. Internet est à l’opposer du minitel, où une entreprise diffusait de l’information vers le public, avec une distinction entre celui qui a le droit de diffuser et celui qui ne peut que recevoir. Sur internet, tout le monde est autant auteur que consommateur. C’est le principe du « peer to peer ».

    D’un point de vue économique, le « peer to peer » ne coûte pas de bande passante, car chacun émet quelques données depuis son ordinateur. Le peu que chacun émet permet à tout le monde de recevoir beaucoup.

    Le principe de Megaupload, au contraire, est de centraliser le contenu sur un même lieu. Cela oblige à rajouter des gros tubes vers ce centre. Il faut construire de grosses autoroutes que l’opérateur doit rentabiliser en faisant payer indirectement à ses clients.

    Une logique de création de monopole se développe, à l’opposé du principe d’internet. Tout ce qui est centralisateur sur internet n’existe que pour créer des business. Il n’y a aucune autre raison. D’ailleurs Megaupload n’a jamais été, à ma connaissance, un défenseur d’un internet libre et non marchand. Ils sont dans une démarche économique tout à fait capitaliste."


    internet, megaupload,


    Sopa et Pipa repoussées

    Ce cas particulier a malgré tout permis de se rendre compte des pouvoirs que pourraient prendre la justice et l'administration dans le pays de la liberté. Des lois bien plus sévères et restrictives qu'Hadopi étaient en préparation aux Etats-Unis. Une mobilisation générale a eu lieu, à laquelle  Wikipedia, Google et Facebook ont participé. Et les projets de loi ont été retirés, au moins provisoirement.

    "France 24" écrit :

    Le succès de l'opération montre que le Web est devenu une arme efficace aux mains des géants de la Silicon Valley lorsqu’il s’agit de rivaliser avec les grands groupes de pressions traditionnels, habitués aux couloirs du pouvoir à Washington. “Le fait que les acteurs de l’Internet réussissent à s’opposer à l’un des plus puissants lobby des États-Unis est vraiment une première”, assure au New York Times Tim Wu, l’auteur de “L’ascension et le déclin des empires de l’information”.

    Ces groupes emblématiques du Web et de l’économie numérique estiment que pour lutter contre le téléchargement illégal d’œuvres protégées par des droits d’auteur, Sopa et Pipa instaurent une législation “liberticide”. Elles donneraient, selon eux, aux représentants des majors du cinéma et du disque un pouvoir quasi-discrétionnaire pour décider si un site enfreint la loi américaine sur la protection des droits d’auteur.

  • Charleville-Mezières : soutien aux inculpés suite à la manif du 28 octobre 2010


    Communiqué du comité de solidarité et de soutien aux inculpés


     

    Lors de la manifestation du 28 octobre contre la réforme des retraites, qui réunissait des milliers de personnes à Charleville, des incidents ont éclaté suite à des provocations par les forces de police qui devaient protéger le local de l’UMP.
    Au mépris du pouvoir face aux revendications des travailleurs attachés à leur régime de retraites s’est ajoutée la provocation de la présence musclée des policiers et des jets de lacrymogènes en direction des manifestants parmi lesquels se trouvaient des citoyens de toutes générations confondues.
    C’est dans ce contexte qu’un certain nombre de participants ont eu une réaction d’indignation et de colère.
    Le 15 décembre au petit matin, 8 personnes ont été interpellées à leur domicile ou sur leur lieu de travail de manière brutale par un escadron de forces de l’ordre.
    Nous, Comité de solidarité et de soutien aux inculpés, dénonçons ces méthodes et exigeons l’abandon des poursuites judiciaires pour tous(tes) les inculpé(e)s.

    manifestation retraites,inculpés

    La manifestation devant le tribunal de Charleville en première instance



    Nous invitons tous les citoyens à soutenir les inculpés :
    - en venant le 27 janvier pour un rassemblement devant le tribunal à 13 h 00
    - en prenant contact avec le comité de soutien pour nous fournir des éléments pour leur défense : photos, vidéos, témoignages de manifestants pendant cette manifestation du 28 octobre.
    - en soutenant financièrement les inculpés : les dons sont centralisés par la Ligue des Droits de l’Homme- BP 246 – 08103 Charleville Mézières cedex – chèques libelles à l’ordre du CARPA.
    - En visionnant et diffusant dans votre entourage les vidéos des incidents filmés par des manifestants devant l’UMP.


     Pour joindre le comité de solidarité et de soutien aux inculpés : cro08@free.fr et page facebook basta zero huit

  • Richesses d'Ardennes à Vouziers

    Richesses d'Ardennes.jpg

  • A.M.I. à Vouziers : le décret d'utilité publique est signé


    Il est possible que le Maire ait voulu signifier ce soir que diriger une collectivité, c'est savoir se saisir de sujets brûlants et réussir à les faire bouger sans prendre un retour de flamme.

     

    A l'occasion de ses vœux de début d'année, il avait choisi de faire accueillir ses invités par des jongleurs avecvoeux,vouziers,maire,ami,apm leurs bâtons enflammés. Les nombreuses personnes qui ont monté les marches de l'Hôtel de Ville ont pu admirer la dextérité des artistes.
    Il restait au Maire à faire preuve d'autant de maîtrise pour présenter sa vision et ses projets. Claude Ancelme s'est montré assez pugnace ce soir pour défendre ses choix et donner une vision dynamique de la ville. Il a dressé un tableau assez complet des différents secteurs d'activité de Vouziers. Peu d'éléments nouveaux ont été annoncés ce soir. Le Maire a confirmé les grandes orientations en cours ou déjà présentées précédemment  dans les domaines suivants :

     

    • Le logement et la population avec l'achat de terrain près du lotissement La Garenne, l'avancée des études pour l'éco quartier du Blanc-Mont et le début du recensement avec l'espoir de bonnes nouvelles pour le chiffre de la population vouzinoise.
    • L'économie avec le dossier AMI pour lequel il a souligné l'action conjointe avec le sous-préfet, et il est revenu sur son action constante pour l'accueil et le maintien d'entreprises, aussi bien en tant que Maire qu'en tant que vice-président de la 2C2A.
    • Les grands travaux avec le chantier de l'assainissement qui avance et il a annoncé avoir proposé au président du Conseil Général une amélioration du tracé de la route Vouziers Rethel (contournements, zones de dépassement) avec un raccordement de Bierme vers la RN51 et Reims, afin de désenclaver Vouziers.
    • Dans le domaine social, il a souligné le travail effectué par le CCAS (comme le récent repas des Anciens) et il a rappelé le partenariat privilégié avec le FJEP-Centre Social et l'avancement du chantier du futur multi-accueil pour les plus petits (ouverture en septembre)
    • Dans le domaine du commerce et de l'artisanat, il a rendu hommage au président de l'UCIA, en souhaitant que la foire de Vouziers soit encore une manifestation majeure de la ville cette année. Il a confirmé les travaux pour le parking du Champ de Foire qui devrait devenir une offre alternative au stationnement sur la place Carnot.
    • En ce qui concerne les finances, il a déclaré que suite à la bonne tenue des budgets, il proposerait de ne pas augmenter les taux d'imposition cette année. On peut, sans prendre de gros risques, prévoir que le conseil municipal suivra cet avis lors du débat d'orientations budgétaires.
    • Il a souhaité la réalisation rapide du terrain pour les gens du voyage (ouverture prévue cette année) car il reçoit beaucoup des plaintes et de remarques de la part de riverains des zones actuelles de stationnement. Il a rappelé que c'était la 2C2A qui avait la compétence de ce dossier, et qu'il était largement temps qu'il aboutisse à du concret.
    • Il a défendu son choix d'accueillir un EHPAD privé à Condé, faute de quoi celui-ci aurait été implanté dans une autre commune. Il a déclaré que la ville avait fait l'acquisition du "Bois d'un an", pour garder une zone verte au cœur de Vouziers. Pour l'EHPAD public, les négociations seraient en cours avec l'ARS
    • Pour la voirie, les rues A Busquet à Condé et du Blanc Mont devant l'usine APM seront refaites à neuf.


    voeux,vouziers,maire,ami,apmIl a ensuite donné la parole au Sous-Préfet . Celui-ci doit observer la période de réserve liée à l'année électorale. Il a donc prononcé un "non-discours", raillant l'annonce de la fin du monde pour décembre prochain.

    Il a cependant fait une annonce importante, pour l'avenir de l'usine AMI. Une enquête publique a eu lieu, concernant l'expropriation du liquidateur d'APM, le précédent occupant . On sait que la vente des locaux au nouvel installé était bloquée. A l'issue de l'enquête, le commissaire a donné un avis favorable, et le Sous-préfet a transmis rapidement le dossier au Préfet avec un avis positif.
    Ce jour le Préfet des Ardennes a signé un décret qui déclare d'utilité publique cette acquisition par la ville.
    On entre donc dans une deuxième phase, dans laquelle la ville va pouvoir se rendre propriétaire des bâtiments soit à l'amiable en accord avec le liquidateur soit par expropriation judiciaire.
    Ce dossier avance donc rapidement car il y avait convergence de vue entre la ville et les représentants de l'État. Mais tout n'est pas encore bouclé,et AMI reste pour le moment encore en situation précaire.

    Après ces deux prises de parole, les verre de l'amitié a été servi aux personnes présentes.

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  • Protégeons la démocratie et les droits en Hongrie


    Communiqué de l’AEDHL (Association Européenne pour la Défense des Droits de l’Homme)


    Entrée en vigueur le 1er janvier 2012, malgré les nombreuses critiques dont elle avait fait l’objet*, la nouvelle Constitution hongroise (appelée Loi fondamentale) et les lois cardinales qui l’accompagnent portent gravement atteinte à la démocratie et l’Etat de droit en Hongrie, et sont contraires aux valeurs fondamentales de l’Union européenne telles qu’établies dans l’article 2 du Traité sur l’Union européenne.
    L’AEDH dénonce la passivité de la Commission européenne qui a tardé à réagir malgré la demande du Parlement européen d’examiner ladite Constitution et les lois cardinales** et les multiples alertes lancées par la société civile hongroise et européenne.

    A travers cette nouvelle Constitution, ce sont des principes démocratiques fondamentaux qui sont remisimages?q=tbn:ANd9GcQ_0t5FD0hwMSEYYiMLknuvhjVegj8jNWKFIvVP8dPp5f4Ci_2p en cause : l’équilibre des pouvoirs exécutifs et judiciaires, l’indépendance des organes assurant la protection des droits et la légalité des lois, l’indépendance de la justice, la liberté de religion et le principe de séparation de l’église et de l’Etat, pour n’en citer que quelques uns.
    Des institutions clés telles que la Cour constitutionnelle, l’autorité de protection des données personnelles, les divers organes du système judiciaire, la Banque centrale, voient leur indépendance disparaître ou leurs pouvoirs limités. A cela s’ajoutent plusieurs décisions récentes du gouvernement qui visent à contrôler de près les institutions judiciaires : par exemple le mandat du président de la Cour Suprême a été interrompu et une personne très proche du parti Fidesz a été élue à la tête du Bureau national pour la justice (National Judicial Office). Infliger un tel revers à l’Etat de droit n’est pas tolérable dans un pays de l’UE.

    L’AEDH se félicite que la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen ait inscrit un débat sur ce sujet le jeudi 12 janvier, la Commission européenne devant présenter son évaluation de la situation en Hongrie.
    L’AEDH appelle la Commission européenne, gardienne des Traités et des valeurs et principes fondant images?q=tbn:ANd9GcQvQ74MP2JGOSwdOoaHgWhWm0q9rA5F_4Yylen_kVM19x0But4dl’Union, à faire des propositions concrètes pour que la Constitution et les lois en Hongrie promeuvent et respectent la liberté et les droits fondamentaux, tels qu’inscrits dans la Charte des droits fondamentaux et la Convention européenne des droits de l’Homme. L’Union européenne doit mettre en accord ses actes avec ses déclarations en matière de droits de l’Homme et de libertés publiques, s’il le faut en appliquant l’article 7 du TUE, prévoyant des mesures de sanctions contre les Etats membres allant à l’encontre de ces principes.

    La situation en Hongrie est un test de crédibilité pour l’Union européenne, dans une période de résurgence des nationalismes, des populismes et du recours toujours plus fréquent à une rhétorique publique et à un discours politique n’hésitant pas à valoriser le repli sur soi, à stigmatiser certaines populations ou groupes au sein d’un Etat, et instrumentalisant la situation sociale de plus en plus difficile d’une part croissante des populations. L’AEDH appelle les parlementaires européens, les organisations de la société civile, les citoyens, à prendre position et à s’élever pour que les citoyens hongrois et les résidents de ce pays ne soit pas exclus de la communauté de valeurs et des principes démocratiques qui doivent être le fondement de l’Union européenne.