Paris, le 25 novembre 2008 –Réunie à Marrakech depuis le 17 novembre, l’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique) a rendu la nuit dernière son verdict concernant la pêcherie du thon rouge de Méditerranée : autorisation de prise de
22 000 tonnes pour 2009 alors que les scientifiques recommandaient un niveau maximum de 15000 tonnes. Une décision désastreuse et honteuse pour Greenpeace qui montre l’incapacité de l’ICCAT d’adopter la moindre mesure permettant de reconstituer le stock de thon rouge qui est au bord de l’effondrement.
Durant les négociations, l’Union européenne a réussi à imposer des mesures en contradiction totale avec les recommandations des scientifiques en matière de réduction des captures et de protection des zones de reproduction du thon rouge. Les Etats favorables à des mesures fortes pour la conservation du thon rouge, comme le Japon, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Brésil, la Norvège et l’Islande n’ont pas pu résister aux pressions de l’UE. En outre, la pression des pays européens a été si forte qu’ils ont même réussi à éviter d’avoir à restituer leurs captures illégales et dépassements de quotas de 2007.
« La partie est finie, le cynisme a prévalu et l’ICCAT a manqué la dernière chance pour éviter l’effondrement du stock de thon rouge de Méditerranée » déclare François Chartier chargé de campagne océan à Greenpeace France. « Le thon rouge est maintenant une espèce en danger, tout comme la pêche dont l’avenir est menacé. Il est temps de se tourner vers des conventions comme la CITES (Convention Internationale pour le Commerce des Espèces Menacées) pour imposer des mesures de restriction du commerce international. La semaine de réunion qui vient de s’écouler a montré que l’ICCAT n’est qu’une farce, les gouvernements et l’industrie se sont livrés à un vaste marchandage pour sauver leurs intérêts et se partager les derniers thons. »
Greenpeace demandait une fermeture immédiate de la pêcherie, jusqu’à l’adoption d’un plan de gestion en conformité avec les recommandations des scientifiques. En d’autres termes : un niveau de capture réduit à 15
000 T, la mise en place de réserves marines sur les zones de reproduction, une réduction de la capacité ou encore la fermeture de la pêche pendant les périodes de reproduction.
« La France assurant actuellement la présidence tournante de l’Union Européenne, M. Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, porte donc une responsabilité toute particulière dans cet échec. En privilégiant les intérêts à court terme de l’industrie, il se rend complice de l’effondrement annoncé du stock de thon rouge et de la disparition d’une activité millénaire », conclut François Chartier.

occasion, le Réseau "Sortir du nucléaire" et ses associations invitent les citoyens à exprimer leur inquiétude face au dérèglement climatique, mais aussi leur rejet du nucléaire, abusivement présenté comme une option favorable au climat.
C’est ainsi que le Réseau "Sortir du nucléaire", qui anime avec le soutien de nombreux partenaires [*] une campagne nationale intitulée "Ni nucléaire, ni effet de serre" (
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, s’il fait courir à la planète des risques immenses, le nucléaire ne couvre néanmoins que 2,5% de la consommation mondiale d’énergie : sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique est donc quasiment nulle. Et, contrairement à ce que prétendent les industriels de l’atome, cette part très faible va encore se réduire car les nouveaux réacteurs, qui pourraient hélas être construits ici ou là, seront moins nombreux que ceux qui vont fermer dans les années à venir.
Heureusement, il se trouve que ce sont les mêmes mesures qui permettent de lutter contre le changement climatique et de sortir du nucléaire : réduction de la consommation d’énergie (à commencer par celle des pays riches), efficacité énergétique (consommer moins pour le même confort) et développement massif des énergies renouvelables. C’est cette voie qu’il faut suivre et que les citoyens doivent donc imposer à leurs élus.
d'accepter d'emblée, mais de s'informer pour réfléchir . Ce vote constitue cependant un premier pas vers une acceptation, la position favorable du maire à cette installation étant connue .
On va donc enfouir des déchets à très longue vie, en sachant qu'au-delà de 300 ans, personne ne peut dire ce qu'ils vont devenir . Quelle sera la société à cette époque, nous l'ignorons . Mais ils auront de millions de m3 de déchets dans des fûts oxydés, plusieurs centaines de mètres sous terre . La science aura-t-elle assez progressée pour résoudre ce casse-tête ? Les responsables de l'Andra ne le savent pas, mais comme ils ne seront plus là pour gérer le problème, peu importe .
sur les équilibres précaires sur lesquels vivent les Africains . En prenant en compte ces enjeux, greenpeace a décidé d'ouvrir un bureau sur place . Voici leurs arguments :
La police allemande a délogé lundi dans le calme environ 1000 antinucléaires postés devant l'entrée du centre de déchets nucléaires de Gorleben. Les manifestants voulaient empêcher l'entrée sur le site de 123 tonnes de déchets radioactifs venus de France. Environ 16'000 policiers ont été déployés sur tout le territoire allemand, dont 10'000 dans la région de Gorleben. Samedi, un convoi ferré transportant ces déchets avait été bloqué pendant 12 heures par des manifestants. Dimanche, à Gorleben encore, 12'000 protestataires avaient manifesté de manière plus brutale,causant de lourds dégâts matériels.
surpêche dans les océans . Le thon rouge est un exemple dramatique de cette situation . (Source greenpeace) .