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  • Balance

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    Dessin du Canard Enchaîné

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  • La santé n'a pas de prix

    La santé coûte de plus en plus cher, suite à l'accumulation des mesures gouvernementales.

     

    Petit à petit, le poids des mesures prises dans le domaine de la santé pèse sur le budget des Français, et atteint des chiffres importants. Cela est du au forfait hospitalier, aux déremboursements, aux franchises et à toutes ces décisions qui tranfèrent la charge financière sur les ménages. Ce transfert est direct par un surcoût d'une prestation de santé moins remboursée ou majorée, ou bien indirect par l'augmentation des  cotisations aux mutuelles.

    On atteint un tel niveau que le problème de l'accès aux soins devient une question qui est loin d'être marginale dans notre pays.

    Une étude récente, dont les résultats sont publiés par Les Echos, mesure l'évolution pour les Français de ce coût résiduel de leur santé .

     


    Calculé en additionnant leur cotisation d'assurance ou de mutuelle et les montants restant à leur charge, le coût de la santé pèse plus lourd dans le budget des Français


    300388938.jpgLes Français le sentent, à défaut de le mesurer précisément : le coût de leur santé, calculé en additionnant leur cotisation d'assurance ou de mutuelle et les montants restant à leur charge, pèse plus lourd dans leur budget. Dans l'étude " Dépense de santé et budget des ménages : évolution depuis 2001 " qui sera présentée le 25 novembre prochain, Jalma, cabinet de conseil spécialisé en protection sociale, a réussi à cerner la réalité de cette inflation. Le constat est sans appel : " En huit ans, le poids des dépenses de santé dans le budget des familles a augmenté de 40 % à 50 % en moyenne ", résume Mathias Matallah, président de Jalma.

    Cette augmentation est généralisée, quel que soit le mode de couverture (individuel ou collectif), le profil de l'assuré (jeune, famille, senior), le niveau de revenu ou la localisation. Le tout sans réforme majeure de la santé. " Ces chiffres sont d'autant plus impressionnants que la période 2001-2009 n'a pas été marquée par des désengagements massifs de la Sécurité sociale, dont la part dans le financement des dépenses de santé n'a que très légèrement baissé sur la période - passant de 78 % à 77 % - et qui continue à assumer presque intégralement les dépenses les plus lourdes (affections de longue durée et hôpital) ", indique-t-il. Dit autrement, l'accumulation de " mesu­rettes ", comme les franchises, le déremboursement de certains médicaments, l'augmentation régulière du forfait hospitalier ou la généralisation des dépassements d'honoraires, finit par peser lourd. L'inflation est généralisée, mais certains en souffrent plus que d'autres. " On observe un creusement très net des inégalités : entre individuel et collectif ; entre actifs et seniors ", commente Mathias Matallah. A titre d'illustration, une famille consacre en moyenne 7,43 % de son budget à la santé en 2009 quand sa couverture est individuelle et 3,8 % quand elle est collective. Quant aux seniors, s'ils bénéficient encore d'une prise en charge favorable par les ré­gimes obligatoires, l'effritement des solidarités intergénérationnelles a une traduction chiffrée : la santé pèse pour 11 % de leur budget aujourd'hui, contre 7 % en 2001.

  • les Ardennes sont malades

     

    Les Ardennes sont malades, le gouvernement a fait le diagnostic, mais il n'a pas encore trouvé de traitement efficace.

     

     

    Voici un article des"Echos" sur la situation du département. Ce journal économique cite Boris Ravignon comme source principale d'informations, faisant preuve par là d'une objectivité très relative. Il est vrai que le monde des affaires (Les Echos) et les politiques de droite sont en cousinage très rapproché.

     

    Pour avoir une idée de l'évolution de la situation locale par rapport à la région ou à l'ensemble du pays, voici un petit tableau de l'INSEE  (évolution sur 5 trimestres,  du 2ème au 4ème pour 2008, deux premiers trimestres 2009):

     

     

    Taux de chômage au sens du BIT

     


    France métropolitaine        7,3        7,4       7,8      8,5          9,1


    Taux de chômage localisé
    Champagne-Ardenne        7,8        8,0        8,6      9,4        10,0


    Ardennes                           10,1     10,3      11,3     12,5       13,2
    Aube                                   8,1        8,2        8,5       9,1         9,6    
    Marne                                 6,8       7,0         7,5       8,2         8,7    
    Haute-Marne                      7,3        7,6        8,3       9,4        10,2

     

     

     

     

    L'Etat au chevet des Ardennes


    Ce département est une sorte de laboratoire de ce que les territoires peuvent attendre de l'Etat. Tout a été essayé. Les nombreuses dispositions prises semblent avoir enrayé la dégradation. Mais sans doute manque-t-il encore une action plus offensive pour trouver des relais de croissance.

    DOMINIQUE CHARTON, Les Echos
    DE NOTRE CORRESPONDANT À REIMS.

    Le département des Ardennes a bénéficié de toute la panoplie des dispositifs nationaux d'aide à la revitalisation des territoires : zone franche dans le nord du département, contrat de développement économique, enveloppe du fonds de revitalisation des territoires et même un contrat de redynamisation de site militaire pour Givet. Rien n'y fait pourtant. De récentes restructurations ont à nouveau fragilisé le tissu industriel du département. Et l'Insee Champagne-Ardenne y observe une nouvelle poussée du chômage à 13,2 %, plus importante que dans les trois autres départements de la région.

    Boris Ravignon, élu UMP du conseil général , dont il préside la commission économique, assure que « la dégradation a été un peu enrayée ». Le conseiller spécial pour les énergies renouvelables à l'Elysée y voit la patte du président de la République.

    Pour lui, sans cette attention particulière, il ne fait par exemple aucun doute que le 3e régiment de génie de Charleville-Mézières et son millier d'hommes serait passé à la trappe de la réforme des armées.« Ce régiment va même être renforcé. Il y aura en définitive plus de militaires dans les Ardennes après qu'avant la réforme »,souligne-t-il.

    De même l'installation de l'ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) à Charleville-Mézières constitue un« geste symbolique » pour ancrer les Ardennes dans une logique de laboratoire territorial. De la même manière, la branche ouest de l'A34 entre Charleville-Mézières et la frontière belge est le seul équipement autoroutier à être passé entre les mailles du filet du Grenelle de l'environnement. Prévu pour commencer début 2010, ce chantier de 330 millions d'euros, dont 165 à la charge de l'Etat et le solde à celle des collectivités locales et de l'Europe, doit ouvrir dès 2014 le département aux grandes zones portuaires de Belgique et des Pays-Bas.« Les Ardennes seront replacées sur une zone de passage », commente l'élu ardennais, qui mentionne aussi« les opérations de rénovation de l'habitat, 300 millions d'euros, dont 200 millions sur Charleville-Mézières. On va embaucher dans le secteur »,assure-t-il.

    In fine, Boris Ravignon conçoit qu'il faut être désormais« plus offensif »et trouver de nouveaux relais de croissance.« Il faut être réaliste. Il est trop tôt pour dire que les Ardennes sont en voie de guérison. »

     

  • Ecrivains d'Afique

    Du 17 au 27 novembre :
    Bibliothèque municipale de Vouziers : "Ecrivains d’Afrique : escales en Champagne-Ardenne"
    proposé par l’association Interbibly représentant les bibliothèques et centres de documentation de Champagne-Ardenne, 11 écrivains africains viendront à la rencontre des publics dans les établissements partenaires.

    Le 18 novembre 2009
    A Vouziers c’est l’écrivaine sénégalaise Ken Bugul (photo ci-contre )  qui sera présente à la bibliothèque municipale à partir de 17h00. Son roman Ken%20Bugul%204.jpg« Riwan ou Le chemin de sable » a été récompensé par Le Grand Prix littéraire de l’Afrique noire en 1999. Dernier ouvrage paru : « Mes hommes à moi » (Prix Présence africaine, 2008).
    Ken Bugul sera accompagnée par le grand spécialiste des littératures africaines Bernard Magnier. Invité par l’école de Monthois, l’école Dodeman et la bibliothèque municipale de Vouziers, un autre écrivain sera présent le matin de ce mercredi 18 novembre à la bibliothèque. Il s’agit de Yves Pinguilly, un écrivain pour la jeunesse dont de nombreux ouvrages (romans, contes, albums) se passent en Afrique.

     

    A partir de 18 heures, l'association "Argonne-Manengouba" (Bar-les-Buzancy) qui entretient des liens avec la ville de N'kongsamba au Cameroun vous offrira un apéritif préparé à base de gingembre et présentera son action en faveur des habitants de N'kongsamba.

  • Economies d'énergies à Vouziers

    Des conseils pour réduire ses factures d’énergie à Vouziers


    Une fois par mois, un conseil de proximité est mis en place à Vouziers pour accompagner les Vouzinois dans la réduction de leurs consommationstransparent.giflogo%20ALE%2008.giftransparent.giftransparent.gif d’énergie.

    La ville de Vouziers en se positionnant parmi les membres fondateurs de l’Agence Locale de l’Energie des Ardennes (ALE 08) avait déjà signifié son implication pour les économies d’énergies et la lutte contre le réchauffement climatique. Elle poursuit aujourd’hui son engagement en accueillant tous les premiers mercredis de chaque mois de 8h30 à 12h une permanence de l’Espace Info Energie qui sera animée par l’ALE 08.

    Si vous avez des projets de réhabilitation, de construction, de changement de chaudière ou si vous voulez tout simplement réaliser des économies en faisant un geste pour la planète et tout connaître sur les aides, alors n’hésitez pas à vous rendre à cette permanence où un conseiller vous renseignera gratuitement et objectivement.

    Date des permanences au Centre Communal d’Action Social (7 Place Carnot) :


    installation-panneau-solaire-03.jpg* le mercredi 2 décembre 2009
    * le mercredi 6 janvier 2010
    * le mercredi 3 février 2010
    * le mercredi 3 mars 2010
    * le mercredi 7 avril 2010

  • Climat , rien ne presse

    Le réchauffement climatique n'est pas un problème si urgent que cela.

     

    spip.php?action=acceder_document&arg=7524&cle=b7f22207ded9a2c71e54e0010787186b&file=gif%2Frecto-brochure-2.gifOn avait cru comprendre que le sommet de  Copenhague était une étape très importante, et que les menaces de changements climatiques exigeaient des réponses fortes et rapides.

    On  a du se tromper, et il semble de plus en plus probable que ce sommet ne débouchera sur pas grand'chose. Pour sauver les banques, le grand jeu a été sorti, pour sauver la planète on va réfléchir encore un peu.

    Voici ce que rapporte "Le Monde" sur la préparation du sommet de décembre :

    La diplomatie américaine a laissé entendre qu'elle souhaitait cependant obtenir des avancées à Copenhague, mais qu'elle privilégiait désormais une stratégie en deux temps. Début décembre, elle souhaite obtenir un accord entre les 191 pays concernés sur un cadre de négociation, qui comporterait notamment un volet sur le financement de la lutte contre le réchauffement. La discussion sur un accord contraignant de réduction des émissions de carbone serait reportée à une date indéterminée

  • La Maternité de Rethel va-t-elle fermer ?

    Les instances hospitalières ont quelques défauts, mais au moins une qualité, la patience.

     

    Notre (pas né de la dernière pluie ) confrère "L'Union" consacre ce jour sa page de Rethel à la menace de fermeture de la maternité de la ville. Rappelons que le site de Rethel forme avec celui de Vouziers le GHSA ( Groupe Hospitalier Sud-Ardennes). Et que ce groupement est la suite logique de la fédération gynécologique sud-ardennes, qui avait vu le jour après la fermeture de la maternité de Vouziers.

    A l'époque il était question de sacrifier Vouziers pour maintenir une activité viable dans le sud des Ardennes. Le même discours a été tenu pour les services de chirurgie. Tout cela pour arriver aux menaces de fermeture de la maternité et du bloc opératoire de Rethel.

     

    lanore_choisir_son_accouchement.jpgA Rethel, le directeur s'exprime sur le sujet . Il déclare : « Malgré tout ce qui se dit sur le sujet depuis plusieurs années, le seuil des 300 naissances n'a jamais constitué une norme réglementaire » répond Philippe Mercier.

    Ce n'est pas dans nos habitudes d'être contrariant, mais ce chiffre de 300 accouchements n'est pas sorti du chapeau d'un magicien. Il est officiel depuis 1998, était déjà officieux avant cette date, et il est utilisé en pratique pour la fermeture des petites maternités. La restructuration par les schémas régionaux ( les fameux sross) est pratiquement terminée au plan national, c'est d'ailleurs pour cela que le plan de fermeture de petits blocs opératoires se met en place.

    Si le directeur ne connaît pas le texte, on lui rappelle que le décret 98-895 du 09/10/1998 a été publié au Journal Officiel du 10/10/1998. Voici son article le plus intéressant au sujet de normes de fermeture des maternités:

     

    « Art. R. 712-88. - L'autorisation d'obstétrique ne peut être accordée ou renouvelée, en application des articles L. 712-8 et L. 712-9, que si l'établissement justifie d'une activité minimale annuelle constatée, ou prévisionnelle en cas de demande de création, de 300 accouchements. Toutefois, elle peut exceptionnellement être accordée à titre dérogatoire lorsque l'éloignement des établissements pratiquant l'obstétrique impose des temps de trajet excessifs à une partie significative de la population.

     

    Nous nous sommes permis de mettre en gras les termes les plus pertinents, le texte est d'une clarté exemplaire.

    En fait, il est vrai que ce côté réglementaire a peu d'importance. Le gouvernement a trouvé beaucoup mieux, faire fermer les services par les établissements eux-mêmes . Il suffit pour cela d'asphyxier financièrement les hôpitaux. Comme ceux-ci doivent présenter un équilibre accouchement.jpgfinancier, ils sont amenés à couper eux-mêmes les branches les plus coûteuses (petites maternités, petits blocs, ...)

    C'est ce qu'explique le directeur du GHSA dans l'article du journal : c'est le projet d'établissement qui va proposer cette fermeture.

    Bien entendu le personnel de la maternité de Rethel réagit et propose des projets innovants pour maintenir la maternité. On ne peut que les encourager dans leur démarche.

    Mais on peut aussi rappeler que lors de la fermeture de la maternité de Vouziers, tous les arguments mis en avant (proximité, qualité, satisfaction des usagers, ..) n'avaient rien changé à la décision finale. Et que Vouziers avait en plus un argument fort que Rethel ne pourra mettre en avant, c'est l'éloignement d'un grand centre hospitalier.

    Alors la maternité de Rethel n'est pas encore fermée, il faut que ceux et celles qui sont concernés se battent, mais le contexte est vraiment difficile.

     

    Pour d'autres précisions, voir nos notes précédentes, en particulier du 25/10 et du 28/10.