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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 1033

  • Comment dissoudre le Vouzinois dans la potion "Sud Ardennes"

    Sans revendiquer de quelconques frontières
    ou limites, l’organisation en territoires, en
    communautés de communes correspond plus ou
    moins à des réalités géographiques, historiques
    économiques.
    Le Vouzinois se confond aujourd’hui
    administrativement avec l’Argonne ardennaise et ses
    6 cantons alors que longtemps le Vouzinois couvrait
    l’arrondissement et ses 8 cantons. Quel que soit le
    découpage retenu, le Vouzinois avait une identité
    propre. On parlait du Vouzinois, du Rethélois, des
    Crêtes, de la Vallée de la Meuse, du Sedanais, de
    l’Yvois, du plateau de Rocroi et chacun savait de quoi
    il retournait. Depuis quelque temps, le Vouzinois
    disparaît dans un territoire plus vaste dénommé
    « Sud Ardennes » dont Rethel est devenue « la
    capitale ». Il s’agit sans doute de faire oublier la mise
    à l’écart, le quasi abandon du Vouzinois en l’associant
    au Rethélois qui lui bénéficie d’une réelle rampe de
    développement. Toutes les initiatives prises pour le
    compte du Sud Ardennes bénéficient à Rethel et pas
    à Vouziers. Quand on redéploie des services c’est à
    Rethel qu’on les installe mais toujours bien entendu
    pour le bénéfice du « Sud Ardennes ».
    Ne vous plaignez donc pas, le Vouzinois
    végète mais le Sud Ardennes se porte bien !
    Sud Ardennais soyez heureux !


    Michel COISTIA

  • ORAC…..o désespoir !

    La communauté de communes de l’Argonne
    ardennaise a bénéficié d’une Opération de
    Restructuration de l’Artisanat et du Commerce. Ce
    dispositif en place depuis le 1er septembre 2004
    encourage, en les aidant financièrement, des artisans
    et des commerçants à monter des projets de
    développement ou de modernisation de leurs
    activités, d’un montant supérieur ou égal à 8000
    euros. A la signature de l’ORAC, l’Etat s’est engagé à
    financer les projets à hauteur de 20%, la région a
    pris le même engagement. Oui mais voilà ! L’Etat n’a
    pas tenu parole et a même annoncé qu’il limiterait
    son aide à 10% ce qui a déclenché la colère des
    entrepreneurs et des responsables de la 2C2A qui
    n’ont pourtant rien à se reprocher dans cette affaire.
    Aux dernières nouvelles l’Etat honorerait en fin de
    compte ses engagements, même s’il le fait avec un
    an et demi de retard. Ouf ! Précisons que
    la Région, elle, a tenu tous ses engagements et sans
    retard.


    Michel COISTIA

  • Points de suspension…

    Finalement, nous voilà rassurés : il n’y a pas
    de coupures de courant par EDF dans le Vouzinois,
    simplement « des suspensions de fourniture
    d’électricité ». C’est ce que l’on apprend de la part du
    chargé de communication EDF (« L’UNION »du
    10/11/06). Que ceux qui voient la différence lèvent le
    doigt !
    Nous avions tiré la sonnette d’alarme à ce
    sujet au mois de juin dernier. A ce moment de
    nombreux usagers étaient victimes de cette pratique
    dans notre secteur. Manifestement cette époque n’est
    toujours pas révolue, où l’on fait payer aux pauvres
    leur propre misère.
    La précarité, c’est jongler tous les jours pour
    trouver de quoi manger, de quoi payer son loyer et
    ses charges, de quoi se soigner ou élever ses
    enfants… exercice bien difficile à tenir quand il faut
    faire des choix entre toutes ces dépenses aussi
    prioritaires les unes que les autres. Pour corser le
    tout, il faudrait en plus jongler dans l’obscurité!
    Il existe des services sociaux, et même une
    commission spécialement prévue à cet effet au
    niveau de chaque département. Mais quand ces
    moyens aboutissent si souvent à des échecs, il est
    grand temps de s’interroger sur leur fonctionnement.
    Est-ce aux plus démunis à s’adapter à ces
    mécanismes administratifs, ou bien ne serait-il pas
    plus logique de faire évoluer ces voies de recours,
    afin qu’elles soient compréhensibles et utilisables par
    les plus exclus ?
    L’arrêt de la fourniture de courant électrique
    devrait rester une menace ultime, à utiliser très
    exceptionnellement, pour des personnes
    manifestement de mauvaise foi.
    Cela ne paraît pas être le cas de la famille
    d’Olizy, dont le journaliste nous relate l’histoire dans
    l’édition du 10 novembre de « L’Union ».
    Nous avons recueilli le témoignage de deux
    familles de Vouziers qui ont vécu le même problème :
    pour respecter leur anonymat, certains détails ont été
    modifiés, mais leur histoire est malheureusement bien
    réelle.
    Madame B élève seule ses deux petits
    garçons, dont un ne va pas encore à l’école. Il est
    plutôt difficile d’espérer trouver un travail qui
    laisserait assez de souplesse pour continuer à
    s’occuper d’eux, et fournirait assez de revenus pour
    payer une nourrice qui deviendrait nécessaire. Alors il
    faut pouvoir finir chaque mois avec le revenu des
    allocations. Mais vite apparaît un retard de loyer. Puis
    un jour une dépense imprévue, ou un dossier en
    retard qui fait tarder une allocation. Il faut faire
    attendre la facture EDF. Mais le budget est tellement
    sur le fil que le retard ne peut pas être rattrapé. Et un
    jour, en rentrant de conduire son enfant à l’école, on
    retrouve son logement sans électricité. Bien sûr il y
    avait eu des avertissements et même un passage en
    puissance réduite.
    Mais comment trouver plusieurs centaines
    d’euros, l’équivalent du revenu mensuel, quand on a déjà
    une dette de loyer, et que le recours à la commission
    départementale n’est plus possible ( il n’est disponible
    qu’une fois par an) et par ignorance un appel a été fait
    pour une petite somme, pour laquelle une autre voie de
    solution aurait pu être utilisée.
    Il faut donc faire face tout de suite : vider le
    congélateur et le réfrigérateur en urgence, penser à
    acheter des bougies pour ce soir, et le plus difficile : que
    raconter aux enfants ?
    Et dans la durée, d’autres difficultés
    apparaissent : comment laver les draps ? Où conserver
    les produits frais ? Comment empêcher les accidents avec
    ces bougies le soir dans les différentes pièces du
    logement : il n’est pas possible de toutes les surveiller en
    même temps !
    Les enfants supportent de plus en plus mal le
    manque de lumière la nuit quand ils se réveillent
    Avec l’aide des services sociaux, Madame B et sa famille
    sont sorties de ce mauvais pas. Il ne reste plus que les
    loyers en retard à régulariser petit à petit en espérant
    qu’un imprévu ne remette pas tout en cause.
    M. et Madame C ont la cinquantaine, et ont eu
    trois enfants. Ils habitent un petit logement en ville, car ils
    ne supportaient plus leur HLM trop bruyant. Ils font partie
    des « travailleurs pauvres », qui ont un emploi à temps
    partiel, ou en intérim, ou sont au salaire minimum : leur
    revenu ne leur permet pas de couvrir les dépenses
    courantes.
    Quand M. C perd son emploi, il ne reste que les
    560 euros du revenu de Madame pour vivre. Les choix
    sont vite très difficiles : payer le loyer ou le téléphone,
    l’eau ou l’EDF ?
    Pour ne pas se retrouver dehors, on aboutit à une
    dette de 200 euros à EDF. Et il faut en payer la totalité,
    plus la remise en marche du compteur, pour que le
    courant soit rétabli. Impossible à faire, donc on se
    retrouve 4 mois dans le noir pour passer la soirée ; il faut
    apporter son linge à laver chez son fils, ne plus acheter de
    produits frais pour plus d’un jour.
    Heureusement M. C retrouve un emploi aidé, et
    sa petite paye sert à éponger la dette.
    Mais quelle expérience humiliante.
    Ce ne sont que deux exemples, mais assez
    significatifs : ces personnes ne sont pas des délinquants.
    Mère isolée, travailleurs pauvres, voilà les nouveaux
    exclus que fabrique notre société.
    Cet épisode n’est sûrement pas le dernier chapitre
    de cette histoire exemplaire du fonctionnement de notre
    société : comment sont traités les plus faibles. C’est pour
    cela, mais aussi pour faire plaisir au représentant d’EDF,
    que nous ne terminerons pas par une coupure brutale,
    mais par des points de suspension…


    Jean-Luc LAMBERT

  • APM : usine de Vouziers beaucoup d'inquiétudes devant un avenir incertain

    Les salariés d’APM ont participé activement fin
    octobre à la journée « Ardennes mortes » que la
    fermeture brutale de l’entreprise Thomé Génot a
    déclenchée alors que l’usine de Vouziers connaît
    actuellement une intense activité.
    C’est que les incertitudes sur l’avenir sont
    grandes et suscitent autant d’inquiétudes. Les
    actionnaires actuels du groupe APM qui, avec 4
    entreprises, emploie au total un peu moins de 700
    salariés (le groupe en comptait 1700 en 2003 !), ont
    informé en septembre dernier les personnels qu’une
    solution parmi huit recensées comme possibles devait
    être trouvée pour l’année 2007 afin d’assurer la
    pérennité du groupe. Il s’avère indispensable qu’APM
    trouve rapidement de nouveaux partenaires -on dit aussi
    repreneurs- financiers et/ou industriels. Depuis cette
    annonce, plus rien, plus aucune communication.
    Evidemment ce silence inquiète !
    L’usine de Vouziers qui travaille à 80% pour
    PSA, un client quasi unique, est vulnérable d’autant que
    son parc de machines vieillit, qu’il n’y a pas de nouveaux
    marchés et que la sous-traitance automobiles connaît
    actuellement une crise sévère. A cause de la fragilité du
    groupe APM, l’usine de Vouziers n’est plus consultée
    pour de nouveaux marchés ce qui n’est pas bon signe
    pour l’avenir et inquiète -et on partage leurs
    inquiétudes- les 150 salariés effectifs actuels. La charge
    de travail soutenue jusqu’en novembre 2006 s’explique
    par le souci de PSA de constituer des stocks de pièces
    pour sécuriser sa production mais après…
    Refusant les rumeurs malsaines qui annoncent
    régulièrement la fermeture de l’usine de Vouziers, nous
    resterons vigilants et à l’écoute des personnels. Nous
    souhaitons qu’ils soient rapidement rassurés par la
    Direction du groupe sur leur avenir qui constitue une
    part de celui de la Ville.


    Michel COISTIA

  • Parlez d’orties et allez en prison !

    Voilà bien un danger auquel il fallait faire
    face de façon énergique ! Lisez plutôt !
    Eric Petiot écrit une brochure sur le « Purin
    d’ortie et compagnie ». Le 30 août 2006 les services
    de la répression des fraudes perquisitionnent son
    domicile, saisissent ses manuscrits et disques
    informatiques. La loi du 5 janvier 2006 interdit en
    effet toute publicité… pour des produits
    phytopharmaceutiques non munis d’une autorisation
    de mise sur le marché. La transgression de cette loi
    est punie par deux ans de prison et 75 000 euros
    d’amende. Eric Petiot et tous ceux qui auraient
    l’imprudence de l’imiter en parlant de recettes de
    jardinage à partir de produits naturels sont d’un seul
    coup devenus de dangereux individus.
    Par contre, il est normal de laisser diffuser
    des produits phytosanitaires dangereux qui polluent
    gravement l’environnement, tuent les insectes et
    portent atteinte à la santé des hommes !
    Les premiers ne coûtent rien et les seconds
    rapportent beaucoup. C’est tout !


    Michel COISTIA


    Pour en savoir plus ou pour trouver la recette du purin
    d'orties:
    Association Kokopelli:
    http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=80
    ou Editions du Terran www.terran.fr

  • Sur un nuage

    Vous connaissez sûrement la particularité des
    nuages radioactifs : ils sont intelligents. Mais si, souvenez
    vous du nuage de Tchernobyl, qui s’était gentiment arrêté
    à nos frontières. C’est du moins ce nous annonçaient, à
    l’époque, les plus hautes autorités françaises. Depuis,
    nous savons que toute la moitié Est de la France a été
    touchée, en particulier l’Alsace, les Alpes et la Corse.
    Dans les Ardennes, nous avons « la chance »
    d’avoir une centrale nucléaire à Chooz.
    Celle–ci est sous la surveillance de la direction
    régionale de l’industrie et de l’environnement, la DRIRE.
    Pour 2005, (voir drire.gouv.fr/champagneardenne/
    surete), il est noté : « Dans l’ensemble, en 2005,
    la centrale a déclaré plus d’événements concernant la
    sûreté qu’en 2004. Cet accroissement semble
    principalement dû à un manque de rigueur dans la
    préparation des interventions de maintenance ».
    Mais tout est prévu, et il existe des plans
    d’urgence en cas d’accident. Ainsi un exercice s’est
    déroulé récemment dans la pointe de Givet, afin de roder
    le dispositif. A l’issue de cette simulation d’accident
    sérieux qui se passerait à Chooz, le maire de Vireux-
    Wallerand fait part de son inquiétude, et celui de Givet
    rejoint ses craintes.(L’Union du 10/11/06).
    Des incidents qui augmentent, un manque de
    rigueur, des plans d’urgence difficiles à appliquer, nous
    voilà bien servis.
    Et à Vouziers me direz-vous ? Et bien rien à
    craindre, puisque au-delà de 10 Kilomètres, les plans
    actuels ne prévoient ni mise à disposition d’iode
    directement à la population ,ni exercice de prévention.
    Puisqu’on vous dit que les nuages radioactifs sont
    intelligents : arrivés à la limite des 10 Km, ils marquerons
    une pause, afin que chacun ait le temps de prendre les
    mesures indispensables.
    Au fait, combien de temps faut-il à un nuage pour
    franchir 10 Km, et combien de temps faudrait-il pour
    fournir l’iode nécessaire à une population non préparée?
    Sachez cependant que pour la même centrale, les
    autorités belges reculent le périmètre de sécurité à 20
    Km. Et que les Luxembourgeois, pour la centrale française
    de Cattenom appliquent une zone de sécurité de 25 Km.
    Mais il bien connu que les nuages belges et
    luxembourgeois sont moins intelligents que les nôtres : ils
    ne savent pas marquer un stop à 10 Km !
    Tous ces problèmes et contradictions n’ont pas
    l’air de tracasser beaucoup les autorités françaises : tant
    qu’il n’y a pas d’accident grave, elles sont dans leur petit
    nuage.


    Jean-Luc LAMBERT

  • Identité nationale

    Après tout, moi aussi je suis français, et
    je n’ai pas à en avoir honte. Ni à en être
    particulièrement fier, en tout cas pas plus ni
    moins que si j’étais suisse, portugais ou
    guatémaltèque.
    L’exaltation du nationalisme a trop
    souvent abouti, au nom du drapeau, à des
    conflits meurtriers.
    Si je me sens membre d’une
    communauté, c’est beaucoup plus autour de
    valeurs partagées que de couleurs de l’étendard
    ou d’hymne guerrier.
    Affichons les valeurs de la République, et surtout
    appliquons les.
    Liberté, Egalité, Fraternité là c’est sûr, je
    m’y identifie.


    Jean-Luc LAMBERT