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  • Le socialisme made in USA

    Le vote de la chambre des représentants est une victoire pour Obama.

     

    Après des mois de procédure, il a réussi à obtenir le soutien d'une majorité d'élus, malgré l'opposition frontale de tous les républicains. barack-obama-and-progress1.jpgCeux-ci l'accusent de faire du socialiste, ce qui est une des pires injures dans le pays de la "liberté".

    Pourtant, à force de concessions, le projet a perdu de son ambition. Ce sont les assurances privées qui vont continuer à contrôler le marché.

    L'Etat qui doit doit garantir un accès pour tous, assurant le financement pour les plus démunis.

    Autre recul sur l'avortement qui ne sera plus financé sur fonds publics.

    S'il est bien prévu que tous les citoyens américains puissent bénéficier d'une couverture médicale (et c'est un réel progrès), les conditions dans lesquelles cela a été obtenu en disent long sur la puissance des lobbies financiers et des forces réactionnaires dans le pays.

    Voici un extrait de l'analyse du"Monde Diplomatique":

     

    De fait, si la nouvelle loi oblige la plupart des Américains à disposer d’une assurance médicale (grâce à une subvention publique pour ceux qui ne sont pas assez pauvres pour être assurés par l’Etat, et pas assez riches pour se payer une assurance privée), elle n’est pas « radicale ». En effet, elle ne remet nullement en cause la puissance parasitaire du lobby des assureurs. Dès lors que le président Obama a dû renoncer à créer un nouveau système d’assurance publique, ou « public option » (les Américains plus pauvres et les personnes âgées sont déjà couverts par l’Etat), le gouvernement fédéral vient de garantir des millions de nouveaux clients aux assureurs privés. Par ailleurs, le vote n’a été acquis qu’au prix de concessions importantes faites aux adversaires de l’avortement, nombreux chez les élus démocrates du Sud : un décret présidentiel va interdire que l’argent public finance une procédure d’interruption volontaire de grossesse. Enfin, selon le bureau du Budget, plus de 20 millions d’Américains, en particulier les immigrés clandestins, demeureront encore sans assurance en 2019.

  • 10% symboliques

    Le taux de chômage vient de dépasser le taux de 10% aux États-Unis.

     

    Ce chiffre a une valeur symbolique (un taux à 2 chiffres, qui n'a pas été atteint depuis plus de 20ans). Pour les chômeurs américains, ce n'est pas un symbole, mais une très dure réalité. D'autant que personne ne s'attend à une amélioration dans les mois qui viennent.

    ALeqM5i5un2UzD61iPbd9d1KfeZpbiIX-Q?size=lIl ya deux ans encore, les États-Unis, comme l'Angleterre, étaient montrés comme des exemples de la réussite du libéralisme. A l'inverse la France était décriée comme croulant sous les archaïsmes d'une société protectrice.

    La crise a montré que la croissance était surtout une bulle artificielle, et que les "archaïsmes français" avaient eu un rôle important pour amortir les conséquences de la crise.

    Ce ne sont pas les réformes de Sakozy qui ont eu une action positive ( bouclier fiscal, heures supplémentaires détaxées, travail du dimanche, baisse des fonctionnaires,...). Toutes ces mesures ont plutôt eu un impact négatif, sur l'emploi en particulier.

    Les acquis sociaux ont protégé les salariés, le service public a encore pu jouer un rôle, les entreprises privées s'en sortent par une intervention massive de l'état.

    Le libéralisme vient de nous montrer ses limites, et également que les "crises" ne sont pas des accidents mais des moments obligatoires et répétitifs de son existence.