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ècologie - Page 113

  • L'univers écologique se rassemble

    Les écologistes ont pris la mauvaise habitude de se diviser, ce qui ne les aide pas à paraître crédibles aux yeux des Français . En vue des élections européennes de 2009, Daniel Cohn-Bendit a pris l'initiative de regrouper plusieurs tendances écologiques, qui projettent des listes communes pour cette échéance électorale .

    Il faut cependant admettre que les divisions constatées reposent sur des divergences réelles et qui ne sont pas secondaires (l' Europe, l'analyse de la société libérale, parmi les plus évidentes) . Un regroupement durable ne se fera pas sans clarifications, même si une alliance en vue d'élections est possible .

    Voici l'info, tirée du"Parisien.fr" :

    Daniel Cohn-Bendit a présenté lundi le rassemblement Europe-Ecologie constitué autour de lui en vue des européennes de 2009, soulignant la nécessité de proposer «face à l'urgence, un autre type de société». «On a la tête au soleil, mais en ayant les pieds sur terre», a résumé l'eurodéputé, entouré, au musée d'art africain Dapper à Paris, de figures de l'écologie: José Bové, Cécile Duflot, Antoine Waechter et Jean-Paul Besset, proche de Nicolas Hulot.

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    De gauche à droite: Antoine Waechter (Mouvement écologiste indépendant), la députée européenne vert Marie-Anne Isler Beguin, la co-présidente italienne du groupe des Verts au Parlement européen Monica Frassoni, l'ex-juge Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot, Yannick Jadot et José Bové. (photo AFP)

  • cabaret vert

    Le Festival du cabaret vert est un événement marquant de cette rentrée dans les Ardennes . Cette manifestation a réussi à faire sa place au pochette-en-attendant-les-caravanes.jpgsoleil, par la qualité de sa programmation, mais aussi par son organisation originale . En effet l'écologie est une des préoccupation essentielle des organisateurs, dans tous les domaines qui touchent la mise en place de ces journées .

    le_cabaret_vert_plus_qu_un_festival_un_concept_medium.jpgOn est un peu surpris de voir le conseil général saluer ces choix, lui qui préfère une deuxième centrale nucléaire pour notre département . Dans le domaine du développement durable, on a fait mieux . Pourtant voici les louanges trouvées sur le site cg08, qui n'est pas à une contradiction près:

    "L'été bat son plein et les festivals s'enchaînent en France. Si le Solidays, les Eurockéennes ou encore Rock en Seine tirent la couverture, le Cabaret Vert sort son épingle du jeu grâce à un week-end qui dépasse simplement le cadre musical. Il est le porte-drapeau d'une éthique renouvelée et affichée lors de chaque festival, celle du développement durable.

     

    Le Cabaret Vert, manifestation citoyenne ! Depuis trois ans, les responsables de la manifestation prônent le respect de l'environnement. Ainsi, il existe une Charte de l'environnement qui n’a jamais cessé de s’améliorer. Il a été mis en place sur le festival le tri sélectif, en utilisant au maximum des produits recyclé et en installant une déchèterie temporaire sur le site afin d’effectuer un premier tri des déchets : initiative unique en Europe. "

  • Des jeux "Verts " (bis)

    Les jeux de Pékin devaient être écologiques . Mais le développement économique de la Chine génère tant de pollution que ce pays rattrape son "retard" dans le domaine des nuisances .

    Nous vous avons montré l'état de la baie où doivent se dérouler les épreuves de voile : elle est recouverte d'algues .

    Voici une video, qui montre le grand stade de Pékin pris dans la pollution urbaine . Ici comme là-bas, l'écologie ne se décrète pas, c'est un choix politique sur le long terme . Voir la video

     La poussée démographique et de croissance industrielle demande même encore plus de vigilance en Chine, si les autorités souhaitent un développement soutenable et des jeux "verts".

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    le stade olympique, un jour de pollution . 

     

  • eau secours (texte intégral)



    Communiqué de presse : Mercredi 21 mai 2008

    « EAU SECOURS! » : Un bateau d’eau pour les riches, un dé à coudre pour les pauvres qui meurent de soif !

    Suite au départ du premier bateau qui va effectuer une livraison d'eau de la Provence à Barcelone et après avoir consulté des experts et des associations nationales, l’association  Ecoforum tient à faire partager quelques interrogations graves :

    A Marseille par exemple, en 1934, nous disposions pour satisfaire nos besoins vitaux de 1 litre d’eau potable par personne et par jour. Aujourd’hui ces besoins ont été revus à la hausse… et représentent 150 litres d’eau par personne et par jour. Dans ce monde de surconsommation qui nous invite à être énergivores, sommes-nous devenus « hydrovores », en prime aveugles, et inconscients de la gravité du problème mondial de l’eau car chaque jour 20 à 30.000 personnes meurent à cause du manque d’eau saine, dont un enfant toutes les 8 secondes ?

    La livraison d’eau potable par bateau, effectuée par la Société des Eaux de Marseille, opération intitulée « Marseille solidaire de Barcelone », pose des questions sur la manière dont nous, pays riches, gérons la ressource eau et il est de notre devoir de lancer sur la place publique une réflexion sur ce sujet. Au total, Barcelone sera approvisionnée par six navires, qui effectueront 63 voyages par mois pour livrer mensuellement 1 660 000 m3 d’eau potable. Ces navires consomment en 24 heures de traversée entre 30 et 50 tonnes de carburant [1]

    Peut-on parler de solidarité, quand en même temps, dans cette province d’Espagne, de nombreux terrains de golf, des piscines en bordure de mer, des espaces verts pour les touristes gaspillent l’eau sans compter ?

    Il est possible de faire des économies… Par exemple, les 6 principaux terrains de golfs autour de Barcelone totalisent 235 trous ce qui représente une consommation mensuelle minimum de 355 000 m3[2].

    Un autre moyen efficace existe : l’installation dans chaque foyer d’une chasse d’eau économe permettrait d’économiser 1 600 000 m3 d’eau par mois, soit l’équivalent de la quantité d’eau livrée à Barcelone chaque mois … [3]

    Mais il ne faut pas se tromper d’interlocuteur : si la contribution des usagers est souhaitable, il n’est pas de leur ressort exclusif d’économiser une eau potable qu’ils payent par ailleurs assez cher.

    Concernant la répartition de la consommation en eau, les usagers domestiques en utilisent moins de 8 %, les agriculteurs 80 % (et trop souvent ils polluent la ressource par une agriculture intensive), le reste de la consommation revenant à l’industrie.

    Dans le cas qui nous intéresse, c’est l’agriculture et l’industrie touristique qui gaspillent l’eau potable de la nappe locale à leur profit. Il nous paraît choquant et condamnable que l’eau marseillaise importée puisse être facturée pour des usages domestiques, car l’eau qui va partir de Marseille à 1 euro le m3, arrivera à Barcelone, taxes et transport compris, à 9 euros le m3. (Les marseillais, quant à eux, payent l’eau de leur robinet 3 euros le m3.)

    Le gaspillage présente également une autre caractéristique : il faut compter les 25% de déperdition d’eau liée à la vétusté et au manque d’entretien des réseaux d’adduction barcelonais

    L’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon ont une consommation de 150 à 600 litres/personne/jour  contre 10 à 40 litres en Afrique, sachant que la quantité vitale d’eau potable est de 30 à 50 litres/jour. Peut-on comparer le besoin en eau d’un individu pour vivre et le besoin en eau de quelqu’un qui va l’utiliser pour ses loisirs, sans compter et sans penser au gaspillage ?

    Nous voyons donc que nous avons une marge de manœuvre très large pour envisager et appliquer la sobriété.

    Notre région traverse une période de sécheresse, mais grâce aux réserves offertes par le canal de Marseille, nous ne sommes pas en pénurie d’eau, néanmoins par souci d’économie nous pourrions dès aujourd’hui limiter notre consommation tout en gardant la même qualité de vie. Barcelone en 5 ans a déjà réduit sa consommation par habitant de 210 à 190 litres/jour. Actuellement, la municipalité espère atteindre un jour 110 litres/jour et par habitant.

    Aujourd’hui, en Provence, sans aucune solidarité ni vision politique à long terme, on se permet de détourner l’eau au profit des villes du littoral, au détriment des agriculteurs, des éleveurs et des communes de l’arrière pays.

    Pour livrer l’eau à Barcelone, les bateaux vont effectuer plus de 700 voyages par an, et ce pendant plusieurs années, ce qui n’est absolument pas compatible avec l’esprit du Grenelle de l’Environnement. Comme nous venons de le démontrer, au niveau du citoyen de base, il ne serait pas difficile de faire des économies, et les grands consommateurs (touristiques et agricoles) pourraient être appelés à un peu plus de raison et de mesure.

    Car en Espagne également, on a sacrifié l’arrière pays au bénéfice du développement de la zone côtière en faisant des barrages et en détournant l’eau. Voila donc les conséquences d’un aménagement du territoire non contrôlé et non réfléchi, lié à la pression touristique et foncière, sans aucune gestion sérieuse des réserves. Mais n’oublions pas que tout le pourtour méditerranéen fonctionne sur le même schéma.

    La désalinisation de l’eau de mer, présentée comme la solution miracle face à la pénurie d’eau, implique 2 inconvénients majeurs : désaliniser provoque le rejet dans la mer de saumures qui à terme acidifieront l’eau et dont les effets sur l’écosystème sont à ce jour inconnus. Sans compter l’énergie nécessaire pour ce procédé. Ne serait-il donc pas plus judicieux de respecter le cycle de l’eau et de mieux gérer la ressource en qualité et en quantité ?

    L’eau est un bien commun, et pour nous, ces livraisons représentent un danger et une porte ouverte à la marchandisation de l’eau. Les sociétés des eaux ne sont pas propriétaires de la ressource, leur rôle est essentiellement de l’exploiter et de la distribuer. De quel droit la Société des Eaux de Marseille commercialise-t-elle l’eau ?

    Au-delà de notre opposition éthique, il n’y a aucune raison que cette vente bénéficie aux sociétés privées. Ces bénéfices ne devraient-ils pas revenir, sous une forme ou une autre, aux contribuables de l’agglomération ?

    Mais même sur notre continent européen, la pénurie existe : près de 40 enfants meurent chaque jour de problèmes liés à l’eau, selon l’OMS. C’est pourquoi nous  militons pour un minimum gratuit de 20 litres/jour par personne en France.

    Enfin, pour finir je citerais "Celui qui a la main sur le robinet est celui qui a le pouvoir d’un point de vue géopolitique". Des solutions de « sagesse », qui tiendraient compte de la mortalité due à la pénurie d’eau, sont possibles. Il suffirait que l’homme décide de traiter cette ressource comme un « bien commun » en garantissant le minimum vital à tous les êtres humains, cela doit passer par une sobriété et une meilleure gestion des ressources d’eau. Nous pourrions remplacer le pétrole, mais l’eau est irremplaçable ! Alors les associations signataires invitent l’Espagne à plus de modération et de solidarité !

    Nous préfèrerions que le prochain bateau parte pour sauver les personnes qui meurent de soif dans l’indifférence mondiale ! 

    Eau secours !

    Victor Hugo ESPINOSA

    Président d'Ecoforum

    06 73 03 98 84

    vhe13@free.fr

    www.ecoforum.fr

    Ingénieur, Doctorat en risques majeurs,

    Coordinateur du réseau Ecoforum qui regroupe plus de 150 associations. 

    Ce communiqué de presse a reçu le soutien des associations suivantes :

    ·        WWF France - Contact : Bernard CRESSENS 06 12 06 16 55

    ·        Association pour le Contrat Mondial de l'Eau (ACME) - Contact : Jean Luc TOULY, 06.80.60.03.01.

    ·        Coordination nationale des Associations de Consommateurs d'Eau (CACE) - Contact :  Jean Louis LINOSSIER 04 78 83 47 73

    ·        Maison Régionale de l’Eau (PACA) - Contact :  Georges OLIVARI  04 94 77 15 83



    [1] D’après l’EMSA (Agence Européenne pour la Sécurité Maritime)

    [2] Les 6 terrains occupent une superficie d’environ 300.000 hectares, dont 38.270 m2 de terrains aménagés spécifiquement et irrigués pour le golf. Selon les estimations les plus basses, la consommation moyenne en eau d’un terrain de golf en Catalogne est de 18.100 m3/trou/an (Priestley et Sabi, 1993)

    [3] L’utilisation d’une chasse d’eau économe (3 et 6 litres) permet d’économiser 10 litres/jour/personne, et l’agglomération barcelonaise compte 5 300 000 habitants...

  • non à l'A 104

    home_298555607.jpgL'autoroute A 104 ( la Francilienne) devrait être prolongée à l'ouest du côté de Conflans-Sainte-Honorine . Une manifestation a eu lieu hier dimanche 8 juin, et a réuni 1500 personnes (dont des maires des communes intéressées ) . Le projet comporte un tronçon de 22 kilomètres, pour compléter cette autoroute qui contourne Paris . Les riverains craignent que l'augmentation du trafic amène des nuisances importantes .

    Le Grenelle de l'environnement devait mettre un terme au développement du transport routier, et privilégier les transports collectifs .

    Les contournements routiers de Bordeaux et de Toulouse viennent d'être abandonnés pour ces raisons .

    Dans les Ardennes, on entend plus beaucoup parler du contournement ouest de Charleville : comment justifier ce projet, si cette idée est jugée mauvaise ailleurs ? 

    Dans le Vouzinois, nous avons marqué notre opposition depuis plus de trois ans à une quatre voies entre Rethel et Vouziers .

    Pourtant aussi bien le conseiller général Clément Servais et le député Jean-Luc Warsmann en ont fait leur cheval de bataille et l'utilise comme promesse électorale . Où en est ce projet ? (relisez les tracts du député lors de la campagne électorale des dernières législatives) .

    Est-il encore d'actualité, après les orientations annoncées au niveau national ? On aimerait en savoir un peu plus sur ce sujet des transports et de leur avenir pour notre secteur .