Les déchets nucléaires ont bien du mal à trouver un site dans l'Aube.
Dans la note du 13 juillet, nous vous avons informé du retrait de candidature d'une des deux communes retenues. La deuxième commune sélectionnée, Auxon se dirige aussi vers un retrait de sa candidature. L'Andra envisage de proposer d'autres sites, et pense surtout à une autre manière de faire pour éviter la rétractation des commune. Mais quand les habitants sont informés, c'est un sentiment de refus qui domine.
Voici un lien vers Fr3 qui propose une video de la responsable des opposants à l'enfouissement à Auxon.
L'AFP rend également compte de l'évolution de la situation:
Le climat a également évolué à Auxon où le conseil municipal, qui avait voté à une très large majorité la candidature, demande maintenant au maire la tenue prochaine d'un conseil exceptionnel pour voter le retrait.
"Les élus ont consulté la population qui est majoritairement contre le site, la peur s'est installée et c'est irréversible", a précisé l'adjoint au maire d'Auxon Gérard Fardet.
Selon lui, il est impossible d'avoir un débat constructif avec les opposants,"tout est contesté même ce qui est incontestable. (..) J'aurais préféré un débat fondé sur l'intelligence et non sur les passions irrationnelles".
Laetitia Corougeat qui préside l'association d'opposants au projet de site d'enfouissement "Auxon dit non", affirme au contraire "révéler les problèmes liés au stockage. Ce sont les élus et l'Andra qui n'ont pas su répondre correctement aux inquiétudes des populations".
"L'Andra a des moyens financiers colossaux, mais plutôt que d'acheter les communes, nous pensons que ces moyens devraient être utilisés pour traiter les déchets sur place. Enfouir c'est favoriser l'oubli et nous pensons aux générations futures", a-t-elle poursuivi.
L'Andra a pris acte de cette situation. "Le projet a toujours été fondé sur le volontariat et les élus peuvent se retirer quand il veulent", a commenté le député de l'Oise François-Michel Gonnot, président de l'Andra. Il a dénoncé "la campagne de dénigrement, de violences et de mensonges inimaginables" envers les élus.
Selon lui le gouvernement va poursuivre le processus engagé et trouver à nouveau deux communes possibles sur la base des candidatures enregistrées lors de l'appel d'offres. "Nous ferons en sorte d'expliquer mieux le projet aux élus comme aux populations avant que retentissent des effets d'annonce qui laissent libre cours à des campagnes inqualifiables", a-t-il souligné.
Voici le programme de ces deux jours qui s'annoncent vivifiants :
des centrales à charbon britanniques. Ainsi, la France viendrait ajouter un projet supplémentaire, en plus de la création très controversée d'une mine dans la Nièvre, à la cinquantaine de projets charbonniers prévus en Europe. La filière charbon et ses centrales de production d'électricité représentent 30% des émissions de CO2 mondiales. Il s'agit donc de la cause n°1 des changements climatiques.
Deux ans plus tard, du discours prononcé devant le Congrès, FNE attendait l’acte II de ce New Deal Ecologique qui aurait dû faire de l’écologie non plus une priorité parmi d’autres mais la clé de voûte des choix publics.
L'élevage brésilien : 1er criminel forestier et climatique en pleine expansion
coté, le président Lula a annoncé récemment un plan d'action contre le changement climatique qui doit voir ce pays réduire de 72% le déboisement illégal d'ici 2018. « Or, ce rapport prouve clairement que 90% de la déforestation annuelle en Amazonie est illégale tandis que des lois régularisant de facto des terres accaparées illégalement pour l'élevage ont été adoptées récemment », explique Grégoire Lejonc. « Le gouvernement est l'un des principaux bailleurs de fonds et actionnaires du secteur de l'élevage en Amazonie, ce qui fait de lui un véritable promoteur de la déforestation amazonienne », poursuit-il.
Au bout d'une filière complexe, Greenpeace a pu remonter jusqu'aux produits de l'élevage et donc de la déforestation amazonienne. Du cuir des baskets Nike, Reebok ou Adidas, aux produits Louis Vuitton ou Gucci en passant par la viande des plats préparés servis sur le réseau SNCF, ou les produits commercialisés par Carrefour ou Casino au Brésil, le rapport fait un véritable « tour du monde » des marques impliquées indirectement dans la déforestation amazonienne. Répondant à l'interpellation de Greenpeace, nombre de ces marques déclarent ne pas avoir connaissance de l'implication de leurs fournisseurs dans la déforestation. « On a affaire à une filière aveugle et tentaculaire. Nous appelons toutes les entreprises impliquées à moraliser leurs approvisionnements », conclut Grégoire Lejonc.

