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ècologie - Page 111

  • Un allié de poids

    Dans son combat pour l'écologie, L'An Vert vient de recevoir le renfort d'un allié de poids . L'Osservatore romano, très officiel organe du Vatican, prèche pour une nouvelle croisade dont le sujet est l'écologie .

    La formulation est peut-être encore un peu maladroite, mais on perçoit un effort pour rejoindre le combat pour une terre non polluée .1527d85a98a3cdd5a852586d1326e030.jpeg

    Les scientifiques du Saint-Siège ont découvert une source majeure de pollution : la pilule contraceptive !

    C'est vrai, parfois on exagère un peu dans nos propos, mais là c'est vrai, même si c'est difficile à croire . On cite(Le Monde, une" bible" dans son genre) :

    La pilule contraceptive a "des effets dévastateurs sur l'environnement" et est en partie responsable de "l'infertilité chez l'homme", écrit samedi le journal du Vatican, l'Osservatore Romano.

    1138643e-b4b8-11dc-8847-ca6d5c781bfd.jpgLa pilule "a depuis des années des effets dévastateurs sur l'environnement en relâchant des tonnes d'hormones dans la nature" à travers les urines des femmes qui la prennent, affirme l'auteur de l'article, le président de la Fédération internationale des associations de médecins catholiques, Pedro José Maria Simon Castellvi.

    "Nous avons suffisamment de données pour affirmer qu'une cause non négligeable de l'infertilité masculine (marquée par une baisse constante du nombre de spermatozoïdes chez l'homme) en Occident est la pollution environnementale provoquée par la pilule", poursuit-il, sans donner plus d'explications.

  • voeux

    Un voeu pour 2009, l'espoir fait vivre

     

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  • nucléaire : les centrales ne suffisent pas

    Vague de froid : la France atomique sauvée par...

     

    l’Allemagne antinucléaire !

     

    L’option nucléaire face au réchauffement climatique n’est pas seulement dangereuse, elle est aussi parfaitement inefficace

    http://www.sortirdunucleaire.org/

    A partir de ce samedi, une forte vague de froid est annoncée sur la France, avec des températures négatives sur une grande partie du territoire. A cette occasion, l’absurdité de l’option nucléaire française va une fois de plus être démontrée : en effet, bien qu’engagée dans un plan de sortie du nucléaire, c’est l’Allemagne qui va approvisionner une bonne partie des chauffages électriques de l’Hexagone.

    L’explication est simple : pour "justifier" leur politique nucléaire, EDF et l’Etat français ont procédé à l’installation de millions de chauffages électriques. Or, chaque fois que la température baisse, la consommation due aux convecteurs électriques est telle que, malgré 58 réacteurs, le parc nucléaire français est largement dépassé : ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), françaises et étrangères, principalement allemandes, qui sont mises en service pour chauffer la "France électrique".

    Le fait est que les centrales nucléaires ne sont pas du tout adaptées aux variations de puissance, elles fournissent une puissance constante... quelle que soit la demande en électricité.

    Comme EDF continue de promouvoir le chauffage électrique, on note le recours de plus en plus important à des centrales thermiques.

    D’ailleurs, dans son Rapport d’information n° 357 de juin 2007, le Sénat constate que "la France, pour assurer sa sécurité d’approvisionnement, doit consolider ses moyens de pointe. En effet, le parc de production dispose de surcapacités en base autorisant des exportations d’électricité mais semble insuffisant pour assurer la pointe".

    Résultat, comme l’ont récemment reconnu le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) et l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), l’utilisation du chauffage électrique entraine de fortes émissions de co2 qui, même si elles ont lieu en Allemagne, devraient être attribuées à la France et même au nucléaire français.

    Ces données disqualifient de fait la réponse "de bon sens" qui nous est parfois faite, c’est à dire... augmenter le nombre de réacteurs nucléaires : cela ne répondrait en rien au problème de la consommation de pointe. De toute façon, il serait techniquement dangereux et financièrement suicidaire pour EDF d’utiliser des réacteurs nucléaires seulement pour couvrir les pointes de consommation, et de les laisser à l’arrêt le reste du temps. Voilà la France bien handicapée, face à de fortes chutes de température, avec ses 58 réacteurs nucléaires incapables d’alimenter des millions de chauffages électriques.

    De fait, depuis 5 ans, c’est l’Allemagne qui est exportatrice nette d’électricité vers la France (*), et non l’inverse comme le prétendent ceux qui, par ignorance ou mauvaise foi, clament que l’Allemagne sortirait du nucléaire... en important l’électricité nucléaire française. Certes, la question de la lutte contre le réchauffement climatique reste entière, mais il est important de comprendre que la "solution" nucléaire n’est pas seulement dangereuse, elle est aussi totalement inefficace et aggrave même la situation.

    Une fois de plus, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la seule option d’avenir consiste à économiser l’énergie et développer massivement les énergies renouvelables. C’est seulement ainsi qu’il sera possible de sauver la planète du réchauffement climatique... et du péril atomique.

    NB : Voir la campagne en cours "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org)

     

    Lien permanent vers ce communiqué :

    http://www.sortirdunucleaire.org/ac...

  • Pêche à la baleine :Greenpeace poursuivi

    Greenpeace a mis en évidence un trafic de viande de baleine au Japon . Les militants locaux ont saisi la police locale, mais l'affaire a été classée très rapidement, et ce sont les militants japonais qui se retrouvent en prison pour vol .

    Arrêtez-moi aussi ! La chasse baleinière en justice, pas ses opposants!

    Paris, le 9 décembre 2008 – Vers 15h, devant l’ambassade du Japon à Paris, une quinzaine d’activistes de Greenpeace ont demandé la fin chasse_baleines1-300x199.jpgdes persécutions politiques contre 2 militants japonais de l’association. Ils ont déployé une banderole en japonais et en français avec le message « Chasse à la baleine en justice ! ». Les activistes, dont certains étaient menottés se sont déclarés « co-accusés » de leurs collègues japonais.

    Au même moment, alors que l’on célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les directeurs exécutifs des bureaux de Greenpeace Japon, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Suisse, USA, Nordique, se sont présentés comme co-accusés, au bureau du 1er ministre japonais. Toute la journée, des actions similaires se déroulent sur les 5 continents devant les ambassades japonaises des pays dans lesquels Greenpeace est présent.

    Greenpeace demande la fin immédiate de la persécution politique dont sont victimes au Japon Junichi Sato et Toru Suzuki. En effet, en mai 2008, une enquête menée par Greenpeace avait permis de mettre en évidence un vaste marché noir de viande de baleine volée impliquant l’ensemble des acteurs du programme de la chasse photo_0302_459_306_19763.jpgà la baleine. Les autorités japonaises ont réagit à ce scandale par des poursuites : elles ont arrêté Junichi Sato et Toru Suzuki et perquisitionné le bureau de Greenpeace. Les deux activistes -qui attendent leur procès pour début 2009- sont en liberté sous caution, ce qui les empêche de poursuivre leur campagne contre la chasse à la baleine. Ils risquent jusqu’à 10 années d’emprisonnement.

    Si le premier ministre japonais ne répond pas à leur demande, les « co-accusés » réclament d’être eux aussi arrêtés pour avoir osé protéger les baleines. « Si Junichi Sato et Toru Suzuki sont jugés pour avoir chasse-baleine.jpgdénoncé un détournement de viande et pour s’être opposés au programme de chasse soit disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral, le gouvernement japonais doit savoir qu’il devrait tous nous arrêter », a déclaré François Chartier chargé de la campagne océan de Greenpeace France, devant l’ambassade du Japon à Paris. « Ce ne sont pas les activistes de Greenpeace qui doivent être jugés mais ce programme gouvernemental de chasse dans les sanctuaires de l’océan antarctique ».

     

  • l'Europe et l'environnement

    France Nature Environnement est une fédération qui regroupe de nombreux acteurs impliqués dans la défense de l'environnement . Voici le communiqué qu'ils diffusent à l'occasion de la conférence européenne de Poznan .


    Alors qu’à Poznan se tient la 14e conférence internationale sur le climat, les ministres européens de l’environnement se réunissent pour
    fne_logonb.gifobtenir enfin un accord sur le paquet énergie-climat, plan d’action contre le changement climatique de l’Union européenne. FNE appelle les chefs d’Etat et de gouvernements européens à prendre des décisions à la hauteur des enjeux.

    Pour Christian Garnier, vice-président de FNE et représentant de notre fédération à Poznan : « L’enjeu climatique concerne toute la planète. Si un accord européen aboutit, les objectifs et les moyens devront rester ambitieux pour pousser les négociations internationales vers le haut. La priorité doit être à la sobriété et l’efficacité énergétique. » Au lieu de cela, la directive sur le stockage souterrain du carbone pousse, comme l’europe l'a déjà fait avec les OGM et les agrocarburants, vers des solutions purement techniciennes, qui restent peu efficaces, mal évaluées et porteuses de nouveaux risques .



    FNE dénonce la dérive qui tend à faire passer cette technique du stade de l’expérimentation directement à celui du développement industriel, et à reporter la responsabilité à long terme de ces expériences sur le budget des États.


    environment_deforestation.jpgIl ajoute : «La lutte contre la déforestation doit clairement être identifiée comme un moyen de combattre le changement climatique. Si l’on veut que le futur mécanisme financier mondial REDD contre la déforestation devienne un outil efficace, il doit être très rapidement amélioré en profondeur car, en l'état, ce système est insuffisant et potentiellement pervers dans son application. L’Europe se doit d’être à l’avant-garde de ce renforcement. »


    La directive énergies renouvelables prévoit l’incorporation de 10 % d’agrocarburants. Pour Jean-Claude Bevillard, responsable des questions agricoles à FNE : « Nous souhaitons que les gouvernements européens et le Parlement Européen renoncent à tout objectif d’incorporation d’agrocarburants dans les carburants conventionnels. En effet, cet objectif constitue une impasse énergétique, alimentaire, et écologique. Dans un contexte de crise alimentaire, la concurrence des agrocarburants avec la fonction nourricière de l’agriculture est injustifiable. »


    voiture-pollution-0b235.jpgEnfin, le règlement sur les émissions de CO2 des véhicules neufs doit être définitivement et officiellement entériné lors de ce conseil. Pour Michel Dubromel, responsable des questions transports à FNE : « l’objectif de 130g en moyenne pour 2015 ne constitue en rien une avancée. L’industrie automobile aurait pu depuis 1995 respecter ses propres engagements sur la réduction des émissions de CO2 des véhicules. Aujourd’hui, l’objectif de 130 g pour 2015 ne sera pas suffisamment contraignant pour respecter les objectifs de lutte contre le changement climatique. »


    Concernant la directive IPPC et plus précisément le problème du mercure à l’échelle globale: Pour Marc Sénant, chargé de mission au pôle Industrie-Produits-Services : « Le cas IPPC est symptomatique d’une certaine schizophrénie. Précisément, sur le problème du mercure à un niveau global, nous voyons bien que les outils
    Sukinda__India.jpgjuridiques, et la portée des décisions qu’ils génèrent, ne sont pas à la hauteur des enjeux. D’un côté, on reconnaît dans les discours la nécessité de prendre à bras le corps le problème du mercure et de le régler, notamment par le levier IPPC ; de l’autre, sur le terrain, nous ne pouvons que déplorer une lenteur des réactions. Cette forme de schizophrénie ne peut plus perdurer au regard de l’urgence environnementale et sanitaire. L’état des lieux français sur le sujet du mercure dans l’industrie démontre bien l’absolue nécessité de renforcer le texte d’IPPC. »

  • Requiem pour un thon

    Paris, le 25 novembre 2008 –Réunie à Marrakech depuis le 17 novembre, l’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique) a rendu la nuit dernière son verdict concernant la pêcherie du thon rouge de Méditerranée : autorisation de prise de 17-novembre-2008-greenpeace.jpg22 000 tonnes pour 2009 alors que les scientifiques recommandaient un niveau maximum de 15000 tonnes. Une décision désastreuse et honteuse pour Greenpeace qui montre l’incapacité de l’ICCAT d’adopter la moindre mesure permettant de reconstituer le stock de thon rouge qui est au bord de l’effondrement.

    Durant les négociations, l’Union européenne a réussi à imposer des mesures en contradiction totale avec les recommandations des scientifiques en matière de réduction des captures et de protection des zones de reproduction du thon rouge. Les Etats favorables à des mesures fortes pour la conservation du thon rouge, comme le Japon, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Brésil, la Norvège et l’Islande n’ont pas pu résister aux pressions de l’UE. En outre, la pression des pays européens a été si forte qu’ils ont même réussi à éviter d’avoir à restituer leurs captures illégales et dépassements de quotas de 2007.

    ou-est-passe-le-thon-rouge.jpg« La partie est finie, le cynisme a prévalu et l’ICCAT a manqué la dernière chance pour éviter l’effondrement du stock de thon rouge de Méditerranée » déclare François Chartier chargé de campagne océan à Greenpeace France. « Le thon rouge est maintenant une espèce en danger, tout comme la pêche dont l’avenir est menacé. Il est temps de se tourner vers des conventions comme la CITES (Convention Internationale pour le Commerce des Espèces Menacées) pour imposer des mesures de restriction du commerce international. La semaine de réunion qui vient de s’écouler a montré que l’ICCAT n’est qu’une farce, les gouvernements et l’industrie se sont livrés à un vaste marchandage pour sauver leurs intérêts et se partager les derniers thons. »

    Greenpeace demandait une fermeture immédiate de la pêcherie, jusqu’à l’adoption d’un plan de gestion en conformité avec les recommandations des scientifiques. En d’autres termes : un niveau de capture réduit à 15727210-889130.jpg 000 T, la mise en place de réserves marines sur les zones de reproduction, une réduction de la capacité ou encore la fermeture de la pêche pendant les périodes de reproduction.

    « La France assurant actuellement la présidence tournante de l’Union Européenne, M. Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, porte donc une responsabilité toute particulière dans cet échec. En privilégiant les intérêts à court terme de l’industrie, il se rend complice de l’effondrement annoncé du stock de thon rouge et de la disparition d’une activité millénaire », conclut François Chartier.

  • ni nucléaire, ni effet de serre

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    La 14ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques a lieu du 1er au 12 décembre 2008 à Poznan, en Pologne. A cette terre-nuc.jpgoccasion, le Réseau "Sortir du nucléaire" et ses associations invitent les citoyens à exprimer leur inquiétude face au dérèglement climatique, mais aussi leur rejet du nucléaire, abusivement présenté comme une option favorable au climat. 

C’est ainsi que le Réseau "Sortir du nucléaire", qui anime avec le soutien de nombreux partenaires [*] une campagne nationale intitulée "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org ), organise samedi 29 novembre une grande journée d’actions décentralisées sur ce thème, dans toute lavide.gifvide.gif France et au-delà.

    Pour illustrer la montée des eaux due au réchauffement climatique, les manifestants porteront des masques, tubas, palmes, bouées, etc. Et pour rappeler le péril nucléaire, les attributs habituels des actions antinucléaires : drapeaux, banderoles, fûts "de déchets radioactifs", combinaisons blanches...

    doc-campagne-2008-g.jpgLe Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, s’il fait courir à la planète des risques immenses, le nucléaire ne couvre néanmoins que 2,5% de la consommation mondiale d’énergie : sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique est donc quasiment nulle. Et, contrairement à ce que prétendent les industriels de l’atome, cette part très faible va encore se réduire car les nouveaux réacteurs, qui pourraient hélas être construits ici ou là, seront moins nombreux que ceux qui vont fermer dans les années à venir.

    Il ne faut pas non plus oublier que, s’il faut lutter contre le changement climatique, c’est pour sauver la planète : il est donc parfaitement absurde de prétendre viser cet objectif en utilisant le nucléaire... qui est lui-même une calamité planétaire : risques d’accident, déchets radioactifs, contaminations diverses (mines d’uranium, rejets des installations nucléaires, etc), prolifération...

    D’ailleurs, c’est le réchauffement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse : lors des canicules et sécheresses, il faut arrêter les réacteurs situés en bord de rivière. Et la montée des eaux, due au réchauffement climatique, va tôt ou tard causer des problèmes insolubles pour les installations nucléaires situées en bord de mer.

    terre_reveil3-7aca9.pngHeureusement, il se trouve que ce sont les mêmes mesures qui permettent de lutter contre le changement climatique et de sortir du nucléaire : réduction de la consommation d’énergie (à commencer par celle des pays riches), efficacité énergétique (consommer moins pour le même confort) et développement massif des énergies renouvelables. C’est cette voie qu’il faut suivre et que les citoyens doivent donc imposer à leurs élus.

    [*] Action consommation, Agir pour l’environnement, Alternative libertaire, Avigolfe, Biocoop, CAP21, Chiche !, Confédération paysanne, Cyberacteurs, Enercoop, Fac Verte, Greenpeace, Les Amis de la terre, Les Verts, LCR / NPA, Mouvement pour une Alternative Non-violente, Nature et progrès, Objectif 21, Réseau Action Climat et Réseau "Sortir du nucléaire"