Le Président de la République vient de prononcer un discours fixant les priorités de la seconde partie du quinquennat dans un contexte de crise économique, écologique et sociale très grave. Réaction de FNE qui reste sur sa faim.
Où en est le New Deal Ecologique ? A la veille de la crise économique, lors de son discours de clôture du Grenelle de l’environnement, Nicolas Sarkozy avait placé l’écologie parmi les priorités de l’Etat en annonçant un « New Deal Ecologique ».
Deux ans plus tard, du discours prononcé devant le Congrès, FNE attendait l’acte II de ce New Deal Ecologique qui aurait dû faire de l’écologie non plus une priorité parmi d’autres mais la clé de voûte des choix publics.
Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Nicolas Sarkozy a certes souligné son attachement à un modèle de développement durable et nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais l’écologie n’est toujours pas au cœur des politiques publiques. Si le Chef de l’Etat tient compte de la crise écologique, elle n’est toujours pas la clé de voûte de ses choix. ».
Sébastien Genest poursuit : « Après le Grenelle de l’environnement, nous attendons toujours l’Acte II de cette révolution verte annoncée. Certes des décisions importantes ont été prises comme le moratoire sur les OGM ou les investissements dans le bâtiment mais depuis la présentation du plan de relance en janvier, le Grenelle a été mis à mal. Le discours de Nicolas Sarkozy était l’occasion de redonner du souffle au Grenelle : nous restons sur notre faim ».
Et les moyens ? Pour Arnaud Gossement porte parole de FNE : « Si Nicolas Sarkozy a évoqué le Grenelle de l’environnement, il ne s’est presque pas prononcé sur les moyens à mettre en œuvre pour traduire en faits les engagements de son discours d’octobre 2007. Seule la taxe carbone est évoquée. Sur le plan de la gouvernance à 5, de la mécanique gouvernementale, du développement massif des greentechs, Nicolas Sarkozy ne nous a pas expliqué comment l’Etat compte faire pour donner une même réponse à la crise économique et sociale, dans un contexte où bien des responsables continuent d’opposer économie et écologie ».
Où sont passés les partenaires environnementaux ? Le Président de la République a annoncé une grande consultation des acteurs du pays dans le domaine syndical, éducatif ou culturel par exemple pour définir les priorités nationales. Toutefois, les associations de défense de l’environnement n’ont pas été citées alors même que le Président de la République s’était engagé à instituer une « gouvernance à 5 ».
L'élevage brésilien : 1er criminel forestier et climatique en pleine expansion
coté, le président Lula a annoncé récemment un plan d'action contre le changement climatique qui doit voir ce pays réduire de 72% le déboisement illégal d'ici 2018. « Or, ce rapport prouve clairement que 90% de la déforestation annuelle en Amazonie est illégale tandis que des lois régularisant de facto des terres accaparées illégalement pour l'élevage ont été adoptées récemment », explique Grégoire Lejonc. « Le gouvernement est l'un des principaux bailleurs de fonds et actionnaires du secteur de l'élevage en Amazonie, ce qui fait de lui un véritable promoteur de la déforestation amazonienne », poursuit-il.
Au bout d'une filière complexe, Greenpeace a pu remonter jusqu'aux produits de l'élevage et donc de la déforestation amazonienne. Du cuir des baskets Nike, Reebok ou Adidas, aux produits Louis Vuitton ou Gucci en passant par la viande des plats préparés servis sur le réseau SNCF, ou les produits commercialisés par Carrefour ou Casino au Brésil, le rapport fait un véritable « tour du monde » des marques impliquées indirectement dans la déforestation amazonienne. Répondant à l'interpellation de Greenpeace, nombre de ces marques déclarent ne pas avoir connaissance de l'implication de leurs fournisseurs dans la déforestation. « On a affaire à une filière aveugle et tentaculaire. Nous appelons toutes les entreprises impliquées à moraliser leurs approvisionnements », conclut Grégoire Lejonc.


émission de la télévision finlandaise. Celle-ci fait état de graves problèmes, ainsi que d'un manque de «réels progrès» dans la conception, notamment des systèmes électroniques de contrôle de sécurité. « Cela signifie que la construction va s'arrêter et qu'il n'est pas possible de commencer les essais », déclare dans cette lettre Jukka Laaksonen Directeur général de STUK.
« C'est un coup dur porté à AREVA, alors que le constructeur a fait de ce prototype une vitrine commerciale à l'international et présente l'EPR comme un projet sûr. Une fois encore, de graves problèmes sont découverts, les principales règles de sécurités ne sont pas respectées mais l'entreprise française reste muette. Cela devrait refroidir les pays qui envisageaient encore de construire des EPR sur leur territoire ! Ainsi, les acheteurs potentiels d'EPR devraient suivre l'exemple des producteurs d'électricités d'Afrique du Sud ou de ceux des USA qui ont décidé d'annuler les constructions d'EPR qu'ils avaient prévus », ajoute Laura Hameaux.
enquêtes publiques. En clair : le but est de permettre l’autorisation d’un maximum de projets à risques sans concertation et information du public (riverains, associations, élus, etc…)
est présente partout à Paris, quand on la cherche, quand on sait la voir", dit