Au deuxième jour du congrès du PS à Reims, les divisions persistent . Une motion de synthèse réunissant tous les courants paraît peu probable.
Pourtant les militants et les dirigeants savent bien que seul un parti uni derrière un leader avec une ligne politique claire a une chance de battre Sarkozy aux prochaines échéances électorales . Mais les divisions idéologiques et les questions de personnes semblent bien difficiles à surmonter . Courage, camarades, plus qu'une journée .
La position de Martine Aubry sur une alliance avec Ségolène Royal :
Martine Aubry a renvoyé une fin de non-recevoir à la main tendue par Ségolène Royal: "nous n'avons pas en l'état pu nous inscrire dans le rassemblement proposé", car "nous n'avons pas trouvé la cohérence globale du projet alternatif (...) nous voulons garder un parti de militants" et "nous voulons aussi clairement dire que l'alliance doit se faire entre les partis de gauche". Des propos accueillis par les huées d'une partie de la salle.
"Il faut d'abord la ligne politique (...) C'est la ligne politique qui fait les alliances et qui fait la majorité de notre congrès", a-t-elle martelé, plaidant pour un PS "ancré à gauche", "profondément européen" et "fort de ses militants et respectueux de ceux-ci".
"C'est un congrès historique", a prévenu Martine Aubry. "Si nous ne sommes pas capables de nous reprendre, c'est peut-être la fin du Parti socialiste".